Closing : conclure la vente

 

Vous cherchez des techniques de closing pour conclure la vente plus vite et plus souvent ? Vous avez du mal lors de la conclusion de la vente ?

C’est normal. Il arrive en effet que les choses se compliquent à la toute fin du processus de vente commercial. Car c’est le moment où le client rend son verdict !

Il faut donc être à l’aise et adopter la bonne psychologie commerciale pour réussir cette étape de la vente avec brio.

Closer une vente est un moment délicat pour la plupart des vendeurs et commerciaux.

Cela nécessite savoir être et savoir faire ! Et ce n’est pas innée malgré la croyance populaire…

Vous trouverez donc ici toutes les ressources en techniques de vente que nous avons mis à disposition pour vous permettre de conclure une vente rapidement et efficacement comme un pro.

Conclure la vente est un art !

Alors, n’improvisez plus… et faites comme les meilleurs vendeurs et vendeuses. Formez-vous commercialement aux techniques de vente.

En vous formant, et en appliquant les techniques commerciales, vous deviendrez bientôt un as du closing grâce aux ressources gratuites, aux stratégies et méthodes proposées sur le Blog Technique de Vente.

A vous de jouer…

techniques de closing

Quelles sont les meilleures techniques de closing pour conclure une vente ? Parmi les 7 étapes de la vente, la conclusion restent la bête noire des vendeurs. Vous cherchez des techniques de vente redoutablement efficaces afin d’accélérer votre taux de closing ? Voici comment améliorer votre taux de vente en appliquant ces 4 techniques de closing commercial


Quelle est l’importance du closing dans le processus de vente ?


Toute activité commerciale digne de ce nom a besoin de croissance pour tenir dans la durée. Et la croissance des affaires s’obtient au travers une équation simple !


Quelle est l’équation pour faire plus de chiffre d’affaires ?


Nombre de clients x Volume d’achat x Fréquence d’achat = Chiffre d’Affaires (CA)

Or, inutile de vous expliquer que le nombre de clients répond lui aussi à une équation commerciale simple…


L’équation pour augmenter le taux de closing commercial


Nombre de prospects x Taux de transformation x Temps nécessaire pour closer la vente = Nombre de clients (par jour / semaine / mois / année)

Ainsi, vous n’avez pas besoin d’être un grand mathématicien pour comprendre. Plus vite vous êtes en capacité de conclure une vente, et plus efficace vous êtes, mieux vos affaires se porteront.

Pour cela, il faut avoir des techniques de closing efficaces


La problématique du closing dans le cycle de vente


Même à l’heure du marketing digital, du social selling, lead nurturing, marketing de contenu et j’en passe… il faut bien transformer l’essai à un moment donné n’est-ce pas ?

Et le closing reste pourtant la bête noire des forces de vente

Dans cet article, je reviens donc sur 4 techniques de vente très simple à mettre en pratique pour accélérer significativement votre cycle de vente et augmenter le taux de closing commercial !

Et même si spontanément vous vous dites « je connais », faites l’effort de vous demander 2 choses :

  • Est-ce que j’applique « systématiquement » ces techniques de closing ?
  • Est-ce que j’obtiens du résultat en appliquant ces techniques commerciales ?

Suivant la réponse, prenez le temps d’apprendre à closer la vente plus vite et plus souvent.


Technique de closing n°1 : la question ouverte « Que fait-on ? »


Imaginez la scène suivante : vous avez identifié les besoins et attentes de votre prospect. Vous lui avez montré comment votre produit répond auxdits besoins et à ses motivations prioritaires. Il est convaincu du fait que c’est le produit / la solution qu’il lui faut. Vous avez présenté le prix ainsi que les autres conditions liées à votre offre : délai de livraison, garanties, assistance, etc.

Votre client a soulevé des objections commerciales. Vous les avez traitées efficacement.

Maintenant, il ne lui reste qu’à passer commande. Mais vous sentez qu’il réfléchit encore.

De votre côté, vous êtes stressé : va-t-il acheter ou pas ? S’en suit un silence à couper au couteau, un temps mort dont vous auriez aimé vous passer.

C’est le moment choisi par certains commerciaux pour improviser, et commettre l’irréparable…


Ce que font la plupart des commerciaux lors de la conclusion de la vente


  • Ils racontent une anecdote, histoire de détendre l’atmosphère (surtout de leur côté) et de retarder le moment fatidique
  • D’autres continuent à argumenter et à parler du produit. Et là, ils évoquent les avantages et caractéristiques pour lesquels le client ne veut pas payer. Conclusion : ce dernier demande à revoir le prix du produit. S’en suit une discussion sans fin où le vendeur baisse le prix ou rate la vente.
  • Ils se mettent à stresser tellement que ça se voit sur les expressions faciales. Ca s’entend dans les mouvements de respiration, et l’intonation de la voix. Ce qui engendre une objection et/ou un refus de dernière minute car les neurones miroirs indiquent à votre client qu’il est urgent d’attendre.

D’autres commerciaux encore se serviront des bonnes techniques de vente, mais les utiliseront au mauvais moment. C’est à dire quand ils voient le client hésiter, réfléchir… ils se précipitent et lui proposent :

  • De lui offrir des bonus incitatifs s’il passe tout de suite commande. Cette technique de closing est bonne dans certains cas. Mais elle diminue la marge et la rentabilité de l’entreprise. Et à ce stade, rien n’indique que le client n’aurait pas commandé le produit sans elle.
  • D’offrir une réduction sur le prix du produit s’il passe immédiatement commande. L’inconvénient est le même qu’avec la technique de closing du « Bonus incitatif »
  • De commander immédiatement car le produit est rare et peut ne plus être disponible ensuite. Ce n’est pas vraiment le bon timing. Le client risque de penser que c’est parce qu’il hésite que vous lui parlez de la rareté du produit ; ce qui va l’amener à ne pas vous croire (force de résistance à la décision).

Au lieu de vous servir immédiatement de telles techniques commerciales, utilisez plutôt la simple question ouverte « Que fait-on ? ».


Comment utiliser cette technique de closing ?


Une fois que vous avez passé avec succès toutes les autres étapes de la vente. Une fois que vous êtes parvenu au stade de la conclusion de la vente, demandez simplement et tranquillement à votre client « Que fait-on ? » sans stress et sans a priori.

Car les « croyances limitantes » impactent 84% des gens en situation de vente comme je l’explique dans les 21 compétences des meilleurs vendeurs au monde.

Cette technique commerciale de closing est redoutable pour plusieurs raisons :

  1. Si vous faites partie de ceux qui ont du mal à demander clairement au client de passer commande, elle vous permet de suggérer la commande sans vous sentir embarrassé
  2. Votre client comprend – sans que vous l’ayez brusqué – qu’il est temps de finaliser / passer commande
  3. S’il n’a plus aucune inquiétude, aucune préoccupation, il évitera de continuer à réfléchir sans cesse, à hésiter. Il passera effectivement commande.
  4. S’il en a une, il en parlera. Ce qui vous permettra de faire sortir « le lapin du chapeau » et de résoudre le point bloquant pour déclencher immédiatement le closing de la vente.

Bien sûr, en lieu et place de « Que fait-on ? », si vous n’êtes pas à l’aise avec la tournure, vous pouvez être plus subtil et demander : « Où en êtes-vous dans votre réflexion / prise de décision ? Comment puis-je vous aider à prendre la bonne décision ? »

Le but étant de donner la parole au client pour avancer au même rythme que lui. Tout en sortant de l’incertitude laissée par un long silence…

Si la réponse de votre prospect n’est pas celle espérée, creusez le point avec d’autres questions ouvertes. Traitez les éventuelles objections de dernières minutes et utilisez les accélérateurs décisionnels qui vont suivre pour conclure la vente !


2e technique pour conclure la vente rapidement : offrir des bonus incitatifs


Si votre client hésite encore à cause du produit / de l’offre / du prix, cela ne signifie pas forcément qu’il n’a pas l’envie / les moyens d’acheter.

Si votre client hésite encore, cela peut tout simplement vouloir dire qu’à ses yeux, le produit ou la solution proposée n’a pas assez de valeur en comparaison du prix qu’il doit payer pour en disposer.

Il y a donc 2 solutions pour conclure la vente et closer rapidement :

  1. augmenter la valeur perçue
  2. réduire le prix

Pour augmenter la valeur perçue par le client, servez-vous de cette technique de vente simple et efficace : offrir un bonus incitatif !


Comment utiliser cette technique de vente pour closer ?


Dans l’idéal, ce bonus doit être de grande valeur à ses yeux (et ne pas vous coûter grand-chose).

« Bonus de grande valeur » ne signifie pas forcément « Bonus au prix élevé ».

Un bonus de grande valeur, c’est un complément suffisamment utile au client pour qu’il accepte de payer le produit principal. D’où l’intérêt d’avoir réalisé une bonne découverte client au préalable afin de viser dans le mille lors du closing commercial.

Par exemple, si vous vendez des machines industrielles accompagnées d’une documentation technique / manuel d’utilisation, ne laissez pas votre client se débrouiller tout seul avec. Proposez-lui de livrer la machine montée, de monter la machine à sa place sur site, de le former gratuitement à son utilisation… s’il passe commande MAINTENANT !

Deuxième option, dans une logique de négociation efficace (si vous avez la marge de manœuvre nécessaire) vous pouvez vous attaquer à la réduction du prix tout en demandant des contreparties intéressantes pour vous / votre entreprise.


3e technique de closing : négocier une concession en contrepartie d’un achat immédiat


Ne vous contentez pas de rogner vos marges ! Un closing rapide, mais non rentable, n’est pas la solution

Réfléchissez encore une fois à la meilleure équation commerciale possible :

  • Analysez tout d’abord combien représente le deal (immédiatement / à moyen terme / long terme) ?
  • Quel est le potentiel de ce client (impact sur le CA / rentabilité / image de marque / potentiel de prescription) ?

Enfin, si et seulement si le jeu en vaut la chandelle, rentrez en négociation commerciale pour accélérer le closing ! 


Comment utiliser les techniques de négociation pour closer la vente ?


Demandez-vous ce qui pourrait faire pencher la balance et qui réduit le coût (réel ou psychologique) de l’investissement ?

  1. Facilités sur les conditions de règlements (étalement, augmentation du délai…)
  2. Garanties étendues
  3. Livraison offerte
  4. Echantillon / produit complémentaire offert
  5. Bon d’achat
  6. une réduction immédiate (en dernier recours)

Et comme toute concession nécessite une contrepartie. Profitez-en pour demander un engagement immédiat avec une signature à la clé pour verrouiller le closing de l’affaire.

Et si vous êtes habile en négociation, pourquoi ne pas demander une commande plus importante par la suite (stipulée dans le contrat), une clause d’exclusivité, etc.

Libre court à votre intelligence commerciale situationnelle !


4e technique pour closer une vente : jouer sur la rareté de l’offre et l’urgence


L’urgence et la rareté sont de puissants accélérateurs de vente en phase de closing commercial ! Mais la plupart des commerciaux utilisent ces accélérateurs décisionnels comme des vendeurs de tapis malheureusement…

L’idée de cette technique de closing, c’est de véhiculer le sentiment à votre client que :

  1. Vous êtes limité sur cette offre / ce produit
  2. Plusieurs concurrents sont déjà sur le coup et risquent de passer devant / voler la vedette
  3. Vous n’avez pas les capacités en interne de faire face au volume de commande actuel (ce qui entrainera du retard)
  4. Etc.

Les applications sont nombreuses. Mais ce qui est le plus important, c’est la réalité du ou des points soulevés. Il faut que vous réfléchissiez aux éléments qui pourraient légitimement vous permettre de jouer sur l’urgence et la rareté !

La crédibilité ne s’achète pas… elle se construit avec le temps.

Donc ne jouez pas avec le feu : n’utilisez pas cette technique de closing n’importe comment


Exemple commercial d’application pour closer une vente


« Mr X, je comprends que vous ne soyez pas dans l’urgence. Mais si vous désirez commencer et être opérationnel pour la rentrée en Septembre, nous n’avons pas vraiment de marge de manœuvre. Comme je l’ai évoqué avec vous, il faut prendre en compte le délai de mise en service de vos comptes qui se situe actuellement entre 3 et 10 jours ouvrés. C’est le délai minimum pour un paramétrage sur mesure. Donc avec les congés actuels au sein de nos entreprises respectives, il serait judicieux (par sécurité) de démarrer cette semaine. Qu’en pensez-vous ? »

Cette technique de closing doit être adaptée en fonction des produits et services, du cycle de vente, de la typologie des acheteurs… Mais le principe reste le même.

Cependant, voici quelques critères pour vous en servir efficacement en phase de closing de la vente :

  1. Votre justification doit être réelle et crédible. Sinon, vous vendrez une fois mais cette technique de closing ne marchera pas la prochaine fois. Car le client pensera que vous êtes, comme à votre habitude, en train de le bluffer.
  2. Votre offre ne doit pas être strictement comparable et disponible auprès de concurrents faciles à trouver ou à contacter.
  3. La motivation d’achat doit avoir suffisamment été stimulée durant les étapes précédentes du cycle de vente pour maximiser l’impact de l’accélérateur décisionnel.

Et pourquoi ne pas combiner ces techniques de closing dans vos ventes ?


Pour plus d’efficacité commerciale, rien ne vous empêche de combiner ces différentes techniques de closing en bonne intelligence commerciale situationnelle !

Ces techniques de closing sont assez connues, mais pourtant si peu appliquées avec tact et efficacité dans le quotidien commercial de bon nombre de vendeurs.

Alors, pourquoi ne pas en profiter ?

Un seul petit détail, au bon moment, dans le bon contexte, peut permettre d’accélérer la prise de décision en levant les derniers freins à l’achat.

N’hésitez pas à (re)tester ces 4 techniques de vente pour accélérer le closing des ventes en reprenant point par point cet article. Puis, en mesurant vos résultats commerciaux pour vous adapter.

Closer une vente n’aura jamais été aussi facile, vous allez voir …


Résumé des 4 techniques de closing commercial


  1. L’utilisation en bonne intelligence de question ouverte « Que fait-on »
  2. Les bonus incitatifs ciblés pour augmenter la valeur perçue
  3. La négociation d’une concession en contrepartie d’un achat immédiat
  4. L’utilisation des techniques de persuasion basées sur la rareté et l’urgence

Vidéos bonus pour closer une vente à coup sûr


Comment conclure une vente plus vite ?




3 erreurs à éviter en techniques de closing pour bien conclure la vente




A vous de jouer ! Car il ne suffit pas de savoir quand et comment conclure une vente pour devenir un bon closer

Il faut avant tout comprendre en profondeur les mécanismes psychologiques et mettre en pratique chaque technique de closing afin d’être en parfaite compétence inconsciente quand vous l’utilisez.

Vous ne vous sentez pas encore totalement à l’aise lors de la conclusion de la vente ? Pas de panique, voici quelques ressources supplémentaires pour monter en compétence …


Ressources pour approfondir les techniques de closing





comment convaincre et persuader

Envie de devenir un pro du closing commercial ? Apprenez quand et comment conclure la vente efficacement ! Découvrez comment conclure une vente étape par étape de manière fluide et naturelle. Et Augmentez votre taux de vente rapidement en utilisant les meilleures techniques de closing


Le closing commercial dans la vente, c’est le verdict du client


Vous avez des problèmes avec la conclusion de la vente ? Vous vous sentez parfois maladroits et mal à l’aise avec ce moment fatidique du closing commercial ? C’est normal. C’est le moment ou le client va rendre son verdict !

Stressant, n’est-ce pas ?

Voyons ensemble quand et comment conclure une vente avec une efficacité commerciale maximum. Ce qui va immédiatement se répercuter sur votre chiffre d’affaires !

Soyons francs, avoir peur de conclure (closer la vente) est un problème qui frappe une grande majorité de vendeurs. Or pour bien conclure la vente, il faut déjà oser prendre l’initiative d’essayer de conclure. C’est la première étape commerciale.

Bien sûr, le résultat de votre tentative de closing dépend de nombreux facteurs. Comme la bonne conduite des étapes de la vente précédentes : prise de contact, découverte client, une argumentation commerciale adaptée, déminage et traitement des objections, détection du bon moment et utilisation de la technique de closing appropriée

Mais ce qui est sûr, c’est que votre mental et votre psychologie commerciale jouent un rôle clé.

Je vous conseille donc d’ôter toute difficulté potentielle de votre cerveau avant d’y être réellement confronté. Car les barrières psychologiques représentent l’ennemi numéro 1 du vendeur en phase de closing commercial !

Soyez convaincu de la valeur ajoutée de votre offre commerciale, et des bénéfices que vous apportez au client.

Ensuite, travaillez vos compétences commerciales. Respectez l’ensemble des étapes du processus de vente. Et osez avancer sereinement vers la conclusion de la vente. Voila un cocktail relativement simple mais tellement efficace pour conclure la vente sereinement !


Une bonne psychologie commerciale conditionne 90% du closing


Pour gagner en confiance, travaillez la préparation commerciale de votre plan de vente aux petits oignons. Et n’improvisez pas !

Ensuite, osez aller au bout tout simplement. Faites vous violence (si besoin) pour aller jusqu’au bout de l’entretien commercial quoi qu’il arrive. Et vous constaterez que bon nombre de peurs infondées disparaîtront lors de la signature de vos prochaines ventes…

Je n’ai pas dit que toutes les ventes seront couronnées de succès. Mais ce qui est sûr, c’est que celui qui ne tente rien n’obtient rien. Car 100% des gagnants au loto ont tenté leur chance !

Commençons maintenant par l’identification du moment opportun pour conclure la vente. Il y a 6 interrupteurs à actionner pour pouvoir songer à closer une vente.


Que faire avant de pouvoir conclure une vente ?


1. Avant de closer la vente, le prospect doit avoir le désir d’acheter


Le désir d’achat est primordial ! Sinon, vous avez surement loupé une étape de la vente et vous n’êtes pas parvenu à susciter en lui le désir de possession ou d’utilisation du produit / service. Pour minimiser les pertes en closing commercial, je vous conseille donc de revoir en détail les étapes de la vente en détail ici si besoin.


Exemple de phrases à utiliser en closing commercial

Sur une échelle de 1 à 10 : quel est votre envie de régler … / réussir à … ?


2. Avant le closing commercial, la confiance doit avoir été établie


Avant de closer une vente, le prospect doit avoir confiance en vous, et en ce que vous représentez (produits, services, entreprise, image de marque…). Le manque de confiance dans la relation commerciale est fatal. La peur et le doute font fuir le client lorsqu’il est temps de concrétiser et de formaliser l’achat. Assurez-vous donc au travers des questions ouvertes que le client a confiance.


Exemple de phrase pour conclure la vente

Quel est votre degré de confiance en nous pour arriver à … / obtenir… ?


3. Le prospect est conscient de la valeur avant la conclusion de la vente


C’est un impératif ! Le prospect doit avoir compris (et perçu) la valeur de l’offre commerciale (les bénéfices clients), notamment au niveau des avantages exclusifs. C’est pour cela qu’il est essentiel de reformuler, de poser des questions de validation à chaque étape de la vente, avant de passer à la suivante. C’est ce qui permet d’impliquer et d’engager votre interlocuteur étape par étape dans le cycle de vente pour éviter les objections commerciales de dernières minutes.


Exemple de phrase de closing commercial

Qu’est-ce qui vous fera dire que vous avez fait le bon choix si l’on se projette dans 6 mois / 1 an ?


4. Le prospect doit pouvoir justifier sa décision après la conclusion de vente


Le prospect doit pouvoir justifier son achat après la conclusion de la vente par des raisons valables et logiques devant d’autres personnes (conjoint, patron, collaborateur, investisseur, etc.). Une vente forcée peut rapidement devenir caduque. Vous devez par conséquent lui mâcher le travail, en lui fournissant les arguments clés capables de justifier son choix. S’il doute des répercussions, et qu’il n’est pas convaincu, c’est perdu d’avance !

La vente éphémère n’est pas une solution viable…


Exemples de phrases pour conclure une vente

  • Ce produit va vous apporter un rendement sécurisé de X% pour sécuriser vos actionnaires. Voila pourquoi je vous propose de …
  • Ce produit va vous permettre d’économiser 25% en un an sur votre facture d’électricité et d’augmenter votre budget vacances en famille. Voyons comment c’est possible, et voici une documentation pour expliquer cela à votre femme par la suite ...

Tout cela permettra de verrouiller l’acte d’achat avec des raisons valables (que le client pourra reprendre telles quelles), et un engagement total du client. Ceci permet d’éviter les retours et les changement d’avis. Car vous savez probablement que la loi autorise un délai de rétractation… donc autant éviter cela.


5. Le prospect est décisionnaire / il peut conclure la vente


Si votre interlocuteur n’est pas le véritable décisionnaire, alors inutile de chercher des techniques de closing commercial car vous aurez beaucoup de mal à conclure la vente sur l’instant. Vous risquez de perdre votre temps. Assurez-vous donc qu’il a le pouvoir de décision finale. Et si ce n’est pas le cas, demandez-lui précisément quel est le circuit de décision (qui sont les parties prenantes ?) et demandez à rencontrer le véritable décisionnaire afin d’éviter les intermédiaires.


Exemple de phrases pour avancer vers le closing commercial

  • Comment se prennent les décisions dans votre organisation ?
  • Si tous les feux sont au vert à l’issu de cette entretien, qui d’autre serait susceptible d’intervenir dans la prise de décision finale ?

6. Toutes les objections sont traitées avant la phase de closing


Plutôt que de forcer la vente et d’utiliser des techniques de closing à tout va, vérifiez que le prospect a bien obtenu une réponse satisfaisante à toutes les objections sincères (fondées ou non fondées). Je vous invite à revoir cet article sur le traitement des objections ci-besoin. Il ne faut laisser aucune objection sous couvert, même si vous avez peur de ne pas savoir y répondre. Une objection cachée représente un frein à l’achat qui surgira d’une manière ou d’une autre en phase de closing.


Exemple de phrase pour closer la vente

A ce stade, qu’est-ce qui pourrait encore nous empêcher de travailler ensemble ?


Une fois ces 6 interrupteurs validés, ce n’est plus vous qui vendez, mais le prospect qui achète !

Il vous montrera probablement de lui-même qu’il est prêt, qu’il est convaincu, et qu’il est mûr pour passer à l’étape suivante. C’est la concrétisation de son achat et la finalisation de la vente.

Nous en venons donc à l’analyse de ces fameux signaux d’achats, qui est vitale en phase de closing commercial


Quels sont les signaux d’achat pour savoir quand conclure la vente ?


Les signaux d’achats sont clés quand il s’agit de conclure la vente. Car si vous êtes entraînés et attentif, ils vous permettront de ne pas réaliser les deux erreurs majeures en entretien commercial :

  1. Tenter une technique de closing trop tôt, lorsque le prospect n’est pas prêt et qu’il subsiste des freins à l’achat !
  2. Une conclusion de vente trop tardive, au risque de faire durer la phase d’argumentation et de perdre la vente par lassitude du client potentiel qui s’impatiente…

Les 5 signaux d’achats à détecter pour savoir conclure une vente


Cette liste n’est pas exhaustive. Mais c’est un bon début pour améliorer votre capacité à closer la vente au bon moment dans l’entretien commercial.


1. Une communication verbale / non verbale favorable


  • Un hochement de tête,
  • Gestuelle / attitude ouverte,
  • Prise en main du produit
  • Une respiration hésitante

Tout cela communique à la place du client : il se projette avec le produit / service ! Invitez-le à s’exprimer en utilisant une de ces techniques de closing commercial


2. Des questions de détail sur l’offre commerciale


  • Est-ce que cela va me permettre de faire … ?
  • Quelle est la différence entre ces 2 modèles / options ?
  • Le produit est garantie combien de temps ?

Ces questions prouvent encore une fois que la décision est prise. Mais qu’il reste 1 ou 2 petits détails à régler avant de concrétiser l’affaire… Rassurez-le, et inviter-le à conclure la vente maintenant !


3. Une réflexion sur l’utilisation du produit a posteriori


  • Après la formation initiale, en combien de temps vais-je pouvoir être autonome ?
  • Au niveau du support technique, en combien de temps vous intervenez quand il y a un problème ?
  • Si on installe la machine ici, est-ce qu’il y aura assez d’espace pour l’entretien ?

Si le prospect vous interroge sur ce qu’il se passe après l’achat, cela veut dire qu’il se projette. La vente n’est donc plus qu’une formalité ! Tentez donc de finaliser de finaliser la vente.


4. Un long silence hésitant


Un long silence suite à la réponse aux objections, ou à l’énonciation d’un des arguments clés que vous avez mis en avant, indique le moment de concrétiser l’affaire.

Imaginez-vous avec un arbre à fruits : les fruits sont mûrs et à 2 doigts de tomber tout seul… Le vent pourrait presque les faire tomber d’ailleurs. Il vous suffit de toucher la branche, de la secouer tout doucement pour que le fruit soit à vous !

Un long silence doit donc être interrompu à votre initiative pour vérifier si le fruit est mûr.

C’est tout l’art du closing commercial.


5. Une invitation à rentrer en négociation commerciale


  • Et si j’en prend 2, 3, 5… 10, combien vous me faites ?
  • Si je paye comptant, pouvez-vous rajouter ceci à ma commande ?
  • Et avec l’engagement sur 1 an, qu’est ce que j’y gagne ?

Si le prospect cherche à négocier, cela montre qu’il est intéressé. Mais qu’il veut vous tester ou être sûr d’obtenir le maximum de votre part (la meilleure offre possible).

(Pour approfondir le sujet, je vous recommande de lire le best-seller Amazon : Les Clés de la négociation Commerciale avec sa formation vidéo bonus pour négocier comme un pro au quotidien.)

Nous avons donc vu dans cet article quand et conclure la vente. Mais aussi quel est le moment opportun pour amorcer les techniques de closing commercial. Maintenant, ils se peut que vous souhaitiez approfondir les techniques de conclusions de vente afin de savoir conclure la vente plus vite et plus souvent. Voici donc nos ressources pour devenir un closer professionnel.


Ressources sur le closing commercial



Formation pour savoir conclure la vente


Pour prendre un raccourci et savoir conclure une vente plus vite, plus souvent, et plus efficacement… découvrez nos formations au closing commercial :



6 techniques de closing commercial

Savoir conclure la vente efficacement et rapidement n’est pas à la portée de tous ! Qu’est-ce que le closing commercial ? Quelles sont les meilleures techniques de closing pour conclure une vente ? Voici 6 techniques pour closer une vente à coup sûr…


Pourquoi des techniques de closing pour conclure la vente ?


Il y a bien évidement un timing à prendre en considération dans l’acte de vente pour le closing. C’est pourquoi il convient d’être réceptif à la communication verbale et non verbale du client afin de savoir QUAND conclure la vente. C’est de l’intelligence commerciale situationnelle

Vient ensuite la question du COMMENT conclure une vente efficacement et rapidement !

Soyons franc, une fois les signaux d’achat détectés, il faut stopper l’argumentaire de vente et résister à l’effet de surargumentation pour se concentrer sur le closing de la vente. C’est à dire la transformation effective du prospect en client !

Sinon, la conclusion de la vente n’est absolument pas garantie… Bon nombre de vendeurs trébuchent en dernière ligne droite.

Cela revient à arrêter de dribbler quand vous êtes tout seul en face des cages. Et à tirer efficacement pour marquer le but sans faire de fioritures.

Pour ce faire, il existes des techniques de closing afin d’accélérer la conclusion de la vente. C’est à dire des techniques de vente spécifiques à la phase de conclusion qui permettent de raccourcir les délais de prise de décision du client.


Qu’est ce que le closing commercial d’une vente ?


Le closing commercial de la vente c’est le passage à l’acte du client. C’est le moment précis de reprendre les commandes de l’entretien client en invitant le client potentiel à conclure la vente de manière formelle.

Il existe aujourd’hui pléthore de techniques de closing des plus simples au plus loufoques. Il existe même des ouvrages dédiés au sujet comme le livre Conclure la Vente de Michaël Aguilar.

Mais nous allons ici être pragmatique et aller droit au but… car comme le dit cette citation que j’affectionne particulièrement :


Je n’ai pas peur de celui qui connait mille coups et qui les a pratiqué une seule fois. Je me méfie par contre de celui qui connait un seul coup, en l’ayant pratiqué mille fois.

Bruce Lee

6 techniques de vente pour réussir son closing commercial


Voici notre short-list de techniques de vente dédiées au closing dans lesquelles vous êtes libre de piocher en fonction de votre niveau commercial et de vos préférences…


1. Conclure la vente avec une proposition directe


Visualisez un arbre à fruit qu’il convient de secouer tout en douceur afin de vérifier si le fruit est mûr et tombe tout seul !

Au lieu de sonder la branche de l’arbre, c’est le client que vous allez interroger en phase de closing sans passer par 4 chemins. D’où le nom de cette technique de closing : la proposition DIRECTE.


Exemple de closing commercial


  • BtoC : « Je vous propose maintenant de finaliser / passer commande. Qu’en dites-vous ? »
  • BtoB : « Et si nous concrétisions tout ça en rédigeant le contrat ? »

2e technique de closing : la fausse alternative


Cette technique de closing donne l’illusion du choix au travers une formulation simple. Les 2 propositions conduisant in fine au même résultat : la réalisation de la vente ! Simple et relativement efficace encore une fois.


Exemple commercial de cette technique de closing


  • BtoC : « Préférez-vous partir sur le modèle blanc ou le noir ? Avec options ou sans options ? Souhaitez-vous régler en 3 fois ou bien au comptant?»
  • BtoB : « Que fait-on pour la livraison et la mise en place : mardi ou mercredi ? »

3e technique pour closer la vente : l’affaire conclue


Comme son nom l’indique, cette technique de closing consiste à projeter le client dans la l’utilisation / possession du produit ou service pour lui permettre de visualiser tous les bénéfices qu’il retire de son achat. Ceci afin d’accélérer la prise de décision par anticipation.

Il faut bien évidement que tous les points bloquants et autres objections commerciales aient été levé au préalable…

Car la conclusion de la vente ne peut intervenir que quand il n’y a plus de forces de résistance à la décision.


Exemple commercial en phase de closing de vente


  • BtoC : « Vous allez voir… cet appareil photo est génial ! Quand vous allez l’essayer durant votre prochaine sortie, postez vos photos sur le groupe facebook de la marque. Il y a de nombreux lots à gagner pour récompenser les meilleurs clichés. »
  • BtoB : « Ecoutez, voici ce que je vous propose : prenons rendez-vous dés maintenant pour vérifier le stock restant à la fin de l’opération promotionnelle. Et s’il y a des invendus, ce dont je doute, je vous les reprends sans frais. Cela vous convient ? Signez ici ! »

4. La plus fluide des techniques de closing : le bilan


Cette technique de closing consiste à clarifier le discours commercial en synthétisant d’un coté l’ensemble des arguments clés et des bénéfices clients que le prospect a lui-même validé au fil de l’entretien commercial.

Et si jamais il subsiste un point bloquant, vous allez demander au client d’arbitrer. En lui rappelant auparavant ce qui est le plus important pour lui à date (par rapport à ses objectifs, et ses priorités…).

Si vous avez bien recueilli et identifié les besoins et motivations par ordre de priorité, vous connaissez déjà la réponse. Vous allez juste aider le client à en prendre conscience. Le bilan fera donc pencher la balance de votre coté afin de closer la vente avec fluidité.


Exemple en situation de closing commercial


  • BtoC : « Si je récapitule, vous souhaitez un smartphone léger qui tient dans la poche de votre fils, avec grand écran, une belle résolution photo, et à moins de 300€ ? La meilleure option, c’est donc celui-ci… regardez, qu’est ce que vous en dites ? »
  • BtoB : « Ecoutez, si j’ai bien compris votre cahier des charges : il vous faut un logiciel CRM visuel et simple d’utilisation, qui se synchronise avec vos autres logiciels métiers, et qui ne prendra pas 1 mois à implémenter comme celui que vous avez actuellement… c’est exact ? Je vous propose donc une démo du logiciel XYZ pour 3 raisons qui me semblent parfaitement adapter à votre demande … 1. C’est … 2. En plus… et 3. c’est le seul à … alors, qu’est ce que vous décidez ? »

5. Closer la vente à coup sûr avec la technique de la dernière objection


Encore mieux qu’un jeu d’échec, cette technique de vente est d’une efficacité commerciale maximum. Il s’agit d’engager le prospect dans le closing avant de traiter la dernière objection justement. Ainsi, vous pouvez verrouiller le timing de la prise de décision sans être confronté à une liste d’objections commerciales interminables…


Exemple d’application de cette technique de closing


  • « Je pense que nous avons fait le tour Mr Bernard, avez-vous une dernière interrogation ? ». Cette première étape vous permet de garder la main et de faire surgir les derniers points bloquants.

Ensuite, la deuxième étape vous assure une transition douce pour conclure la vente avec un engagement du client :

  • « C’est un point important, vous avez raison de le mentionner. Si je suis à même de vous apporter satisfaction sur ce point, êtes vous disposé à vous engager dés maintenant sur une commande test ?»

6. L’inversion des rôles pour transformer le client en vendeur


C’est l’une des techniques de closing les plus participatives. Demandez au client potentiel de vous fournir lui même les éléments qui vont permettre de le convaincre !

Ainsi, une fois les bonnes informations recueillies, vous n’avez plus qu’à procéder à la conclusion de vente naturellement. Vous êtes sûr de viser dans le mille avec un focus sur ce qui intéresse réellement le prospect.

Et la bonne nouvelle, c’est qu’il ne va pas vous contredire si vous êtes en mesure de lui apporter satisfaction sur les points évoqués. Les principes de psychologie sociale d’engagement et de cohérence entreront en ligne de compte pour closer la vente en douceur.


Exemple de closing commercial


  • « Mr Bernard, je dois vous avouer que je suis à cours d’arguments. A titre informatif, pourriez-vous me dire quels sont les éléments, les avantages, les bénéfices qui seraient en mesure vous faire prendre une décision maintenant ?« 

Ensuite, une fois toutes les cartes posées sur la table :

  • « Ecoutez, je suis ravi de vous l’entendre dire ! Il se trouve justement que notre produit répond spécifiquement à… il n’y a donc plus de raisons d’hésiter, n’est ce pas ? »

Résumé pour faire un closing efficace


Le point le plus important c’est d’oser inviter votre interlocuteur à conclure la vente. Rappelez-vous toujours que 100% des gagnants au Loto ont tenté leur chance !

Il est important de décrypter les signaux d’achat pour savoir quand procéder à une tentative de conclusion de la vente.

Et pour finir, nous avons passé au crible 6 techniques de closing pour savoir conclure la vente efficacement. Elles sont à utiliser en fonction du contexte et de vos affinités avec ces techniques commerciales :

  1. la proposition directe
  2. fausse alternative
  3. l’affaire conclue
  4. le bilan
  5. technique de la dernière objection
  6. l’inversion des rôles.

Vous êtes maintenant parés à développer votre taux de transformation prospect / client avec une approche professionnelle, pragmatique et efficace. Tout est une question de degré de compétences, de préparation et d’entraînement…


Ressources pour améliorer ses techniques de closing et de vente


Vidéo : 3 erreurs à éviter lors du closing de la vente





Articles complémentaire pour mieux closer une vente



Formation closing : savoir conclure la vente comme un pro


Envie de prendre un raccourci pour savoir conclure la vente comme les pros ? Vous ne souhaitez pas perdre de temps avec toutes les dernières techniques de closing à la mode qui nous viennent tout droit du marché américain, et qui ne fonctionnent pas (ou peu) en France ? Découvrez nos formations closing pour aller droit à l’essentiel et savoir conclure la vente naturellement, plus vite et plus souvent !



technique de conclusion de vente

Vous souhaitez booster vos ventes, vendre plus et plus vite avec des techniques de closing testées et éprouvées sur le terrain ? Dans cet article, nous allons passer au crible 3 techniques de conclusion de vente incontournables dans l’action commerciale. Que ce soit par téléphone, email, terrain ou encore dans un tunnel de vente… ces accélérateurs de vente boostent le closing.

Une vente tient parfois à peu de choses, pas vrai ? Parfois, il s’agit d’un ou deux détails qui font pencher la balance de votre côté…

Comme le dit si bien Jeffrey Gitomer : « S’ils vous aiment, s’ils vous croient, s’ils ne mettent pas vos paroles en doute, et s’ils vous font confiance… alors, ils achèteront peut-être. ». Mais vous en conviendrez, cela n’est pas suffisant ! Tout professionnel de la vente qui se respecte a horreur des « peut-être »… pas vous ?

Alors, au risque de bousculer certaines croyances populaires, je vais me permettre de vous rappeler 2 choses essentielles avant de rentre dans le vif du sujet :

  1. OUI, c’est bien le vendeur qui fait TOUTE la différence entre le succès d’une vente et un échec commercial ! Sinon toutes les multinationales auraient déjà licencié leur force de vente au profit d’une boutique en ligne e-commerce.
  2. OUI, il s’agit souvent d’un détail qui permet d’emporter l’adhésion du client. Et de manière assez fréquente, ce détail n’est pas dû au hasard : c’est une technique de conclusion de vente.

Accompagnez des commerciaux en clientèle, et vous constaterez que c’est souvent grâce à l’utilisation d’une technique d’influence ou de persuasion qu’un vendeur arrive à faire la différence au moment du closing. Car conclure la vente reste un véritable savoir-faire.

Maintenant que le décor est planté, je vais vous présenter 3 accélérateurs de vente vous permettront d’augmenter drastiquement votre chiffre d’affaires dès lors que vous parviendrez à les utiliser en bonne intelligence commerciale !

Comment accélérer la conclusion d’une vente ?


Chaque technique de conclusion de vente que je vais partager est un accélérateurs de vente en phase de closing et non une formule magique. Il faut bien avoir conscience qu’il n’existe pas de recette miracle pour savoir comment conclure une vente à coup sûr.

Pour être efficace, ces techniques de closing commercial nécessitent que le travail ait été bien fait en amont durant chaque étape de l’entretien commercial  :

Ce n’est qu’une fois que le client a été convaincu que ces techniques de conclusion de vente peuvent opérer efficacement en faisant pencher la balance de votre côté ! D’où la notion d’accélérateurs décisionnels… vous me suivez ?


3 techniques de conclusion de vente pour accélérer le closing


Allez c’est parti, analysons ces 3 techniques de vente basées sur les mécanismes d’influence et persuasion


1. La perception contrastée facilite le closing


Miller a démontré en 1976 qu’un prospect / client est plus enclin à accepter une offre s’il a préalablement été exposé à une proposition commerciale très nettement supérieure. Qu’est ce que cela veut dire ?

L’utilisation de ce principe consiste à présenter deux offres commerciales lorsque vous vous trouvez en phase de conclusion de la vente (closing).

  1. La première doit être réaliste, mais volontairement surdimensionnée. Cela peut être en termes de prix, de quantité, de délai… à vous de voir.
  2. La deuxième proposition commerciale doit être parfaitement adaptée à votre prospect.

Attention, il s’agit d’un accélérateur de conclusion et non d’une technique de vente miracle pour faire avaler un prix démesuré pour un produit ou une prestation médiocre. Je le répète, cette deuxième offre doit être réaliste, et répondre spécifiquement aux besoins, attentes et motivations d’achat décelés chez votre prospect, pour avoir plus d’impact.

L’effet est garanti (et prouvé) !

Votre deuxième proposition commerciale rencontrera beaucoup plus de succès que si elle n’avait pas été précédée par la première offre. Vous en doutez encore ?

Voici une illustration du principe :

Prenez 3 verres d’eau : chaude, froide et tiède ! Trempez votre doigt dans l’eau chaude, puis ensuite dans l’eau tiède. Celle-ci vous semblera froide !

Maintenant, faites l’inverse. Trempez votre doigt dans l’eau froide, puis à nouveau dans l’eau tiède. Elle vous paraît chaude cette fois-ci.

Et pourtant… il s’agit pourtant de la même eau ! Étonnant n’est ce pas ?


Exemple de cette technique de conclusion de vente


Un agent immobilier commencera par exemple par faire visiter un bien supérieur aux attentes (niveau de standing, surface, emplacement, etc.) dépassant le budget. Puis, il présentera ensuite un second bien en parfaite cohérence avec les critères d’achats du client.

Le second bien sera ainsi mieux perçu et apprécié que si la visite avait démarré directement par celui-ci. Ce qui permettra de faciliter le closing en proposant une offre d’achat pour bloquer le bien.

Et grâce à cette technique de conclusion de vente le pourcentage de clients prêts à s’engager rapidement augmente nettement.


2. La rareté accélère la conclusion de la vente


Le principe de rareté est vieux comme le monde. Tout ce qui est rare parait plus intéressant ! Il s’agit de la théorie de la réactance psychologique mise en avant par Jacques Brehm en 1961. De quoi s’agit-il exactement ?

Cette théorie explique la réaction d’un individu face à une perte d’autonomie ou de liberté.

En clair, lorsque nous perdons une partie de notre liberté, nous éprouvons un profond désir de préserver nos privilèges, nos acquis. Avez-vous remarqué par exemple comme nous attachons toujours plus d’importance lorsque nous perdons quelque chose qui nous était acquis ?

C’est le même principe lorsqu’un objet se raréfie. Nous réagissons instinctivement envers ces forces contraires en ayant plus de désir pour cet objet.

Vous comprenez maintenant pourquoi les industriels utilisent à outrance les séries limitées sur des produits de grande consommation ainsi que les quotas durant les périodes de promotion commerciale.

Vous souhaitez vérifier par vous-même ?

Prenons un exemple simple et applicable rapidement. Imaginez que vous ayez un client en face de vous en entretien de vente, qui manifeste un intérêt pour l’un de vos produits, mais qui hésite encore… Dites-lui qu’il vous reste seulement 3 exemplaires en stock sur ce modèle, dont 2 qui sont déjà réservés ! Demandez-lui s’il souhaite bloquer la vente et être l’acquéreur du dernier modèle ? Observez ensuite sa réaction…

Ça peut paraître gros, mais tout est dans l’art et la manière de l’amener. Vous aurez encore une fois beaucoup plus de chances de conclure la vente immédiatement !

Attention ! Je ne vous ai pas dit d’inventer de la « fausse » rareté…

Voici mon conseil : soyez honnête et étique si vous souhaitez durer dans la vente. Car la crédibilité ne s’achète pas. Demandez-vous plutôt comment jouer sur le principe de rareté avec éthique et utiliser cette technique de de conclusion de vente en bonne intelligence commerciale.


Exemple d’application de cette technique de conclusion de vente


Lorsque je travaillais pour le groupe Heineken Entreprise en circuit grande distribution, voici par exemple comment je mettais à profit ces techniques de vente dans ma stratégie commerciale

Nous avions régulièrement des quotas d’outils et de moyens opérationnels terrain à placer (animations commerciales, kits PLV, balisage rayon, etc.). Ces moyens opérationnels terrain (M.O.T. pour les connaisseurs) ne rencontraient pas toujours un grand succès auprès des distributeurs (il faut le dire 😉).

De nombreux commerciaux avaient donc du mal à placer leurs quotas en point de vente. Ce qui donnait lieu à une bourse aux échanges au sein de la force de venteEn ce qui me concerne, je récupérais systématiquement les quotas des autres pour atteindre un objectif simple : développer ma part de marché secteur.

Comment je m’y prenais ?

C’est simple. Je téléphonais à mes plus gros clients (toujours en compétition) sur la zone de chalandise, un par un, pour leur expliquer que j’avais une super opportunité à leur présenter ! Au premier, j’expliquais que j’allais contacter ensuite les points de vente concurrents et que je lui avais réservé l’offre en premier, car j’appréciais notre collaboration (ce qui était vrai).

Pour les suivants, j’expliquais que les points de vente X et Y (ses principaux concurrents) avaient déjà été contacté. Je leur faisais un point à date sur la situation : X a déjà signé le bon de commande, et Y doit revenir vers moi dans la journée (en toute transparence). Puis je leur annonçais qu’il restait donc un quota de X animations / balisages / M.O.T. !

Pour terminer, je leur disais simplement que la balle était dans leur camp s’il souhaitait en profiter…

Et je peux vous assurer par les résultats que j’ai obtenus qu’il s’agit d’un puissant accélérateur de décision ! C’est une technique de conclusion de la vente à absolument maîtriser.


3. La pression du temps permet de booster les ventes


En 1986, Bechtold, Naccarato et Zanna ont mis en évidence que dans l’urgence, l’instinct prend le pas sur la réflexion ! Comment cela se traduit concrètement ?

L’urgence nous éloigne d’un examen attentif de la situation et nous conforte dans nos opinions préexistantes. D’où l’intérêt que le travail avec votre client ait été bien fait en amont de l’entretien de vente.

Ce principe est simple, mais redoutablement efficace pour conclure la vente !

Vous voulez un exemple ?


Exemple commercial de cette technique de conclusion de la vente


Prenons le principe des promotions commerciales. Quel que soit le secteur d’activité et le circuit de distribution, vous observerez systématiquement un pic de vente le dernier jour. C’est bizarre, n’est pas ? 😄

Quand l’offre commerciale va bientôt expirer, les derniers sceptiques se décident et passent à l’action afin de ne pas passer à côté !

Testez et observez les résultats…


Le cocktail détonant rareté + pression du temps pour conclure plus de ventes


Pour encore plus d’efficacité commerciale, vous pouvez utiliser la combinaison de ces 2 accélérateurs de vente. Cela va véritablement rendre vos offres irrésistibles aux yeux du prospect !

Vous pouvez vous inspirer des techniques de vente utilisées en grande distribution, dont l’efficacité n’est plus à prouver :

  • Lancement d’un nouveau produit à 50% de réduction immédiate sur une quantité limitée à 1000 exemplaires durant 3 jours
  • Format spécial d’une marque phare (que l’on ne retrouve généralement pas en fonde de rayon) mis en avant sur le catalogue de la semaine
  • Produit de grande consommation avec 20% sur la carte fidélité uniquement le jeudi
  • Etc.

En octobre, chaque année, il y a ce que l’on appelle l’anniversaire (pour chaque enseigne de distribution). C’est un festival d’offres commerciales très intéressant à analyser si vous souhaitez décrypter les accélérateurs de décision par vous même…

Comme je vous le disais, ces 3 techniques de conclusion de vente ont faites leurs preuves. À vous de les tester, et de vous les approprier. Si vous les maîtriser, nul doute que vous obtiendrez plus de réussites commerciales et qu’il deviendra plus facile de closer une vente !

J’insiste encore une fois sur le fait que la malhonnêteté ne paye pas à long terme. Alors, soyez éthique dans vos pratiques commerciales ! C’est la clé du succès commercial, et tous les PROS de la vente vous le confirmeront 😉


Techniques de vente pour approfondir le closing



Formation Closing : Savoir Conclure la Vente


Envie de muscler vos techniques de conclusion pour conclure la vente plus vite et plus souvent ? Découvrez la formation closing : savoir conclure la vente ! Il s’agit d’une formation commerciale à distance 100% en ligne pour vendre plus + vite et + souvent ! NB : pour une formation en entreprise (équipes de vente) cliquez ici >>



 

qu'est ce que le closing

Qu’est-ce que le closing ? Comment devenir closer ? Quelles sont les techniques de closing commercial ? C’est ce que nous allons voir ici…

Le closing client est considéré par la plupart des gens comme la compétence commerciale la plus importante qu’un professionnel de la vente puisse acquérir. Car chaque client est différent et nécessite une approche différente.

Closer un client fait partie intégrante des affaires et le succès de vos efforts en dépend. Le closing client est un risque, mais c’est un aspect qui rend le processus de vente intéressant. Ainsi, beaucoup de vendeurs sont désireux d’innover d’une manière ou d’une autre. En développant un large éventail de techniques de vente, vous serez en mesure d’adapter votre approche pour maximiser votre taux de réussite.

Dans cet article, nous examinerons tout ce que vous devez savoir sur les techniques et méthodes de closing les plus populaires et les plus efficaces. Et comment les utiliser pour que vous puissiez clôturer davantage de ventes.

Qu’est-ce que le closing ?

Le closing client est le processus qui consiste à obtenir l’engagement d’un client potentiel à acheter votre produit ou service. En d’autres termes, le closing est l’étape finale d’un processus de vente.

Le processus de closing se compose de trois étapes :

  1. La première phase est la présentation de la proposition du vendeur, qui conduit à répondre aux questions du prospect ou des prospects et à établir une relation de confiance.
  2. La deuxième phase est la conclusion de la vente, au cours de laquelle le prospect accepte d’acheter votre produit ou service sous certaines conditions.
  3. La troisième phase, appelée post-closing, consiste à assurer le suivi du prospect pour vérifier qu’il est satisfait de son achat et qu’il en retire de la valeur.

Le rôle crucial du closing dans le processus de vente

Le closing, ou la conclusion d’une vente, est l’étape décisive du processus commercial où le prospect devient client. Il s’agit du moment clé où toutes les stratégies de vente doivent converger pour transformer l’intérêt du client en un engagement concret.

Le succès du closing repose sur la capacité du vendeur à identifier et à exploiter les signaux d’achat, à répondre aux dernières objections et à utiliser des techniques de closing adaptées. Une approche efficace du closing permet non seulement de finaliser la vente de manière fluide mais aussi de renforcer la relation avec le client.

Par conséquent, maîtriser les techniques de closing est essentiel pour tout professionnel cherchant à améliorer ses performances commerciales et à augmenter son taux de conversion.

Quel est véritablement le rôle du closer ? En quoi consiste le métier de closer ?

Comme nous l’avons déjà mentionné, le rôle du closer est d’aider le client à prendre sa décision d’achat. Par conséquent, le closer doit être le dernier point de contact avec le client.

Il doit ainsi être en mesure de répondre aux questions et de résoudre les problèmes que le chargé de clientèle ou le commercial lambda n’est pas toujours apte à résoudre.

Ce n’est donc pas étonnant que le poste de closer soit généralement réservé aux vendeurs et commerciaux les plus expérimentés et aguerris d’une entreprise.

Les personnes qui ont comme métier le closing se doivent de guider le prospect ou le client tout au long du processus de vente et de déterminer ce qu’il doit faire. Mais attention, le closing ne concerne pas uniquement les prospects.

Le closer, le sauveur pour tout processus de vente ?

Le closer peut avoir comme tâche de faire des appels à froid pour solliciter de nouvelles affaires. Mais pas que ! Le closer peut travailler avec des clients existants pour conclure des ventes exceptionnelles.

Quel que soit son rôle, c’est à lui de conclure toutes les affaires qui se présentent à lui en faisant appel à ses compétences interpersonnelles, à sa connaissance des produits et services et à ses bonnes vieilles méthodes de closing.

Et justement en parlant de méthodes, le closing nécessite un ensemble de stratégies. Vous l’avez compris, le closer doit avoir certaines compétences et qualités.

Pourquoi le closing est-il une compétence indispensable pour les commerciaux ?

Le closing est une compétence indispensable pour tout professionnel de la vente car il détermine la capacité à convertir les prospects en clients payants. Un closing réussi ne se limite pas simplement à obtenir un accord ; il s’agit d’optimiser chaque interaction pour aboutir à une conclusion positive.

En maîtrisant les techniques de closing, les commerciaux peuvent non seulement surmonter les objections et finaliser les transactions, mais aussi bâtir une relation durable avec leurs clients. Le closing efficace est souvent le résultat d’une compréhension approfondie des besoins du client, d’une communication persuasive et d’une approche stratégique.

C’est pourquoi investir du temps et des ressources dans le développement des compétences en closing est essentiel pour améliorer les résultats commerciaux et atteindre les objectifs de vente.

Les compétences à avoir pour réussir dans le closing

La clé d’un bon closing réside dans l’intelligence commerciale situationelle. C’est à dire la capacité de trouver les bons arguments, traiter les objections et communiquer la valeur du produit au client, et ce, de manière habile. Dès lors, l’aptitude à closer un client combine plusieurs compétences commerciales :

Capacité d’adaptation

Le closer doit savoir s’adapter à chaque client, avec son contexte particulier, ses besoins et ses motivations profondes. Il n’y a pas deux ventes identiques. Donc, le succès réside dans la capacité du closeur / closeuse à être un caméléon…

Etablir une relation de confiance

Cette compétence est primordiale lors du closing commercial. Elle permet de créer un climat favorable à la vente et d’engager le client jusqu’à la fin de la transaction. Selon le client, la vente peut durer d’un jour à plusieurs semaines, dépendamment de la valeur du deal. Il est donc important que le closer reste en contact avec le client à tout moment pour conclure la vente.

Faire preuve d’assertivité

Le closer doit savoir quand saisir le bon moment pour influencer le client et mener à bien la vente. La propension à communiquer la valeur du produit au client, et à la lui faire valider, sont des critères décisifs pour une vente réussie. Le closing doit viser à résoudre les problèmes et doutes du client pour l’amener à acheter. Pour cela, il convient de faire preuve d’assertivité commerciale pour accompagner le client dans sa prise de décision…

La capacité de trouver une solution gagnante pour les deux parties

Il arrive que le closer se retrouve dans l’obligation de faire des concessions pour convertir le prospect en client. Bien entendu, il ne faut pas céder tout et n’importe quoi sans obtenir de contreparties…

Ainsi, avec des techniques de closing adaptées, le closer doit trouver une solution win win comme on dit. Le client obtient alors la valeur du produit / service, et l’entreprise obtient de l’argent ou la signature du contrat.

Un bon sens de la négociation

Quand les techniques de vente ne suffisent plus, il faudra trouver des solutions et négocier dans l’étape du closing. Une bonne négociation a toute son importance pour augmenter les taux de transformation. Elle aide à clarifier les besoins du client potentiel, à discuter des conditions et des avantages, et à répondre avec brio à certaines objections bloquantes.

Pourquoi avez-vous besoin de méthodes et techniques de closing ?

Les méthodes de closing sont extrêmement utiles dans le domaine de la vente et dans le monde des affaires. Admettons-le, le plus grand adversaire de tout commercial et entrepreneur est l’inertie.

Par ailleurs, si vous transférez le choix entre les avantages et les inconvénients au client, il choisira la voie de la facilité. Et cela peut ne pas être bénéfique pour votre business.

Au lieu de laisser votre prospect dans sa zone de confort, challengez le avec bienveillance pour l’aider à sortir du statu quo.

Par conséquent, même si vous avez bien fait votre travail et que le client pense que votre produit / service est la meilleure option, ou une bonne affaire pour lui, vous avez besoin de lui donner une sorte de « coup de pouce pour conclure ».

Si vous ne faites un bon closing, le client est plus susceptible de remettre son achat à plus tard et de changer d’avis ultérieurement.

Vous trouverez ici nos meilleures techniques de closing >>

Closing : les étapes pour aboutir à la réussite

La meilleure façon de closer un client est de cibler les personnes qui sont déjà à la recherche de votre produit / service ou qui ont pris la décision d’acheter. La prospection digitale apparait comme la solution idéale pour remplir la base de données de toute entreprise et l’agenda de l’équipe commerciale en prospects de qualité.

Les liens entre prospection commerciale et closing

Au lieu d’attendre que votre infopreneur / l’entreprise qui vous emploie vous transmette une liste de prospects, vous pouvez, en tant que business developer, mener également une campagne de prospection commerciale sur les différents canaux existants aujourd’hui.

Vous serez sûr d’obtenir des prospects de qualité qui seront utiles pour l’augmentation de votre taux de closing et ainsi de votre taux de vente.

La relation entre prospection et closing est plus étroite qu’on ne le pense. Plus vous générez des prospects bien qualifiés, plus vous avez de chances d’obtenir des rendez-vous et de réussir votre closing.

Le setting : la phase intermédiaire

Après l’obtention des prospects de qualité, place à la phase de setting ! Ce terme se définit comme un rendez-vous d’une dizaine de minutes pour qualifier vos prospects et obtenir un rendez-vous de closing. La période où vous appeliez des prospects qui n’ont jamais entendu parler de votre produit ou service est désormais révolue.

Grâce au setting, vous pouvez obtenir des rendez-vous closing avec des prospects qui ont manifesté un intérêt pour votre produit. Soit par le biais d’une souscription à votre newsletter ou par la demande d’information supplémentaire concernant une formation…

Notez que lors du setting, vous ne pouvez pas vendre un produit ou un service de valeur. À ce stade, votre principal objectif est d’obtenir un rendez-vous de closing bien qualifié afin d’amener le prospect à acheter ou à signer.

Les erreurs à ne surtout pas commettre lors du closing

Un bon commercial ou entrepreneur a des attentes élevées en matière de performance ; c’est pourquoi des solutions et des techniques spécifiques de closing ont été développées au fil des années. Voici pour commencer les erreurs à ne surtout pas connaître lors de la phase de vente.

1. Vendre des caractéristiques au lieu d’un effet réel

Il est incroyable de constater que certains, principalement les spécialistes du marketing, croient réellement que les consommateurs achètent un produit parce qu’il présente des caractéristiques désirables. Ils énumèrent donc sans relâche ces caractéristiques dans l’espoir qu’au moins l’une d’entre elles suscite l’intérêt de l’acheteur.

En fait, les acheteurs sont avant tout intéressés par l’impact que l’achat aura sur leur vie ou leur entreprise. Ainsi, vous devez découvrir pourquoi le client veut votre produit et pas celui d’un autre. Et vendez le résultat attendu de l’achat, en utilisant les caractéristiques de votre produit pour justifier sa capacité à fournir ce résultat.

2. Être un peu trop familier

Que vous le vouliez ou non, dès que votre interlocuteur commence à vous percevoir comme quelqu’un qui « souhaite vendre quelque chose à tout prix », vous vous engagez dans une bataille difficile pour gagner sa confiance.

Et dans ces circonstances, il n’y a rien de pire que d’essayer de le convaincre par la flatterie et la lèche ou en essayant d’être un peu trop amical.

Restez digne et professionnel et n’allez pas au-delà des formules de politesse courantes, jusqu’à ce que vous gagniez réellement la faveur de la personne, ce qui peut prendre du temps.

3. Non-respect des accords

La triste vérité est que, pour les consommateurs, les personnes qui vendent sont des fraudeurs par défaut jusqu’à preuve du contraire. Construire une relation avec un client, c’est établir un degré de confiance qui permet de surmonter l’antipathie instinctive que la plupart des gens éprouvent à l’égard des vendeurs.

Ne comptez donc pas sur des indulgences si vous ne pouvez pas livrer ce que vous avez convenu avec le client. Un échec de plus et vous êtes hors-jeu. Donc, ne prenez que des engagements que vous êtes sûr de pouvoir réaliser à 100%.

4. Interprétez « closing » comme « achèvement imminent du processus de vente »

Il s’agit peut-être d’une confusion malencontreuse de terminologie, mais la plupart des entreprises et des entrepreneurs individuels perçoivent le closing comme la fin de toutes les actions. Rien n’est plus éloigné de la vérité que cette perception.

Le véritable travail commence lorsque vous concluez l’affaire.

En effet, c’est en ce moment que vous commencez à construire une relation client qui peut déboucher sur un partenariat à long terme. Et c’est bien plus facile et plus gratifiant que de conclure une seule affaire. Ayez donc toujours en tête un partenariat à long terme, et non une somme forfaitaire.

Par ailleurs, vous pouvez améliorer vos compétences en matière de communication avec les clients, apprendre à les séduire, les pousser à s’intéresser à vos offres complémentaires, etc.

Les questions approfondies nécessaires au closing

Pour identifier les besoins des clients potentiels et y répondre, il est nécessaire d’établir un contact direct avec eux et de leur poser des questions ouvertes. Certes, nous sommes à l’ère de la vente en ligne, mais vous devez faire en sorte de vous rapprocher du client au maximum, d’où le métier de closer.

Il est coutume de dire que pour augmenter les conversions il faut améliorer les convers(at)ions avec les clients…

Par exemple, vous pouvez les pousser à se dévoiler davantage sur leurs motivations à agir (ou à ne pas agir) en leur posant des questions auxquelles ils répondront de manière significative et pas seulement par oui ou par non.

De même, vous pouvez éliminer les objections susceptibles d’empêcher un achat en abordant ces préoccupations d’emblée. De cette façon, vous pouvez savoir si le client est prêt à acheter et s’il continuera à acheter le même produit. Par conséquent, n’oubliez pas de parler des avantages et bénéfices du produit / service à vendre.

Quand closer un client ?

Peu importe le degré d’optimisation de votre processus de vente, la phase de closing reste l’un des aspects les plus difficiles. Cela exige non seulement une approche stratégique, mais aussi une compréhension approfondie de l’état d’esprit du client.

Par ailleurs, dans de rares cas, le prospect aime déjà le produit ou le service proposé et est disposé à acheter immédiatement. Dans de pareils cas, le closing devient une formalité. Mais ce n’est pas tous les jours que l’on rencontre des prospects de ce type.

Bien au contraire, dans 80 % des situations vous aurez affaire à des prospects « difficiles » et un peu plus réticents qui auront besoin de connaître les moindres avantages et inconvénients de votre produit avant de sortir la carte. Et c’est là que le closing commercial devient plus intéressant.

Il faut avoir en tête que les clients, particuliers ou entreprises, aiment les produits qui peuvent apporter une valeur ajoutée à leur activité ou à leur vie. Cependant, il arrive que tous les avantages énumérés lors de la prospection digitale ne conduisent pas à une décision d’achat finale.

Dans ces cas-là, un closing minutieusement élaboré peut vous aider à conclure l’affaire et à faire avancer le processus de vente. Trouver les bons mots devient alors une condition sine qua non pour le convertir en client et le pousser à signer le contrat maintenant !

Le bon timing pour closer

Pour conclure une vente au bon moment, vous devez comprendre le client. Il faut savoir s’adapter au timing du prospect afin de s’inscrire dans le moment idéal pour qu’il achète votre produit ou service.

Tel un mentaliste, le closer doit étudier le langage verbal et corporel du potentiel client. En fonction de la manière dont il réagit aux différents arguments, le closer doit être en mesure de préparer à l’avance les objections et ainsi conclure l’affaire de la meilleure des façons.

Comment closer un entretien de vente commercial ?

Conclusion

En résumé, qu’est ce que le closing si ce n’est la bonne exécution de la dernière étape du cycle de vente. À l’image des arguments de vente puissants, le closing peut et doit amener votre prospect à la signature du contrat ou à l’achat du produit / service.

Pour conclure une affaire rapidement, il convient comprendre l’état d’esprit du client et sa volonté d’acheter, puis trouver les bons mots pour l’encourager à prendre une décision. Dès lors, il est primordial de bien comprendre et maîtriser les meilleures techniques de closing afin de conclure la vente en toute beauté.

Afin d’éviter d’oublier les différents scénarios possibles et les bonnes phrases, mettez en place un système de gestion de la relation client (CRM). Avec ce système, vous pouvez configurer des scripts de closing qui fonctionnent  pour les utiliser et surtout les adapter en fonction des prospects.

technique de vente additionnelle

Qu’est-ce que la vente additionnelle ? Quelle est la différence entre la vente complémentaire et la vente supplémentaire ? Quel est l’intérêt de la vente additionnelle pour un client ? Quand proposer une vente additionnelle ? Comment faire de la vente additionnelle ? Voila les questions auxquelles nous allons répondre dans cet article …

La vente complémentaire, supplémentaire ou croisée représentent un moyen simple et efficace pour développer ses ventes et son chiffre d’affaires ? Mais vous vous demandez peut-être comment faire pour vendre davantage sans agresser le client et sans passer pour un marchand de tapis. Alors, voyons quelle méthode de vente permet de réaliser des ventes additionnelles de manière fluide et naturelle.

Dans cet article, nous décryptons l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur les techniques de ventes additionnelles …


Qu’est ce que la vente additionnelle ?


Définition de la vente additionnelle


Expliquée simplement, la vente additionnelle c’est une vente que vous réalisez auprès du même client en plus de la vente principale, et ce, séance tenante la plupart du temps.

Il existe de nombreuses techniques de ventes additionnelles pour inciter un client à acheter des produits et services auxquels il n’avait pas pensé au départ. Par exemple, le cross-selling, l’up-selling et le down-selling sont autant de techniques marketing et commerciales qui permettent aux commerçants d’accroître leurs ventes et leur chiffre d’affaires rapidement.


Quelle est la différence entre la vente complémentaire et la vente supplémentaire ?


Il y a différents types de ventes additionnelles :

  • La vente supplémentaire, c’est un ou plusieurs exemplaires du même produit (exemple : 2 packs de bière avec une réduction)
  • La vente complémentaire, c’est un produit ou service qui accompagne bien le produit principal (exemple : machine café + dosettes)

Quelle est la différence entre down selling, up selling et cross selling ?


Il y a différentes techniques de vente additionnelle :

  • Cross selling : le cross sell ou la vente croisée permet de vendre un produit ou service supplémentaire ou complémentaire de gamme équivalente
  • Up selling : l’upsell consiste à proposer un produit / service plus cher que le produit initial pour monter en gamme et faire plus de marge
  • Down selling : Le downsell consiste à proposer une offre alternative moins chère quand un potentiel client a décliné une première offre

Cross selling : definition + exemple de vente croisée ou associée





Up selling : définition + exemples de vente additionnelle en upsell





Down selling : définition, exemples et techniques de vente de rattrapage





Pourquoi faire des ventes additionnelles ?


Les avantages de la vente additionnelle sont plus qu’évidents :

  • plus de chiffres d’affaires pour le même effort commercial
  • une valeur par client plus élevé
  • et un meilleur retour sur l’investissement fait pour acquérir le client.

Quel est l’intérêt de la vente additionnelle pour un client ?


Pour un client, il peut y avoir plusieurs intérêts à acheter un produit ou service supplémentaire ou complémentaire :

  • Faire une économie d’échelle (lorsqu’il y a un avantage économique)
  • Eviter de tomber en rupture (suivant la durée de vie des produits consommables)
  • Gagner en confort d’utilisation (ne pas avoir à acheter autre chose ailleurs)
  • Profiter d’une meilleure experience client (avec un produit ou service qui améliore le produit initial)

Quand proposer une vente additionnelle ?


Le meilleur moment pour faire des ventes additionnelles, c’est au moment de la vente principale, ou de préférence juste après.

Pourquoi ?

Parce que votre client venant juste d’acheter un produit chez vous, il est psychologiquement engagé dans une dynamique d’achat. C’est à dire ?

Il est dit « engagé » et cherche ce qu’il pourrait s’offrir en plus pour aller plus loin, mieux profiter de son achat ou le complémenter pour une meilleure expérience client


Exemple de ventes additionnelles


  • la coque de protection avec votre Smartphone,
  • la fixation sur le casque ou le poignet pour votre GoPro,
  • Une carte mémoire HD pour votre caméscope,
  • Le supplément popcorn à 1€ avec votre place de cinéma,
  • Une formation pour utiliser votre nouveau logiciel Saas
  • Etc.

Cette dynamique d’achat est un véritable levier de développement des ventes principalement basé sur la nature humaine ! Et si vous y prêtez attention, vous le remarquerez chez vous également lorsque vous êtes à l’achat.

Rappelez-vous votre dernière sortie, votre dernier achat sur Internet… Lorsque vous avez dégainé le porte-monnaie ou la carte bleue pour régler, il n’a jamais été aussi facile d’effectuer un second achat.

Pourquoi ?

Parce que le processus psychologique est derrière vous : vous avez déjà pris la décision d’acheter une fois. Les dés sont jetés. Le deuxième achat vous permet même de conforter et de justifier le premier dans certains cas.

Et la nature humaine aime « la cohérence » !

Tout ce que le vendeur a à faire quand nous sommes embarqués dans une dynamique d’achat, c’est de nous donner un petit coup de pouce. Comment ?

Tout dépend de 3 ingrédients : la préparation, la technique de vente additionnelle utilisée et un peu d’intelligence commerciale situationnelle !


Quel est le préalable indispensable à une vente additionnelle ?


Avant de réussir une vente additionnelle, il vous faut préparer le terrain avec un plan de vente adéquat…

Puis, commencez à réfléchir à des produits qui sont indispensables à l’utilisation du produit principal. Ou qui en sont complémentaires. On va les appeler produits additionnels !

Par exemple, imaginons que vous venez de vous acheter une voiture. Mais elle ne fonctionne pas toute seule : il lui faut de l’essence, de l’huile à moteur, de l’huile de boîte à vitesse, etc.

Un autre exemple de produits additionnels ?

  • Vous venez de vous acheter une robe. Il faut des chaussures qui vont avec, des bijoux qui vont avec…
  • Avec une imprimante, il faut des cartouches et du papier…
  • Et pour un lave vaisselle, il vous faudra du produit pour laver, des liquides d’entretien, des flexibles de rechange…
  • Etc.

Quelles questions se poser pour trouver de bonnes ventes additionnelles ?


  • Quels produits sont indispensables à l’utilisation de mon produit principal ?
  • Existe t-il d’autres produits complémentaires à l’utilisation de mon produit principal ?
  • Quels produits / services améliorent la satisfaction client et l’expérience d’achat ?

Maintenant, sachez que les produits indispensables à l’utilisation du produit principal se vendent beaucoup plus facilement que les produits complémentaires.

Pourquoi ?

Parce qu’une fois le produit principal payé, le client se dit qu’il est obligé d’acheter le produit indispensable à l’utilisation du produit principal. Donc autant le faire ici et maintenant… non ?

C’est cette pensée qui fait toute la différence dans l’achat additionnel !

Par exemple, si vous achetez une machine à café, il vous faut des dosettes ou du café soluble. Si vous prenez un appareil photo, il vous faut une carte mémoire, etc.

Vous voyez l’idée ?

Dans le cas du produit pour une vente complémentaire, le client peut en avoir envie. Mais il sait qu’il peut s’en passer au fond…

Pour faire la différence entre un produit complémentaire et un produit indispensable (à l’utilisation du produit principal), revoyez les exemples ci-dessus. L’essence, l’huile à moteur sont indispensables au fonctionnement d’une voiture. Mais les boucles d’oreilles ne sont pas indispensables au port d’une robe. Elles sont plutôt complémentaires.

Une fois que vous avez trouvé les bons produits additionnels, voyons maintenant les techniques pour réaliser des ventes additionnelles en toute simplicité…


Comment faire une vente additionnelle ?


Technique de vente additionnelle n°1 : la remise sur le prix du produit additionnel


Montrez à votre client qu’il fait une bonne affaire en achetant le produit additionnel. Pour cela, usez de cette technique de vente : offrez à votre client 10% ou 20% de réduction sur le 3e achat, proposez 3 produits pour le prix de 2, etc.

Dites-lui ce qu’il paierait s’il devait acheter le produit additionnel dans un autre contexte. Parlez-lui de ce qu’il va économiser en achetant tout de suite. Dites-lui que vous lui offrez cette remise parce qu’il vient de vous acheter votre produit principal.

Faites en sorte qu’il perçoive immédiatement le bénéfice : le gain / l’économie réalisée !

Mais attention, cette technique de vente additionnelle ne fonctionne que si la remise sur le prix est réelle

Une variante à la technique de 3 produits pour le prix de 2, c’est de dire « Je vous fais un cadeau si vous achetez 2 exemplaires de… ». 

En pratique, c’est la même chose.

Mais si « 3 pour le prix de 2 » fait penser à une réduction, « Un cadeau si vous en achetez 2 » fait penser à un… cadeau ; et les êtres humains adorent recevoir des cadeaux. Pas vrai ?


2e méthode de ventes additionnelles : faites des packages


Combinez d’avance produit principal et produits additionnels. Puis, proposez un prix d’ensemble. Veillez à ce que ce prix d’ensemble soit moins élevé que le prix de chaque article pris séparément.

  • Le 1er avantage en utilisant cette technique de vente additionnelle, c’est de donner l’impression de facilité au client : « Plus besoin de vous déranger à chercher des produits qui vont avec le produit principal. Ils sont déjà là. Tout ce que vous avez à faire, c’est de vous les procurer ».
  • Le 2e avantage, c’est d’éviter que le prix du package ne soit trop négocié. Exemple : « Monsieur XYZ, pris séparément, ces 2 produits vous coûteraient au total 1000 euros. Mais aujourd’hui, parce qu’ils font partie du package, ils ne vous coûtent que 900 euros. Vous bénéficiez donc d’une réduction immédiate de 100 euros ».

Après un tel argumentaire de vente, beaucoup de clients hésiteront à négocier vos offres commerciales ; ce qu’ils auraient tendance à faire si le produit additionnel n’était pas en package avec le produit principal.

Ils auraient une tendance naturelle à penser et demander : « J’achète plusieurs produits chez vous. Faites-moi une réduction sur celui-là ».

Mais le danger à utiliser les packages comme technique commerciale, c’est le risque de se tromper dans le choix des produits additionnels dont le client a besoin.

Faites donc attention ! Sélectionnez les bons et faites des tests… puis mesurez les résultats avant de valider le concept.

Pour cela, rien de plus simple : posez-vous les questions déjà évoquées au début de cet article…


3e technique de ventes additionnelles : informez le client des produits additionnels


C’est cette technique de vente additionnelle que les magasins et boutiques utilisent pour vous faire acheter toujours plus. À la caisse, ils placent des produits à implication financière faible : on les appelle les produits à achat d’impulsion.

Dans leurs rayons, ils placent les produits de façon à en suggérer l’achat au client.

Par exemple, dans un prêt-à-porter pour hommes, les chemises pourraient se trouver en haut du rayon, les pantalons au milieu, les cravates se trouveront près des chemises ; et les chaussures tout en bas.

C’est ainsi que vous les disposez sur votre corps ; et une fois que vous voyez cela dans un magasin, cela peut vous faire penser au fait que vous avez besoin d’un nouveau pantalon, d’une nouvelle paire de chaussures, en complément de votre chemise, etc.

Le merchandising a donc un rôle prépondérant dans la vente de produits additionnels !


Le merchandising pour suggérer la vente additionnelle ou croisée


Lorsque vous faites vos courses en grandes surfaces, vous retrouverez en tête de gondole du rayon alcools ou boissons gazeuses des chips et autres apéritifs salés. Sinon vous les retrouverez directement en cross merchandising ou dans des box présents au sol en extension de rayon, afin que votre regard se porte naturellement dessus, et vous fasse penser qu’un paquet de chips serait le complément idéal à votre boisson.

Et vous parviendrez au même constat dans tous les univers du magasin, y compris dans les zones promotionnelles (entrée de magasin et allée centrale).

Juste à côté de votre produit en promotion – que vous veniez chercher, car vous l’avez vu à -50% sur catalogue – vous retrouverez un produit complémentaire sans réduction. Vous le payerez plein pot.

Cette technique de vente additionnelle permet de facilement doubler ou tripler le chiffre d’affaires d’une opération commerciale, ou d’un rayon…

Si vous ne vendez pas en magasin ou en boutique, il vous suffit simplement d’informer vos clients que vous proposez des produits additionnels.

Par exemple, Amazon, Cdiscount, La Fnac vous proposent systématiquement des produits complémentaires avant, pendant l’achat ou après l’achat de votre produit.


Exemple de vente additionnelle supplémentaire ou complémentaire


Parfois, il s’agit simplement d’une mention informative « Les utilisateurs ayant achetés ce produit ont également sélectionné le produit Y … » ou alors d’une question directe « Souhaitez-vous réservez une voiture de location lors de votre séjour? ».

Un cabinet de formation informera le client qu’il fait également du coaching en complément de ses formations pour accompagner le client post formation ; et c’est une excellente façon de faire des ventes additionnelles.

Pourquoi ?

Parce que si le client apprécie ses séminaires de formation, il serait peu probable qu’il envoie ses collaborateurs se faire coacher ailleurs.

Le coaching devant porter sur le même sujet que le séminaire de formation, et le contenu des formations variant d’un cabinet à l’autre, le client préférera le faire réaliser par le cabinet qui a dispensé la formation.

D’autre part, ce client n’avait peut-être même pas envisagé un accompagnement pour faire suivre son personnel sur la durée. Le simple fait de le proposer peut déclencher la vente !

D’où l’intérêt de cette technique de vente additionnelle 😉


4e stratégie pour faire des ventes additionnelles : l’écoute active


On l’oublie souvent. Mais c’est en écoutant activement ses clients qu’on parvient à détecter leurs différents besoins, à les ramener à la surface, et à leur proposer des solutions adaptées. C’est l’une des meilleures techniques commerciales qui soient car elle fait fonctionner l’intelligence commerciale situationnelle.

Vous ne savez pas comment utiliser l’écoute active ? Voici une courte vidéo pour en tirer profit dans vos techniques de vente additionnelle :





N’ayez pas peur de découvrir les besoins de vos clients !

Même si vous ne vendez pas tous les produits qui vont le satisfaire, vous pouvez toujours trouver un partenaire commercial qui le fait, puis négocier vos commissions en tant qu’apporteur d’affaires. Pourquoi s’en priver ?

L’important, c’est la satisfaction de votre client, et la confiance qu’il va placer en vous (et en votre capacité à répondre efficacement à ses besoins).

Voilà plusieurs techniques pour réaliser des ventes additionnelles et développer votre chiffre d’affaires. Laquelle préférez-vous ? Lesquelles pourriez-vous utiliser dés demain ? Avez-vous déjà fait des ventes additionnelles par le passé ? Partagez votre expérience avec nous dans les commentaires ci-dessous 😉

Envie d’aller + loin ? Voici quelques articles complémentaires :


relance client

La relance client fait partie des actions commerciales stratégiques à ne pas négliger. Vous avez raté une vente et n’avez pas réussi à conclure l’affaire ? Tout n’est pas perdu… Découvrez comment préserver l’avenir et relancer un client intelligemment !


Comment relancer un client après un refus ?


L’art de la relance client n’est malheureusement pas maîtrisé par tous les commerciaux. Encore pire, certains vendeurs n’essayent même pas de relancer le client après un NON !

Vous n’imaginez pas la perte de business …

Nous allons donc voir que faire si malgré tous vos efforts : la vente n’est pas conclue. Et comment éviter de perdre de futures ventes (et un futur client) pour préserver l’avenir.

En effet, il arrive très régulièrement que le client ou le prospect nous dise NON !

Il va falloir vous y habituer, car la vente confronte plus qu’aucune autre activité à l’échec et au refus. Si les produits se vendaient tout seuls, on n’aurait pas besoin de vendeurs… n’est-ce pas ?

C’est pour cela que les relances clients sont indispensables


La vente commence quand le client vous dit NON


Le problème, si vous abandonnez au premier refus lors d’un entretien de vente, c’est que vous vous privez d’une grande majorité de clients potentiels :

  1. qui ne sont pas encore totalement convaincus
  2. qui veulent tout simplement vous tester
  3. vous mettre à l’épreuve pour obtenir un prix

Nous allons donc voir comment réagir face au refus d’un client

…et comment procéder intelligemment pour réaliser une relance du client selon les différents cas de figure commerciaux.


Comment faire une relance client après un NON conditionnel ?


Si c’est votre première tentative de conclusion de la vente (en savoir plus sur le closing >>), ce n’est pas le moment d’abandonner. Accrochez-vous et essayez d’obtenir quelque chose :

  1. Reprenez l’argumentation commerciale en changeant l’angle d’attaque. Car un client peut avoir plusieurs besoins et motivations profondes susceptibles de déclencher l’achat
  2. Vérifiez que cette objection client n’en cache pas d’autres, plus importantes…
  3. Vous pouvez également rappeler les critères de choix importants en utilisant la technique de la sélection, dont je vous ai parlé dans cet article.

Mettez-vous en tête que la conclusion de vente est une boucle perpétuelle jusqu’à que vous soyez confronté à un NON catégorique !

Maintenant, cela arrive. Donc, voyons justement comment relancer un client après un NON catégorique


Comment faire une relance client après un NON catégorique ?


Préservez l’avenir ! Perdre une vente ne veut pas dire perdre un futur client…

  1. Soyez bon joueur, partez dignement. Et remerciez votre prospect de l’intérêt qui vous a été accordé
  2. Faites part de votre regret à ne pas travailler ensemble. Et souhaitez que le choix effectué réponde aux attentes de votre interlocuteur

L’objectif est de déclencher un sentiment de doute et de regret tout en laissant la porte ouverte pour une future relation commerciale.

Vous pouvez également mettre le doigt subtilement sur un point sensible (au hasard, une des faiblesses du concurrent) pour jouer le rôle du bon conseiller commercial. Votre interlocuteur vous en sera reconnaissant le moment venu si vous l’avez aidé à percevoir une faille, un vice caché, un axe d’amélioration potentiel…

Vous ne serez plus considéré comme un commercial lambda. Mais comme un conseiller de confiance, un expert, et un hypothétique partenaire d’affaires. 😉

Mais ce n’est pas tout !

Proposez ensuite une nouvelle rencontre à moyen terme au cas ou les besoins évoluent. Ou pour faire le point sur le niveau de satisfaction client. Cela vous permet de laisser la porte ouverte à votre interlocuteur !

Souvenez-vous toujours que conserver un client est plus important qu’une vente forcée et inadaptée à la réalité du client en question.

Mieux vaut accepter un NON provisoire (ouvrant la porte à une relance client par mail / téléphone), plutôt que d’obtenir un OUI en « one shot » et de se griller définitivement auprès du client…

Il faut toujours réfléchir à la VALEUR CLIENT À VIE !

Maintenant, voyons quelques techniques concrètes pour relancer un client intelligemment


Quelles techniques de relance client utiliser ?


Voici quelques techniques de vente subtiles pour rester dans le paysage du prospect. Car vous devez toujours garder le contrôle en prévoyant des suites à donner à cet entretien de vente :

  1. Relance pour faire part des nouveautés, des innovations en termes de produits & services
  2. Relance pour tenir informé de la réglementation, de la législation (en fonction de votre secteur d’activité)
  3. Rappel pour répondre à une question restée en suspens durant l’entretien de vente parce que vous n’aviez pas la réponse
  4. Relance pour prendre connaissance de l’évolution des besoins et motivations
  5. Envoyer une synthèse de l’entretien de vente par écrit
  6. Envoyer une documentation complémentaire pour apporter de la valeur à votre prospect

Voilà, vous avez maintenant toutes les cartes en main pour ne plus laisser filer vos clients. Même lorsque vous n’avez pas réussi à conclure la vente à l’instant T, rien n’est perdu !

Vous avez le droit de perdre une vente, mais pas un futur client.

Misez sur du long terme en appliquant ces 6 techniques de relance client ! Et n’oubliez jamais, comme le disait Walt Disney: « la différence entre gagner et perdre, c’est souvent… ne pas abandonner ! »

Voici pourquoi nous vous proposons 3 techniques de relance commerciale téléphonique ou email pour boucler la boucle …


Vidéo complémentaire sur la relance client par téléphone / email





Pour aller plus loin, voici quelques articles complémentaires :

relances client

Selon une étude Hubspot, 44% des commerciaux abandonnent après la première relance commerciale. Or, 80% des ventes requièrent 5 relances après le premier rendez-vous client. Vous pouvez ainsi mesurer l’importance stratégique de la phase de relance commerciale dans votre processus de vente.

Nous allons voir ensemble 5 règles pour optimiser vos relances client ainsi qu’un outil d’aide à la vente indispensable pour transformer 2 à 3 fois plus d’affaires en cours !

Mais tout d’abord, commençons en amont du pipeline de vente pour boucher les fuites… et avoir moins de propositions commerciales en cours.


3 règles pour ne plus avoir à faire de relance client


Le plus simple pour éviter de courir après les clients en phase de relance, cela reste tout de même de transformer plus de ventes en R1 ou R2. Hormis dans les schémas de vente complexe (industrie, aéronautique, armement, BTP, etc.) une vente peut se conclure en 1 ou 2 rendez-vous.

Sinon, c’est probablement que vous êtes passé à coté de quelque chose…

Alors, voyons comment minimiser les relances client en augmentant votre taux de transformation !


1. Soignez votre plan de découverte client


Si vous avez besoin de relancer tous les clients, au-delà des statistiques évoquées en début d’article, c’est peut-être parce que vous n’avez pas réussi à découvrir leurs vrais besoins et motivations d’achat. Et que vous argumentez à côté…

Vous avez peut-être été trop rapide sur la phase de découverte. Avec des questions trop génériques et pas assez ouvertes… Si c’est le cas : voir la méthode QQOQCP.

Vous n’avez probablement pas mis le doigt sur les véritables déclencheurs décisionnels. Ou vous n’avez pas identifié le véritable décisionnaire. Et vous êtes en train de relancer la mauvaise personne… est-ce possible ?

Soignez donc votre plan de découverte.

Préparez-le minutieusement avec des questions ouvertes stratégiques, et administrez-le en prenant le temps nécessaire. Vous récolterez de nombreuses informations capitales sur votre prospect. Ce qui vous permettra de préparer un argumentaire de vente beaucoup plus pertinent qui fait vraiment réellement vibrer vos prospects. 😉


Exemples de questions à poser pour éviter les relances client stériles


  • Comment allez-vous prendre votre décision ?
  • Quels sont les critères de choix les plus importants pour vous ?
  • Qu’est-ce qui vous ferait dire que vous avez pris la bonne décision dans 1 an ?
  • Qui sont les parties prenantes dans la validation finale du projet ?
  • Pourquoi avez-vous envie de changer votre situation actuelle ? A quel point est-ce important pour vous ?

2. Développez un bon argumentaire de vente adapté au client


Si vous avez soigné votre plan de découverte, vous êtes en capacité de cibler précisément les besoins, attentes, et motivations prioritaires d’achat de votre prospect. Avec de telles informations, vous pourrez vous préparer à argumenter tel un sniper visant sa cible.

Vous saurez où appuyer pour stimuler l’appétit commercial de votre prospect et comment créer de la valeur à ses yeux pour co-construire la vente !

Appuyez-vous sur ses propos pour argumenter spécifiquement et conclure la vente. Ce qui vous dispensera des relances client …

Utilisez les différents types de reformulations et faites-le valider chacun de vos arguments pour être sûr de viser dans le mille. Telles sont les clés pour engager et impliquer le client afin d’avancer doucement, mais sûrement, vers la conclusion de la vente.

Vous minimiserez ainsi le nombre d’objections et les besoins de relancer le client. Car un client réellement convaincu achète immédiatement ou revient vers vous de lui-même pour concrétiser !

Vous devez probablement déjà avoir eu le cas ?


3. Impliquez le client dans votre stratégie de relance


Dans la mesure du possible, faites-en sorte que l’étape suivante du cycle de vente implique un effort de la part de votre prospect.

Par exemple, supposons que vous avez fini de présenter votre argumentaire de vente. Votre prospect, acheteur professionnel, vous dit alors qu’il va faire le point et synthétiser vos échanges à sa direction.

Ne vous contentez pas de lui dire : « D’accord ! Je vais vous envoyer un email contenant l’offre commerciale et un document récapitulatif ». Il pourrait vous répondre « Oui, parfait » juste pour se débarrasser de vous.

Dites-lui plutôt : « D’accord ! Dans ce cas, à quelle date prévoyez-vous de me donner une réponse ? Quand planifions-nous notre prochain entretien ? ».

Ou encore « Et si je rencontrais votre direction générale afin de leur présenter moi-même la formidable solution que nous avons élaborée avec une maquette ? Qu’en pensez-vous ? ».

Si votre prospect n’accepte pas de vous fixer un autre rendez-vous d’entretien, s’il reste vague, et vous dit : « Rappelez-moi à telle date », c’est qu’il y a peut-être un problème, non  ?

Dans ce cas, demandez-le-lui clairement : « Je sens qu’il y a doute. Pensez-vous en toute franchise que mon offre va intéresser votre direction générale ? ».

S’il vous répond « Non », vous avez le choix entre lui proposer une nouvelle offre ou… vous retirer.

Dans tous les cas, cela vous évitera de gaspiller les ressources de votre entreprise, votre énergie, et votre temps à relancer le client dans le but d’espérer conclure une vente qui ne viendra jamais.

Si vous vous servez efficacement de ces 3 clés, il y a de fortes chances que vous n’ayez pas besoin de relancer sans cesse votre client pour qu’il passe commande. Mais pour mille et une raisons possibles, il se peut que vous ayez besoin de les relancer. Les statistiques parlent d’elles-mêmes ! Alors, rentrons dans le vif du sujet…


Comment être sûr de réussir ses relances client ?


Limitez les relances, variez le discours, et multipliez les canaux


Tout d’abord, limitez les relances client. Autrement dit, ne relancez pas votre client des dizaines et des dizaines de fois juste parce que vous avez des objectifs commerciaux à atteindre. Ne le relancez pas parce que vous avez peur de perdre votre emploi commercial ou de terminer votre mois dans le rouge…

C’est une démarche désespérée. Votre prospect s’en rendra compte, se dira que votre produit ne se vend peut-être pas si bien, n’est peut-être pas bon, etc. Il commencera par se refroidir.

Ensuite, pour une bonne relance client, variez les canaux. Ne l’appelez pas sans arrêt sur son numéro de téléphone. Envoyez-lui également une brochure explicative / documentation complémentaire. Invitez-le à une journée “portes ouvertes”.

Dans le même ordre d’idées, évitez de tenir le même discours à chaque relance client : « Pourquoi vous ne décrochez plus ? », « Je vous appelle, mais ça sonne dans le vide ».

En lieu et place, changez le message à chaque fois et trouvez une bonne raison : une raison valable. Veillez à ce que toutes ces raisons concourent à un seul objectif. Celui de montrer à votre client que vous avez le produit qu’il lui faut.

Par exemple, après lui avoir envoyé un email récapitulant les avantages concurrentiels de votre offre, envoyez-lui un book de témoignages clients. Quelques jours plus tard, faites-lui parvenir une vidéo-démo de votre produit, etc.


L’outil indispensable qui facilite vos relances client


Il existe un outil permettant de suivre les ouvertures de vos mails de relance. Et de savoir combien de temps votre prospect a passé sur chaque contenu (document, vidéo, devis, contrat…). Et vous disposez ainsi d’informations stratégiques pour relancer au bon moment. Ce qui augmente le taux de closing.

Grâce aux alertes en temps réel, vous pourrez être sûr de faire votre relance téléphonique au meilleur moment (sans déranger). Puisque votre client potentiel est en train d’étudier votre proposition commerciale / contrat…

Découvrez ici comment optimiser vos propositions commerciales et vos relances avec Tilkee for Sales >>


Soyez intelligent, et patient dans votre stratégie de relance client


Évitez à tout prix de harceler votre client. Ne brulez pas les étapes, c’est la règle de base d’une relance client efficace. Si vous avez respecté les règles décrites ci-dessus, il n’y a aucune raison pour qu’un client intéressé ne vous contacte pas tôt ou tard. Avancez donc au même rythme que lui tout en lui tendant la main régulièrement…

Faites donc preuve de patience. Appuyez-vous sur des faits et sur les étapes précédentes du cycle de vente. Votre prospect a peut-être eu un contretemps qui l’empêche de passer tout de suite commande ; et il n’ose pas vous en parler. Il a peut-être eu un problème de famille. Soyez donc patient, tout en restant professionnel dans votre suivi client.

Oui, votre entreprise a besoin d’argent ! Oui, vous avez besoin d’argent ! Mais si vous lui envoyez sans cesse des relances et commencez par vous montrer trop insistant, il s’irritera peut-être. Et vous perdrez ainsi quelqu’un qui aurait pu devenir votre client dans quelques semaines ou quelques mois.


Quelle est la seule chose professionnelle à faire ?


Continuez à éduquer votre prospect en lui faisant parvenir des informations gratuites à valeur ajoutée, des échantillons, etc. n’ayant aucun rapport direct avec ce que vous cherchez à lui vendre.

Patientez… et alimentez votre vivier de prospects qui se trouvent en phase « relance » dans votre pipeline des ventes.

Cela peut sembler simpliste, et pourtant « la simplicité est l’ultime sophistication » comme le disait Léonard de Vinci !

Suivez à la lettre ces 5 règles de la relance client et il n’y a aucun doute sur le fait que vous concrétiserez nettement plus d’affaires dans les semaines à venir…


NB : Cet article a été initialement rédigé pour le Blog de Sparklane for Sales disponible ici https://www.sparklane-group.com/fr/blog/5-regles-a-suivre-optimiser-vos-relances-client/

Michaël Aguilar interview

Comment conclure la vente plus vite et plus souvent ? Le closing commercial est un art ! Et j’ai invité notre ami Michaël Aguilar à nous en parler puisque c’est justement le sujet de son dernier livre …


Comment conclure la vente plus vite et plus souvent ?


Interview de Michaël Aguilar au sujet de son dernier livre : Conclure la vente


Bonjour Michaël, je suis ravi de te retrouver sur le blog Technique de Vente pour la sortie de ton futur best-seller ! Pour ceux qui découvrent le blog et/ou qui ne te connaissent pas encore, peux-tu te présenter rapidement ?

En quelques mots, je suis :

  • Dirigeant depuis 1995 de Vendeurs d’Elite, spécialisé dans le conseil et la formation en vente et management commercial (www.vendeurs-elite.fr)
  • Auteur de 10 ouvrages sur la vente  et la motivation (dont le best-seller « Vendeur d’Elite » )
  • Conférencier international. Je propose 5 conférences très différentes pour motiver les vendeurs, booster la performance commerciale et accompagner la réussite de chacun. J’ai ainsi dispensé plus de 500 conférences en France et à l’étranger en 15 ans.
  • Maître de conférence à H.E.C. (mon cours porte sur les techniques de persuasion).

Pourquoi un livre sur le closing, l’art de conclure la vente ?


Après le succès de Vendeur d’Elite, Vaincre les objections des clients, et Les accélérateurs de vente, dans lesquels on pourrait penser que tout a déjà été dit sur le sujet, qu’est-ce qui t’a poussé à écrire « Conclure la vente » ?

La raison est que le sujet du closing n’a fait l’objet d’aucun livre, jusqu’à présent. On compte des centaines d’ouvrages sur la vente, mais aucun dédié spécifiquement à l’étape finale et cruciale de la conclusion !

D’ailleurs, dans mes formations, les équipes de vente m’interrogent tout le temps sur la façon la plus efficace de conclure la vente. Tous les vendeurs du monde se posent la même question : « comment augmenter mon taux de concrétisation ».

Au fil des années, j’ai accumulé tellement de techniques de vente, de méthodes et de ficelles que lorsque j’ai considéré avoir suffisamment de matière – et de temps ! – pour en faire un livre, je me suis lancé. Et j’ai mis 1 an pour l’écrire…


Pourquoi le closing est-il la bête noire des vendeurs ?


Selon toi, quelles sont les causes de ce problème avec le closing ?

Il y en a plusieurs, mais la plus importante est liée à la peur. Ou devrais-je dire, aux peurs :

  • peur d’essuyer un refus du client
  • peur de lui mettre trop de pression
  • la peur de conclure au mauvais moment
  • peur de passer pour un « vendeur »
  • peur de revenir au bureau « bredouille »

Et ce sont ces peurs qui empêchent de conclure la vente. En fait, la plupart des vendeurs attendent que le client achète mais ne concluent pas suffisamment…

Et lorsqu’ils essayent de conclure, ils sont parfois très maladroits. Des millions de vendeurs ne signent pas faute de savoir conclure. J’ai voulu les aider avec le meilleur des techniques de closing.


Que contient le livre « Conclure la vente » ?


Que va-t-on apprendre de nouveau et de différenciant dans « Conclure la vente » ?

Beaucoup de choses : des ficelles incontournables pour augmenter ses chances de conclure, à chaque étape de l’entretien de vente, des techniques de conclusion irrésistibles, comment répondre à l’objection « tueuse » au moment de la conclusion, à savoir « je vais réfléchir » ainsi que la façon de muscler son état d’esprit pour dompter ses peurs et/se remettre facilement d’un échec (inévitable dans la fonction commerciale).


Conclure la vente est une succession d’étapes


Finalement, on peut dire que conclure la vente, ça se prépare à chacune des étapes de la vente : ouverture d’entretien, découverte des besoins, argumentation, traitement des objections ?

Exactement. Permets-moi de te citer Benjamin Franklin : « Celui qui faillit à se préparer prépare sa faillite ».

La conclusion, c’est l’aboutissement de la vente, c’est l’étape finale du processus commercial. Et c’est la réussite de toutes les étapes qui auront précédé qui garantit les chances de conclure une vente avec succès.


La méthode DISC appliquée au closing commercial


Pour la seconde fois dans un de tes ouvrages, tu abordes la méthode DISC pour conclure la vente en fonction du profil de son interlocuteur. Cette méthode est-elle un facteur clé de succès aujourd’hui selon toi ?

J’en suis persuadé. J’ai adopté cette méthode de « profilage » du client qui permet de choisir la méthode de conclusion la plus efficace. Le choix de la méthode DISC est motivé par deux raisons : elle est efficace et surtout, elle est très simple à comprendre, apprendre et retenir.

Les vendeurs n’ont pas le temps de s’encombrer avec des outils compliqués pour augmenter leur efficacité. Les techniques de vente trop complexes sont vite oubliées. Léonard de Vinci disait « la simplicité est l’ultime sophistication ».


L’impact de la psychologie et du mental


Je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer que les deux derniers chapitres sont consacrés au mental et à la psychologie du vendeur. On y revient toujours et encore ?

Impossible de parler de conclusion sans évoquer les aspects mentaux. En effet, vendre, c’est échouer. Il n’y a pas un vendeur sur cette terre qui n’ait jamais échoué.

Et lorsqu’on échoue, c’est au moment de la conclusion qu’on le découvre…

Et à ce moment-là, le moral en prend toujours un coup. Certains ne s’en remettent pas, d’autres difficilement et d’autres encore sont déjà passé au client suivant tout en conservant leur enthousiasme.

Comment se remettre rapidement d’un échec ? Comment garder un mental d’acier qui rassure le client au moment d’acheter ?

Ce livre donne les clés pour y parvenir.


Une anecdote croustillante sur le livre conclure la vente


En parlant de qualités mentales, je crois me souvenir que cet ouvrage a failli ne jamais voir le jour ? Pourrais-tu partager avec nos lecteurs cette anecdote extrêmement inspirante ?

Oui, il y a 18 mois j’ai oublié mon manuscrit dans le TGV et ne l’ai jamais retrouvé malgré mes démarches auprès de la SNCF. J’avais écrit une centaine de pages et je ne les avais pas retranscrites au fur et à mesure, sur mon Mac.

J’étais complètement abattu et je n’avais plus le courage de reprendre le livre à zéro.

Quelques mois plus tard, en écoutant une émission à la radio, j’ai entendu une phrase magique de l’un des invités. Cette phrase m’a incité à reprendre mon travail aussitôt.

C’est fascinant, le pouvoir de certaines phrases, parfois.  Elle disait : « Dans la vie, il faut choisir entre deux douleurs : la douleur de l’effort ou la douleur des regrets. » J’ai choisi la douleur de l’effort… Et le livre a vu le jour !


Avant de nous quitter Michaël, as-tu d’autres actualités en ce moment à partager avec nous ?

Ma seule conférence ouverte au public aura lieu à Paris au Palais des Congrès de la Porte-Maillot,  dans le cadre du Salon des Micro-Entreprises. C’est le 1 octobre à 14h45. C’est une conférence décapante qui s’intitule : « Faites la différence, suscitez la préférence, distancez la concurrence ».


Une petite citation pour conclure en beauté ?

Le vendeur qui argumente et ne conclut pas est comparable au paysan qui sème et ne récolte pas.


Merci Michaël, excellente continuation à toi et à très bientôt !

Merci à toi, Victor, pour ta contribution à faire aimer notre fabuleux métier…


Comment se procurer le livre Conclure la Vente de Michaël Aguilar ?


Vous souhaitez augmenter votre taux de closing, conclure plus de ventes, plus vite et plus facilement ?

Procurez-vous le livre « Conclure la vente » de Michaël Aguilar en cliquant ici >>

Conclure la vente de Michaël Aguilar

closing commercial

Vous souhaitez améliorer votre technique de closing commercial ? Envie de conclure la vente plus vite et plus souvent ? Alors, il vous adopter les bonnes techniques de closing

Imaginez la scène suivante : vous réalisez plusieurs rendez-vous en BtoB. Vous avez répondu à toutes les questions de votre prospect, qui avait plutôt l’air emballé par votre proposition commerciale, mais les jours défilent, et la vente n’est toujours pas conclue. Cela traîne en longueur…

Lorsque vous comprenez enfin que quelque chose bloque la vente, il est déjà trop tard ! Silence radio, plus aucune nouvelle. Et même si vous insistez et que vous arrivez finalement à joindre le prospect au téléphone, il vous annonce qu’il a opté pour un produit concurrent, que le projet est décalé dans le temps, ou je ne sais quelle autre réponse type. Mais dans tous les cas, ce qui est sûr et certain, c’est que vous ne signerez pas avec ce client !

Frustrant, n’est-ce pas ?

C’est pourquoi nous vous proposons 7 questions clés en techniques de closing qui vont booster vos conclusions de ventes !


Quelles sont les meilleures techniques de closing ?


Le closing commercial est bien souvent un casse-tête pour les vendeurs et vendeuses, qui se retrouvent finalement dans une impasse commerciale.

Pourquoi le closing commercial fait-il si peur aux commerciaux ?

Parce que décaler l’acte d’achat au moment de conclure une vente revient bien souvent à perdre la vente. C’est la triste réalité pour bon nombre de vendeurs…

Il y a bien sûr des ventes complexes avec des circuits de décision à rallonge, c’est un fait ! Mais dans la plupart des cas, votre interlocuteur a les moyens de conclure la vente bien plus rapidement que vous ne le pensez ! Le problème ne vient pas des clients, mais du vendeur bien souvent.

Pour éviter cet écueil lorsque vous êtes en phase de closing, une seule solution – comme bien souvent dans les étapes de la vente – il faut poser des questions pour comprendre. Les questions en techniques de closing sont donc indispensables pour vérifier la cohérence des solutions proposées et faire fonctionner le principe d’engagement.

Il est très facile de passer à côté d’une vente parce que l’on est trop concentré sur l’offre, sur la phase d’argumentation, et pas assez sur le client, ses attentes et ses préoccupations (qui constituent des freins à lever). Les questions au moment d’effectuer la conclusion de vente sont donc un excellent moyen de :

  • faire surgir des objections commerciales, qu’il faudra traiter pour conclure la vente.
  • Vérifier la cohérence de l’offre à la demande en engageant le client dans le processus d’achat.

7 questions pour conclure la vente plus rapidement


Question closing 1 : cette solution répond-elle à vos besoins ?


Si vous avez bien pris le soin de recueillir l’ensemble des besoins et motivations du prospect au travers un plan de découverte efficace, alors il y a de fortes probabilités que la réponse soit OUI. Car vous aurez naturellement proposé une solution adaptée, que vous aurez justifiée point par point à travers un argumentaire de vente percutant.

Mais autant le vérifier pour en être sûr, non ?

Pourquoi prendre le risque que votre prospect ne soit pas d’accord avec tel ou tel argument ?

Votre solution satisfait-elle tous ses besoins d’ailleurs (par ordre de priorité) ? Même après avoir fait la meilleure argumentation commerciale possible, vous avez peut-être omis de vous arrêter sur une caractéristique, un avantage ou un bénéfice qui relève en fait d’un point crucial pour votre prospect.

C’est possible, pas vrai ?

Donc, assurez-vous de valider la pertinence et la cohérence de votre proposition commerciale au travers une simple question de contrôle qui vous permettra de lever le voile et de savoir où vous allez.

Si votre interlocuteur parait hésitant et n’est pas décidé à conclure le deal, vous pouvez également demander de manière alternative : « Y a-t-il un point important pour vous que je n’aurais pas traité ? »


2e question de closing : voyez-vous une bonne raison de ne pas faire affaire ensemble ?


Cette question pour closer la vente annonce très bien la couleur ! En effet, pourquoi retarder plus longtemps la décision d’achat si l’offre commerciale correspond en tout point à ce dont le client a besoin. Autant gagner du temps et éviter les tergiversations inutiles, même si cette question doit être posée avec tact et diplomatie.

Enfin, si le prospect a une bonne raison de ne pas signer, vous en aurez connaissance et pourrez traiter ce point bloquant qui vous était jusqu’alors inconnu !

Encore une fois, c’est un gain de temps dans le processus de vente et dans les derniers rebondissements du closing commercial


3e question pour closer une vente : comment allez-vous prendre cette décision ?


Chaque entreprise dispose de ses propres processus d’achats avec un circuit de décision qui lui est propre. Il est crucial pour vous de comprendre ce processus et d’identifier les parties prenantes (stakeholders) et les décisionnaires clés dès que possible.

Quelles que soit la technique de closing utilisée, c’est vraiment vital !

Car vous aurez hypothétiquement besoin d’influencer votre interlocuteur pour obtenir un rendez-vous et présenter votre projet aux véritables décisionnaires. Ce qui nécessitera d’adapter votre argumentaire de vente en fonction de l’identité des principaux acteurs et de leur profil comportemental (voir la méthode des couleurs DISC).

Mais encore une fois, le fait de poser la question et d’obtenir une réponse précise vous permet de garder la main et de ne pas naviguer à vue durant l’étape du closing…


4e technique de closing : quels éléments seraient susceptibles de vous convaincre ?


Cette technique de closing est basée sur l’inversion des rôles. Vous demandez au prospect de vous fournir les éléments qui vont définitivement le convaincre d’acheter.

Ainsi, vous êtes sûr de viser dans le mile une fois que vous aurez pris le temps de comprendre et de creuser sa réponse. Charge à vous ensuite d’effectuer une proposition chirurgicale avec les 2 ou 3 arguments commerciaux les plus adaptés à sa situation.

Là encore, cela peut dépendre du profil comportemental et des préférences psychologiques de votre prospect.

Pour aller plus loin, voir cet article sur le modèle HERRMANN « Vente Cerveau Total » >>


5e question en techniques de closing : avez-vous consulté d’autres personnes ?


Si votre prospect répond honnêtement à cette question, vous obtiendrez des informations clés pour revenir sur des points stratégiques de votre argumentation commerciale.

Et ce n’est pas tout !

Si vous connaissez bien la concurrence, vous aurez alors en tête les points forts et les points faibles des solutions concurrentes par rapport aux besoins actuels du client, ainsi que vos avantages concurrentiels exclusifs. C’est-à-dire ce qu’il ne retrouvera pas ailleurs, et qui répond spécifiquement à ses attentes.

Attention toutefois à ne pas tomber dans la critique stérile des concurrents. Cela jetterait le discrédit sur vous et vos solutions. Vous le savez probablement, mais cela produit souvent l’effet inverse lorsque nous cherchons à dénigrer. 

Faites donc preuve d’intelligence commerciale dans vos techniques de closing


Question closing n°6 : y a-t-il quelque chose qui vous empêche d’acheter aujourd’hui ?


Ce n’est pas parce que votre prospect s’est contenté jusqu’ici d’acquiescer et de ne rien dire frontalement qu’il n’a pas de préoccupations en tête : ces fameuses objections commerciales qui entravent la conclusion de la vente.

Cette simple question de contrôle permettra donc de faire le point en ouvrant la brèche vers l’expression d’un éventuel point bloquant. Vous pourrez le traiter en utilisant des techniques de traitement des objections classiques.

Sa réponse vous permettra également de vérifier que votre prospect est sérieux dans sa démarche d’achat. Ou si vous êtes juste en train de lui fournir des infos pour mieux négocier et faire affaire avec l’un de vos concurrents.


Technique de closing commercial n°7 : la force du silence


Un bon vendeur sait être à l’écoute (je parle d’une écoute active) et prendre des notes. Il est donc vital d’être à l’aise avec les silences. Car bien souvent, les vendeurs ont tendance à fuir le silence en meublant à tout prix et en tombant dans la sur argumentation. Ce qui noie le prospect dans un flot d’informations inutiles en phase de closing de la vente.

Prenez le contre pied et faites du silence votre meilleur allié pour conclure la vente !

Appréciez les silences dans l’entretien de vente. Laissez votre prospect se charger de meubler les silences lorsqu’il aura fini de répondre à une question. Car, comme nous l’avons évoqué la nature humaine a horreur du silence et chacun cherche à le meubler.

Donc, retenez-vous ! Et vous obtiendrez bien souvent d’autres informations très intéressantes pour conclure plus vite et plus souvent vos ventes


Vidéos complémentaires pour closer la vente plus vite


3 erreurs à éviter en techniques de closing





7 questions pour closer une vente + vite et + souvent





Ces techniques de closing vous permettront de lever les freins à l’achat, de ne rien laisser au hasard, et d’accélérer la prise de décision pour conclure vos ventes plus vite et plus souvent. Car améliorer son taux de conclusion en vente reste l’un des effets de levier les plus puissant avec un impact direct sur le chiffre d’affaires.

Vous souhaitez partager une technique de vente qui marche bien pour vous en phase de closing ? A vos commentaires ;)


mail de relance

De nombreux commerciaux hésitent à faire une relance client dans le but de conclure la vente. Ils ont peur de déranger leurs clients potentiels, de les irriter, de donner l’impression de mendier avec un mail de relance ou une relance téléphonique !

C’est votre cas ? Alors, sachez ceci : tant que cette hésitation va vous habiter, vous aurez beaucoup de mal à développer vos ventes. Tout simplement car relancer un client, c’est indispensable. Voyons pourquoi…


Pourquoi effectuer un mail de relance ou une relance téléphonique ?


La relance client par email et téléphone est devenue vitale face à la sur sollicitation des clients et à la tendance de fond qu’ils ont à procrastiner. A ce titre, il est bon de rappeler quels sont les 3 avantages à avoir un retour concret du client…


1. Relancer un client par mail ou téléphone, c’est savoir à quoi s’en tenir


Vous hésitez à faire une relance client par mail ou téléphone ? En réalité, vous avez peut-être peur d’entendre un client potentiel vous dire qu’il n’est pas ou plus intéressé par votre offre commerciale ?

Pourtant, vous ne devriez pas !

Car relancer un client par email ou par le biais d’une relance téléphonique, cela vous permet de ne pas émettre de supposition et de savoir très vite à quoi vous en tenir.

En sachant rapidement à quoi vous en tenir, vous allez :

  • Obtenir un levier d’action pour conclure une vente qui était en train de vous échapper
  • Evitez de gaspiller votre énergie (mentale/émotionnelle) et votre temps à espérer qu’un client « perdu » va acheter ; ce qui vous permet de vous concentrer sur des clients beaucoup plus intéressants pour vous.

Pour un commercial, sachez que l’énergie et le temps sont des ressources très importantes. Lorsqu’un commercial gaspille du temps, il se retrouve très vite à la fin du mois et constate qu’il n’a pas atteint ses objectifs commerciaux.

Lorsqu’un commercial gaspille son énergie à tenter de convaincre un client qui n’est pas prêt à acheter, il se sent émotionnellement et mentalement épuisé ; ce qui peut par exemple freiner ses envies de continuer à prospecter de nouveaux clients potentiels.

Il est donc toujours préférable et vraiment capital de savoir rapidement à quoi vous en tenir avec un prospect / client potentiel. Et ce n’est que l’une des choses qu’une relance client vous permet de faire. En voici une autre : booster vos ventes !


2. Faire une relance client systématique, c’est booster ses ventes


Vous savez, il y a de multiples raisons pour lesquelles certains de vos clients potentiels n’ont pas encore passé commande :

  • Ils n’ont tout simplement pas encore pris le temps d’y penser
  • Ils n’osent pas revenir vers vous
  • hésitation entre votre offre et celle d’un concurrent
  • Ils attendent que vous fassiez le premier pas pour rentrer en négociation
  • Ils n’ont pas encore tout le budget correspondant au prix de votre produit ou service
  • Il y a une partie de votre produit qui ne les intéresse pas (et ils ne sont pas prêts à payer pour elle)
  • Ils ne ressentent pas encore un besoin pressant de d’obtenir / de consommer votre produit
  • Ils vous trouvent trop cher (par rapport à la valeur perçu de votre proposition commerciale)
  • Des doutes sur le fait que votre produit/service peut vraiment satisfaire leurs besoins (et leurs motivations d’achat profondes)
  • Ils ne savent pas comment en parler de façon convaincante au décideur (leur direction, le conjoint, les enfaints…)
  • Ils sont carrément passés à autre chose (sur-sollicitation journalière) et vous n’êtes jamais revenu vers eux !!!

Bref, toutes ces raisons potentielles – mais bien réelles – constituent des obstacles à l’achat de votre produit / solution.

Simplement, ne comptez pas sur votre client pour être le premier à en parler. Car il a peut-être lui-même des blocages psychologiques qui l’empêchent de le faire.


Les raisons possibles qui font que vous devriez relancer les clients


  • Le client se dit que cela ne constitue pas une priorité actuellement. Vous vous en êtes peut-être rendu compte : quand l’être humain est surchargé de choses à faire, il a tendance à penser qu’il n’a pas le temps pour ceci ou pour cela. Les gens n’ont en général du temps que pour les choses pour lesquelles on leur met un peu de pression : les choses qui deviennent une priorité !
  • Il ne veut pas vous déranger ou trop vous en demander. Car, il considère que vous êtes une personne qui a d’autres chats à fouetter, et qu’il n’a pas le droit de vous sur-solliciter.
  • Il ne veut pas vous donner l’impression qu’il a vraiment besoin de votre produit. Car il a peur que cela vous pousse à en revoir les conditions tarifaires.

Toujours est-il que vous ne devez pas compter sur votre client pour relancer le débat.

C’est à vous de relancer par téléphone après un certain temps. C’est à vous d’envoyer un mail de relance pour lui rafraîchir la mémoire et / ou chercher à comprendre pourquoi il n’a pas encore acheté…

Ce n’est qu’une fois que vous avez compris l’obstacle, une fois que vous l’avez accepté, que vous pourrez le traiter. Comme n’importe quelles objections commerciales. Et votre client potentiel passera à l’achat, ou vous optimiserez tout du moins les chances qu’il le fasse.

Un exemple pour illustrer ces techniques de relance par mail ou téléphone ?


Exemple de relance client B to C


Supposons qu’une consommatrice se rende sur le site e-commerce de Tamaris pour acheter une paire de chaussures. Mais sa carte bancaire ne passe pas (raison : besoin d’un code pour las achats sur Internet / plafond mensuel dépassé…).

Alors, il y a de fortes chances que ce soit terminé. Les statistiques de paniers abandonnés le prouvent en tout cas…

Voici comment ne pas perdre la main, et faire une relance téléphonique.


Exemple de relance téléphonique


Si le process commercial dit que la force de vente doit systématiquement effectuer une relance téléphonique, alors peut-être que 10 à 60% des paniers abandonnés seraient récupérer avec un bon argumentaire de vente et des solutions adaptées (paiement par carte en plusieurs fois sans frais, par chèque, virement, paypal, contre-remboursement, etc.)


Exemple de mail de relance


Idem avec une relance par email automatique (la plupart des CRM et des outils de marketing digital le font) ou manuelle. Le fait de réexposer le consommateur à l’offre commerciale avec un message de vente adapté peut drastiquement augmenter le taux de concrétisation des achats.

Par exemple : un email avec pour objet « Que s’est t-il passé ? » ou « Encore 10mn pour profiter de l’offre spéciale XYZ » et dont le contenu invitera le prospect à passer à l’action pour finaliser sa commande.


Retargeting publicitaire


Encore une fois, le fait de réexposer la consommatrice à sa paire de chaussures sur d’autres sites web (via criteo, Google adwords, facebook ads, Instagram, et tous les réseaux partenaires) peut lui donner envie de concrétiser son achat d’impulsion initial après avoir été exposé 5 ou 6 fois à la pub…

Un autre exemple pour savoir comment relancer un client B to B par mail et téléphone ?


Comment relancer un client en B to B ?


Supposons que l’acheteur n’a pas renvoyé le devis signé ou le contrat de service parce qu’il a peur de se positionner sur l’appel d’offres en cours, et de parler de façon convaincante de votre solution Saas à sa direction.

Alors comment faire une relance client efficace ?


Relance par téléphone


Vous pourrez demander à votre contact au sein de l’entreprise de vous mettre en relation avec le ou les décisionnaires pour prévoir un call technique / une démonstration par webconférence durant lesquels vous pourrez effectuer un diagnostic commercial plus profond et influencer la prise de décision en cours.


Relance par mail


Vous pouvez également relancer avec un email de suivi en apportant de la valeur ajoutée (innovation technique, évolution de la réglementation, étude de cas, livres blancs…). Puis, en proposant différentes possibilités pour faire un point sur le dossier avec la direction et les utilisateurs de la solution.

Cela permettrait enfin de se démarquer des concurrents qui s’en sont arrêtés à l’envoi de la proposition commerciale sans faire de relance mail ou téléphone !


Une lettre de relance originale


Vous pourriez même envisager d’envoyer une lettre de relance avec un support de présentation papier, un échantillon, une démo sur cd, une revue qui parle de votre solution, un goodies d’entreprise, etc.

Libre à votre imagination, du moment que cela apporte de la valeur au prospect en lui permettant d’avoir des éléments supplémentaires pour influencer le circuit de décision.

Découvrons à présent une autre raison d’opérer des relances client par mail / téléphone / lettre / retargeting régulièrement…


3. Relancer un client par mail ou téléphone, c’est obtenir un feedback pour s’améliorer


Les relances client n’ont pas que pour avantage de booster ses ventes. Elles vous aident également à améliorer votre offre. Que ce soit au niveau du produit, de ses bonus, du prix, des conditions générales de vente, du discours commercial, etc.

Comment ?

Lorsque vous faites une relance téléphonique ou un mail de relance, analysez toujours attentivement les raisons pour lesquelles vos clients n’ont pas encore passé commande.

Si un certain nombre de clients évoquent au fil du temps les mêmes raisons, prenez cela pour une information stratégique. Remontez-la auprès de votre direction ou de vos équipes techniques. Et améliorez votre offre en conséquence.

En améliorant votre offre, vous vous assurez de faire plus de ventes à l’avenir. Bien sûr, il faudra mettre en perspective ce que ces améliorations vous coûtent et ce qu’elles vous rapportent.

Mais ce qu’il faut retenir ici, c’est que les relances client vous fournissent des retours d’information sur votre offre, votre processus de vente… Et vous permettent donc de réagir de la façon la plus appropriée en termes de développement business.


Comment relancer un client par mail ou téléphone au bon moment ?


Pour finir sur une touche plus opérationnelle, voici une vidéo expliquant quel est le meilleur moment pour faire un email de relance ou une relance téléphonique :





Comment faire un mail de relance professionnel ?





3 erreurs à éviter dans une relance téléphonique ou par email





Ces 3 bonnes raisons vous ont convaincu ? Vous avez à présent les stratégies de relance client et les outils nécessaires. Il ne vous reste plus qu’à passer à l’action : c’est à vous de jouer !

Systématisez la relance client dans votre processus de vente et votre quotidien commercial. Et puis observez vos résultats grimper en flèche …

Conclure une vente

Vous souhaitez savoir QUAND et COMMENT conclure une vente efficacement ? Et quelles techniques de closing utiliser ? Découvrez dans cet article comment gagner en efficacité commerciale lors de la conclusion de la vente…


QUAND ET COMMENT CONCLURE UNE VENTE ?


Nous allons aujourd’hui voir à travers des techniques de closing comment conclure une vente efficacement !

La peur de conclure est un fléau qui frappe de nombreux vendeurs… or pour bien conclure une vente, il faut déjà oser conclure, c’est un premier point !

Bien sûr, le résultat ne dépend pas uniquement de ce facteur. Il y a d’autres facteurs qui entrent en jeux comme la bonne conduite des étapes de la vente précédentes :

Mais ne vous inquiétez pas, nous allons voir tout cela ensemble…

Il y a effectivement beaucoup d’affaires difficiles à conclure suite à des ventes complexes ou à des négociations ardues. Mais cela n’empêche pas de réaliser dans de nombreux cas, des ventes rapidement et facilement, sans même avoir à négocier.

Alors pourquoi se mettre des barrières psychologiques, ou céder à des a priori avant d’être confronté à une quelconque difficulté commerciale ?

En réalité, tout est dans l’art et la manière de réaliser cette étape de la vente. Vous devez avoir les bons réglages mentaux ainsi que les bons réflexes pour ne pas succomber à l’improvisation et tout faire rater durant le closing !

Bien sûr, toutes les ventes ne sont pas couronnées de succès. C’est pourquoi il faudra également prévoir des soupapes de sécurité, mais nous verrons cela en temps voulu ;)

Commençons par les basiques…


Quand conclure une vente ?


Vous vous êtes surement déjà demandé quel est le moment le meilleur moment pour conclure une vente ? Il y a en réalité 6 interrupteurs à actionner pour pouvoir passer au closing en toute tranquillité. Vous voulez savoir lesquels ?

  • 1 : votre prospect doit avoir le désir d’acheter votre produit ou service. Sinon, c’est que vous avez surement loupé une étape de la vente (en savoir plus sur dans cet article >>) et que vous n’avez pas réussi à susciter en lui le désir de possession et/ou d’utilisation de votre produit ou service.
  • : votre prospect doit avoir confiance en vous, en votre société, envers vos produits et vos services. Le manque de confiance, la peur et le doute font fuir les clients. Souvenez-vous bien de ceci : on ne vend bien que si l’on est soi-même convaincu !
  • 3 : il faut que votre prospect ait compris tout ce que votre offre commerciale est capable de lui apporter. C’est pour cela qu’il est essentiel de résumer, de répéter, ainsi que de poser des questions de contrôle à chaque étape de la vente, avant de pouvoir passer à la suivante (technique de l’engagement).
  • 4 : votre futur client doit pouvoir justifier sa décision d’achat. Nous avons tous un besoin profond de cohérence: c’est un puissant mécanisme psychologique. Vous devez donc lui mâcher le travail, en lui fournissant des raisons valables, des raisons logiques de pouvoir justifier son choix, s’il était amené à le faire devant d’autres personnes et de pouvoir lui-même s’auto persuader. Par exemple : « ce produit va vous apporter A, B, C, » ou encore « Ce produit va vous permettre de réaliser X, Y, Z ».  Cela lui permettra de rationaliser son choix par la suite et donc de verrouiller la vente.
  • 5 : vous devez vous assurer que votre prospect est bien le décisionnaire, car s’il n’est pas le décisionnaire alors vous ne pourrez pas conclure la vente. Assurez-vous qu’il a le pouvoir de décision finale et si ce n’est pas le cas, demandez-lui à rencontrer le décisionnaire.
  • 6 : il faut avoir pris le temps de traiter toutes les objections sincères, qu’elles soient fondées ou non fondées. Il est important, je dirais même plus, il est capital de faire apparaître ces objections au grand jour plutôt que de vouloir y échapper. C’est important, car il faut purger toutes les préoccupations, tous les points bloquants que peut avoir votre interlocuteur et éviter que cela resurgisse dans la phase de closing

Une fois ces 6 interrupteurs actionnés, c’est votre prospect qui montrera de lui-même qu’il est prêt, qu’il est convaincu, et qu’il est donc mûr pour passer à l’étape suivante. Il fera cela à travers l’émission de signaux d’achats. Ces signaux d’achats vous permettront de ne pas réaliser les deux erreurs suivantes lors de l’entretien de vente :

  1. Vouloir conclure la vente trop tôt, lorsque le prospect n’est pas prêt !
  2. Conclure trop tard, et faire durer la phase d’argumentation (piège de la surargumentation) au risque de perdre la vente…

Les 4 signaux d’achats pour passer au Closing


  • Cela peut passer par la communication non verbale de votre prospect (un hochement de tête, une attitude ouverte, une prise en main du produit de l’échantillon ou de la plaquette commerciale…)
  • Cela peut également passer par des questions de détails sur un des éléments de votre offre commerciale.
  • Une réflexion sur l’utilisation ou la possession de votre produit ou service
  • Cela peut également passer par un long silence suite à la réponse que vous avez apportée à l’une de ses objections.

Imaginez-vous face à un arbre fruitier… j’aime assez bien cette image de l’arbre, avec des fruits mûrs et prêts à tomber. Vous voyez ? C’est un peu comme s’il vous fallait secouer un tout petit peu l’arbre, afin de voir si le fruit vous tombe dans le creux de votre main. Et si le fruit est mûr, il n’y a aucun doute croyez-moi… il tombe dans le creux de la main !

C’est pourquoi un long silence doit être interrompu à votre initiative pour inviter votre prospect à conclure la vente.

  • Et enfin dernier signal d’achat : une invitation à rentrer en négociation commerciale. Si votre interlocuteur émet une demande de concession ou d’un certain type d’avantages, cela montre qu’il est intéressé, mais qu’il veut peut-être vous tester ou qu’il veut tout simplement être sûr d’obtenir le maximum de votre part.

Cela sort du cadre du closing. Mais je vous invite à voir cette vidéo pour apprendre à gérer une négociation >>

Maintenant que nous avons vu quand conclure la vente, voyons comment conclure…


COMMENT CONCLURE UNE VENTE ?


Il est clair qu’une fois que vous avez décelé le moment opportun il faut cesser toute argumentation commerciale, résister à la tentation de vouloir en faire trop, et prendre l’initiative d’inviter votre interlocuteur à conclure la vente. Cela peut se faire de plusieurs manières…


6 techniques de Closing pour savoir conclure au bon moment


  • 1. Vous pouvez tout simplement réaliser une proposition directe, à l’image du coup de pied dans l’arbre a fruits – comme je l’ai cité tout à l’heure – afin de vérifier si le fruit est mûr et s’il tombe dans la main. Cela n’empêche pas de faire preuve de doigté et de tact.

Exemple : « Je vous propose de concrétiser l’ensemble des éléments que nous venons de voir ? » ou bien « c’est d’accord, on vous programme une livraison cette semaine ? ».

  • 2. Vous pouvez également utiliser la technique de la fausse alternative.

Exemple : « Préférez-vous le blanc ou le noir ? Préférez-vous une livraison lundi matin ou plutôt jeudi après-midi ? »

  • Vous pouvez utilisez la technique de l’affaire était conclue. Il s’agit de projeter le prospect dans la possession et l’utilisation du produit ou service.

Exemple : « Qu’allez-vous faire avec ce magnifique appareil photo lorsque vous serez à la maison avec votre famille ? »

  • Vous pouvez utiliser la technique du bilan : elle consiste à faire l’inventaire de l’ensemble des arguments clés et des réponses satisfaisantes que vous avez apportées aux objections commerciales. Et si une objection n’a pas été résolue (sincère et fondée), il faut l’énoncer en l’opposant à l’ensemble des avantages et des bénéfices que votre produit apporte, et demander au client ce qui est le plus important pour lui, la fameuse balance.
  • Face à des clients compliqués ou indécis vous pouvez également utiliser la technique de la dernière objection

Exemple : « Je pense avoir répondu à l’ensemble de vos préoccupations, est-ce qu’il y a un dernier point qui vous fait hésiter ? ». De ce fait, vous cadrez le traitement des objections et vous assurez une transition vers la phase conclusion en toute tranquillité, après avoir répondu à l’hypothétique objection…

  • Et pour finir, vous pouvez transformer le client en vendeur, en lui demandant par exemple quels sont les éléments, les avantages, les bénéfices qui seraient en mesure de lui faire prendre une décision maintenant ! De ce fait, vous verrouillez les points à traiter et vous vous assurez de pouvoir conclure la vente tranquillement avec une proposition directe une fois que vous aurez répondu à tous les points évoqués.

Récapitulatif des techniques de vente pour conclure


Le plus important pour conclure une vente, c’est d’oser prendre l’initiative de guider votre interlocuteur vers la conclusion de la vente: 100% des gagnants au Loto ont tenté leur chance !

Pour savoir QUAND procéder, observez les signaux d’achats tels que la communication non verbale, un long silence, une question de détail, ou encore une projection post-achat…

Enfin, vous savez comment conclure avec ces 6 techniques de closing :

  1. technique de la proposition directe,
  2. technique de la fausse alternative,
  3. technique de l’affaire conclue,
  4. technique du bilan,
  5. technique de la dernière objection
  6. technique de l’inversion des rôles.

VIDÉO COMPLÉMENTAIRE POUR BIEN CONCLURE LA VENTE



Dans le prochaine article / vidéo, nous verrons que faire en cas de refus et comment relancer un client intelligemmentCar vous avez le droit de perdre une vente, mais pas un futur client ! Je vous expliquerai donc comment prendre de la hauteur et bâtir une stratégie de relation client à moyen/long terme pour plus de performance commerciale.

Si cette vidéo vous a plu, n’hésitez pas à me laisser vos commentaires, vos réactions, vos questions ci-dessous en bas de l’article, je me ferai un plaisir de vous répondre directement ou dans une prochaine vidéo.

Enfin, abonnez-vous à la chaîne YouTube si vous souhaitez recevoir les prochaines vidéos en avant première ;)


Pour aller plus loin, voici quelques articles complémentaires :

Conclure la vente

Le Closing est à la vente ce que le verdict du juge est au monde juridique ! Vous voyez l’idée ? C’est la conséquence (et non la cause) d’une bonne conduite des étapes commerciales précédentes.

Si vous souhaitez vendre plus, et plus souvent, alors il vous faudra vendre mieux… et cela passe par une parfaite exécution des différentes étapes de la vente, et une conclusion aux petits oignons !

Cependant, conclure une vente est une compétence assez mal maîtrisée par les vendeurs. De très nombreuses ventes échouent par la faute de vendeurs trop hésitants (ou trop pressés de conclure). Et encore pire : certains vendeurs n’osent même pas conclure la vente


« Celui qui argumente et ne conclut pas est comparable à celui qui sème et ne récolte pas. »

Michaël Aguilar


Or vous en conviendrez, il est rageant de voir son travail et ses efforts réduits à néant dans la toute dernière ligne droite. Pas vrai ? C’est pourquoi, vous devriez abandonner l’idée d’échouer après avoir réalisé une argumentation percutante et après avoir traité les éventuelles objections commerciales bloquantes. Voyons comment procéder…

Concrétiser la vente est un art !

Premièrement, ce n’est pas encore clair pour bon nombre de commerciaux, mais c’est à vous d’emmener votre interlocuteur vers la conclusion de la vente, et non le contraire. C’est vous qui êtes à l’origine de la prise de contact et qui êtes censé avoir dirigé l’entretien de vente, alors c’est aussi vous qui devriez être en charge de la concrétisation de la vente au travers ce que l’on appelle communément le closing.

Si vous avez encore du mal avec ce concept, dites-vous que ce serait tout simplement un manque de professionnalisme de votre part que de ne pas tenter de conclure la transaction. Mettez-vous à la place du client une seconde… que penseriez-vous si vous êtes convaincu et décidé à acheter, mais que le vendeur reste figé (et ne vous propose pas de concrétiser) ?

La conclusion de la vente a donc pour but de verrouiller l’accord du client et de le formaliser au travers un plan d’action : combien? Qui fait quoi? Comment? Quand? Où? etc.

Parlons maintenant du timing…

Conclure la vente d’accord, mais QUAND et COMMENT ?

Pour conclure la vente efficacement, je vous suggère tout simplement de « ramasser le fruit quand il est sur le point de tomber de l’arbre parce qu’il est mûr » afin d’éviter une conclusion trop hâtive ou trop tardive qui ferait tout capoter ! Vous me suivez ?

Cela ne sert à rien de ramasser le fruit sur l’arbre, il n’est pas encore mûr, et vous allez forcer pour rien… et si vous ramasser le fruit par terre, vous ne savez pas depuis combien de temps il est là, donc il est potentiellement pourri.

Pour être sûr d’avancer au même rythme que le client (et d’être dans le bon timing) je vous suggère donc de tendre des perches tout au long de l’entretien de vente (même si la conclusion de vente intervient en règle générale après l’argumentaire de vente ou le traitement des objections).

Vous pouvez inviter votre prospect et tendre des perches en utilisant par exemple les formules suivantes:

  • Que décidez-vous ?
  • Qu’est ce qu’on fait ?
  • Est-ce que cela vous convient ?
  • Êtes-vous prêt à finaliser la commande / la transaction ?

En utilisant ces formules de manière répétée (sans insistance), lorsque le client sera prêt il vous le dira. Plutôt simple comme technique de closing, non ?

Et s’il n’est pas prêt, alors il vous le dira aussi, ne vous inquiétez pas ! Cela veut dire que vous n’avez pas encore levé tous les freins à l’achat et qu’il lui reste des préoccupations bloquantes en tête. Il existe un phénomène naturel appelé la force de résistance à la décision…

Dans ce cas de figure, il est judicieux de poser des questions ouvertes pour engager votre interlocuteur, découvrir et comprendre la nature de sa réticence afin de pouvoir la traiter (doute, objection réelle ou fausse barbe ?).

Quand il sera prêt, il saisira la perche tendue (à l’image du fruit mûr qui tombe tout seul de l’arbre) et vous n’aurez qu’à tendre la main pour le cueillir en plein vol… qu’est ce que vous en dites ?

Cette approche permet d’avoir de la souplesse commerciale. Plutôt que de se jeter sur le prospect au risque de tout perdre, vous l’incitez à conclure la vente quand il est prêt ! C’est ça le bon moment…

Les 3 réponses possibles lorsque vous tentez de conclure une vente

  • Le fruit est vert : « oui…mais… » => le client à besoin de plus d’éléments, il n’est pas totalement convaincu par vos arguments de vente.
  • Le fruit est mûr : « c’est d’accord… » => concrétisation de la vente, signature et plan d’action commercial…
  • Le fruit est pourri : « c’est NON  » => Il est certainement trop tard (vous avez trop attendu). Vous pouvez tenter de creuser (pourquoi ce NON?) ou de faire une relance commerciale, mais vous êtes probablement passé à côté de quelque chose…

Mais pour situer dans quel cas de figure vous vous trouvez, encore une fois, il faut oser tenter de conclure !


« Encore faut-il pousser une porte pour savoir qu’elle nous est close. »

Montaigne


Et après le closing ?

Une fois que vous avez su guider le client vers la conclusion de la vente, il est maintenant temps de :

  • Formaliser le plan d’action (contrat, modalités diverses, planification des prochaines étapes post-vente…)
  • Rappeler les points non traités ou à finaliser
  • Définir la date et l’objectif du prochain rendez-vous / point de contact (Fidélisation et gestion de la relation client)
  • Prendre congés, conforter et remercier

C’est encore une fois le vendeur qui doit prendre l’initiative de prendre congés lorsqu’il sent que tous les points ont été traités et que rien n’a été oublié.

Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour concrétiser vos ventes au bon moment et développer vos affaires sereinement ! A vous de jouer.

 

Pour aller plus loin, voici quelques articles complémentaires :