Tous les articles sur la vente

Tous les articles, conseils et formation sur la vente, l’efficacité commerciale, la technique de vente, les méthodes de vente, des cours en vente, les techniques de vente pour commercial débutant et avancée, les techniques commerciales des meilleurs vendeurs…

Promotion des ventes

Qu’est-ce qu’une promotion des ventes ? Comment faire une promotion efficace ? Quelles sont les différentes formes de promotion marketing et commerciale ? Doit-on frapper fort comme durant les soldes d’été ou le Black Friday ou plutôt privilégier des offres commerciales moins agressives ? Telles sont les questions que nous allons aborder dans cet article …

Quoi que l’on en dise, les actions de promotion offline et online constituent un moyen simple, rapide et efficace pour faire connaitre et améliorer les ventes d’un produit ou service sur un instant T. Néanmoins le marketing promotionnel repose sur plusieurs critères fondamentaux. Sans oublier qu’une stratégie promotionnelle mal gérée peut conduire à des conséquences néfastes pour la marge et l’image de marque de l’entreprise…


Qu’est ce qu’une promotion commerciale ?


Faire une promotion commerciale consiste à offrir une bonne raison au consommateur d’acheter maintenant au travers un avantage économique / en nature. Le marketing promotionnel peut servir à :

  • faire connaître un nouveau produit ou service
  • fidéliser sa clientèle
  • conquérir de nouveaux clients
  • réaliser un pic de ventes et de chiffre d’affaires
  • gagner des parts de marché
  • etc.

La promotion des ventes est un moyen d’accompagner le cycle de vie d’un produit


  1. Lors du lancement du produit sur le marché, la promotion marketing est nécessaire pour démarrer fort
  2. En phase de croissance, la promotion commerciale favorise l’essor des ventes
  3. Dans la phase de maturité, l’offre promotionnelle permet de relancer la demande du produit
  4. En fin de vie (ou dans la phase de déclin) d’un produit, faire une promotion facilite l’écoulement des stocks

Quelles sont les différentes catégories de promotions ?


La promotion des ventes s’appuie sur plusieurs techniques commerciales. Le but principal consiste à pousser le produit vers le consommateur via une stratégie PUSH, lors de l’acte d’achat. Ces techniques de promotion marketing comprennent entre autres :

  • La vente avec primes
  • les jeux
  • les réductions sur le prix
  • les essais et les échantillonnages

Voyons tout cela en détail…


1. La promotion via une prime


Une prime peut prendre plusieurs formes :

  • Vente avec prime directe : le client reçoit après l’achat l’article en cadeau. Par exemple, la remise d’un porte-clés pour l’achat d’un pack de 6 bouteilles de soda ou n’importe quel autre goodies d’entreprise
  • Vente avec prime différée : il s’agit d’offrir un cadeau après un certain nombre d’achats. Le cas d’une pizza offerte pour 3 pizzas achetées est un exemple type. Ou encore un bon d’achat à valoir sur un autre produit de la gamme.
  • Vente avec prime de contenant : cela permet de vendre un produit avec un packaging spécifique à collectionner. L’exemple du verre à moutarde est le plus usité.
  • Vente avec prime produit en plus : elle participe à la promotion des ventes en offrant une quantité de produits supplémentaire pour le même prix. L’exemple le plus courant en grande consommation touche les shampoings, le gel douche, les yaourts, etc. avec un pourcentage de produit en sus.

2. La promotion via les jeux


La technique des jeux concerne des promesses de gain aléatoire. Et lorsque l’on analyse la nature humaine, on se rend vite compte que tout le monde aime jouer. N’est-ce pas ?

Sinon, il ne se vendrait pas autant de jeux de société, de tickets de loterie, etc.

Parmi les différents jeux, nous retrouverons donc des :

  • loterie
  • jeux-concours
  • quizz
  • etc

3. La réduction de prix


Les réductions de prix peuvent prendre plusieurs formes :

  • Les bons de réduction et les coupons proposant des réductions ou des remboursements sur l’achat d’un produit
  • Remis au client avant l’achat ou figurant sur un produit, cette offre promotionnelle peut aussi être située sur un autre produit de la marque qu’on nomme coupon croisé
  • Quant à l’offre spéciale, elle consiste à appliquer un prix spécial durant une période limitée
  • Ou encore des ventes groupées avec plusieurs produits sous un même packaging et un prix total diminué

La promotion par essai ou échantillonnage


L’offre promotionnelle des essais et des échantillonnages touche 3 catégories :

  1. l’essai produit
  2. l’échantillon
  3. la démonstration

L’échantillon est la diffusion gratuite d’un produit dans une quantité réduite pour servir de test et d’incitation à l’achat. On peut citer comme exemple les échantillons de parfum. Pour maximiser l’impact de cette stratégie, créez un packaging special avec Crea Pack pour surprendre / marquer les esprits et donner envie de conserver / montrer aux autres son échantillon. Stratégie redoutable quand elle est bien utilisée…

L’essai produit illustre l’offre d’essai d’un produit sans obligation d’achat, comme dans le cadre d’une séance découverte dans une salle de sport. Pareil pour tous les logiciels en ligne tels que les outils d’aide à la vente que nous utilisons disposent d’une periode d’essai gratuite (7,14 ou 30 jours offerts).

La démonstration consiste à présenter un produit avec essai ou dégustation à l’appui. Cette promotion marketing est souvent pratiquée par les grandes surfaces pour des produits alimentaires comme le vin, la charcuterie, le fromage, etc.

Idem avec des services numériques ou des logiciels. Pour notre programme de formation commerciale à distance par exemple, nous proposons systématiquement une démonstration utilisateur à distance.


Quelles techniques de promotion des ventes sont les + efficaces ?


Comme nous venons de le voir, de nombreuses techniques commerciales peuvent être mises en place pour réaliser une promotion des ventes. Il vous suffit d’ailleurs de faire un benchmarking rapide autour de vous pour voir en action ces différentes formes de promotions commerciales…

Mais il convient toujours de s’interroger sur l’objectif profond de l’action de promotion versus le coût de cette action avant de faire quoi que ce soit.

En règle générale, en termes d’efficacité promotionnelle, lorsque l’on analyse les ventes ce sont les promotions avec réduction immédiate qui l’emportent.

Pourquoi ?

Tout simplement, car le consommateur a réellement le sentiment de faire une affaire en augmentant tout de suite son pouvoir d’achat.

Exemple : un produit en grande surface avec 40% de réduction immédiate en caisse sera plus efficace qu’une promo 2+1 offert, ou qu’une promo avec 50% en avantage carte (remise différée), etc.


Comment éviter les dangers de la promotion commerciale ?


Une offre promotionnelle qui impacte fortement la marge


Le risque lorsque l’on réalise une promotion des ventes efficace, c’est justement qu’elle soit trop efficace et qu’elle engendre un volume de ventes trop important à prix discount. Ce qui a pour effet de dégrader les marges commerciales…

Par exemple, une offre de promotion avec 40% de remise immédiate sur un produit phare en grande surface peut amener les consommateurs à stocker, et à ne pas racheter le produit jusqu’à écoulement des stocks. Il y aura donc canibalisation des ventes promotionnelles sur les ventes habituelles. Ce qui va se répercuter sur la marge moyenne du produit

Pour éviter les mauvaises surprises, voici quelques techniques que les industriels utilisent en matière de promotion des ventes :

  • période limitée (1 jour, 1 semaine…)
  • stock limité (100 exemplaires, 1 par personne…)
  • promotion sur un nouveau produit (aucune demande préexistante et aucune référence sur le prix habituel)
  • promotion sur un produit à faible rotation (demande assez faible)
  • Destockage sur un produit en fin de série (écoulement des stocks)

Des promotions commerciales trop régulières qui dégradent l’image de marque


Lorsqu’un produit ou service est trop régulièrement en promotion, la valeur perçue du produit / service en question diminue. Le consommateur peut se dire que le reste du temps le prix est gonflé, ou tout simplement trop cher par rapport au prix promo. Il se dira probablement que ça vaut plus le coup d’attendre la prochaine promotion pour acheter.

De la même manière, un produit trop souvent en promo véhicule l’image d’un produit qui ne se vend pas bien en temps normal. Cela donne une image cheap / low cost qui fait fuir certaines catégories de consommateurs.

Pour éviter de dégrader l’image de marque, il convient donc de faire un plan d’action promotionnel pertinent pour générer un pic de ventes et de part de marché lorsque vous le souhaitez. Votre calendrier promotionnel pourra également jouer sur la diversité des formes de promotions pour générer un pic « maitrisé » de ventes sans lasser le client et dégrader l’image de marque.

Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour utiliser la puissance de la promotion commerciale et marketing pour booster vos ventes sans en subir les conséquences néfastes. À vos promotions 😉

Les étapes de la vente

Quelles sont les 7 étapes de la vente ? Quelle est l’étape de la vente la plus importante pour vendre ? Comment améliorer ses techniques de ventes pour vendre plus et mieux au quotidien ? Comment structurer sa démarche commerciale pour convaincre un client d’acheter ? Passons au crible les différentes étapes de la vente d’un entretien commercial

Si la vente en soi ne peut être considérée comme étant un art, il existe pourtant bien un art de la vente. Et, comme tout art, celui-ci respecte des codes bien précis. En fait, comme n’importe quel art, vendre est une savante association de RESPECT DU CODE et de CRÉATIVITÉ. C’est ce que j’appelle l’intelligence commerciale situationnelle. C’est pour cette raison qu’il sera toujours impossible de rencontrer 2 vendeurs identiques dans une force de vente.

Malgré tout, tous les professionnels de la vente respecterons une structure, un même déroulé. Les mêmes points de passage obligatoires lors d’un entretien commercial sont les 7 étapes de la vente !

Les étapes de la vente sont indispensables pour structurer de manière cohérente et méthodique chaque démarche commerciale. En respectant les étapes de la vente, vous optimisez vos chances de réussite en progressant pas à pas, depuis la prise de contact jusqu’à la conclusion. Chacune des étapes de la vente joue un rôle clé dans l’aboutissement de l’entretien commercial, qu’il s’agisse de convaincre le client ou de répondre à ses objections. En adoptant une approche flexible tout en suivant les étapes de la vente, vous parviendrez à mieux cerner les attentes du client, ajuster votre argumentaire et conclure de manière efficace.

De plus, il ne faut surtout pas négliger certaines étapes de la vente souvent oubliées, telles que la prospection ou le suivi post-vente. Ces étapes de la vente additionnelles permettent de renforcer la relation client et de maintenir un contact régulier, augmentant ainsi la fidélisation. En maîtrisant l’intégralité des étapes de la vente, vous vous positionnez non seulement pour obtenir un accord lors de l’entretien, mais aussi pour instaurer une relation à long terme avec votre client. Vous l’aurez compris, chaque étape de la vente contribue directement à votre succès commercial.

En fonction de votre processus de vente il y aura probablement une étape de la vente préalable : la prospection client (en amont du premier entretien commercial). Puis éventuellement 2 autres étapes suivant la nature de votre business modèle et de votre cycle de vente. Vous découvrirez donc les 3 étapes de la vente souvent oubliées et / ou négligées dans l’optique de faire la différence sur vos concurrents. Ceci pour maitriser l’ensemble de votre méthode de vente et rejoindre le cercle restreint des tops vendeurs qui enchaînent les succès commerciaux.


Quelles sont les 7 étapes de la vente d’un entretien commercial ?


  1. Prise de contact
  2. Phase de découverte client (diagnostic commercial)
  3. Argumentaire de vente pour convaincre
  4. Traitement des objections
  5. La négociation commerciale
  6. Closing (conclusion de la vente)
  7. La prise de congés et le début de la relation client

Voyons maintenant dans le détail quelle démarche commerciale suivre et comment articuler les 7 étapes de la vente pour mener à bien un entretien commercial


1. La prise de contact : l’étape de vente clé


C’est l’occasion de briser la glace avec un pitch commercial percutant et de présenter les objectifs et enjeux de l’entretien de vente. Cette phase très courte conditionne à 80% le résultat d’une vente. Pourquoi d’après vous ?

C’est simple, vous n’aurez jamais une deuxième fois l’occasion de faire une bonne première impression comme le disait Gustav White.

Il y a ce que l’on appelle « l’effet de Halo ». Dans les premières secondes de l’entretien commercial, votre prospect va se forger une opinion (une première impression). Et c’est au travers de cette première impression qu’il va vous juger tout au long de l’entretien de vente.

La prise de contact est essentielle car c’est le point d’entrée de toutes les étapes de la vente. C’est donc une étape de la vente clé.

Votre tenue vestimentaire, votre façon de dire bonjour, votre comportement général, les gestes que vous faites, la persistance de votre regard, etc.  Toute votre communication verbale et non verbale sera passée au crible par le client. Et conditionnera 80% du résultat de la vente.

Lorsque vous ouvrez votre courrier le matin, si une lettre est originale et se distingue des autres, vous l’ouvrirez tout de suite. Sinon, vous l’ouvrirez plus tard.

Si l’accroche commerciale, les premiers mots, sont intrigants et s’ils s’adressent à vous personnellement sous un angle qui vous intéresse, vous la lirez tout de suite. Sinon vous la lirez plus tard, ou probablement qu’elle finira à la poubelle.

C’est pareil pour le vendeur en phase de prise de contact.


Comment approfondir cette phase de la vente ?



2e étape de la vente : le plan de découverte client


Durant cette 2e étape de la vente, on apprend le maximum de choses sur le client potentiel (le prospect) qui se situe devant nous. Observez tout, et posez des questions intelligentes, des questions ouvertes de préférences (avec la méthode QQOQCP >>) pour récolter de l’information pertinente.

Pour réaliser ce plan de découverte client de manière efficace, posez-vous une seule question. Qu’est ce que j’ai besoin de savoir sur mon client pour personnaliser mon argumentaire commercial et lui vendre le plus facilement possible mes produits et services ?

Cette étape de vente est cruciale car le but avoué est de mettre le doigt sur les déclencheurs décisionnels.

Dans le jargon commercial, on parle des motivations d’achat SONCAS. Cela vous permet d’argumenter spécifiquement par la suite pour créer le lien entre l’offre et la demande (en suscitant le désir d’achat du client).


Comment approfondir la technique commerciale ?



3e étape de vente : largumentation commerciale


Si vous avez bien pris le temps de poser les bonnes questions (avec QQOQCCP) et de cerner votre client, vous allez ici dérouler un argumentaire commercial de votre produit / service qui colle à son contexte, ses besoins prioritaires et ses motivations d’achats profondes.

Pour rendre ce lien évident, au travers des arguments de vente minutieusement sélectionnés, vous pouvez par exemple utiliser l’argumentaire CAP SONCAS durant votre préparation commerciale du plan de vente.

Cela vous permettra d’éclater votre argumentaire de vente et pouvoir piocher ce qui vous intéresse lors de l’entretien client. Tout comme le chirurgien durant une opération à cœur ouvert qui va utiliser tel ou tel instrument en fonction de la situation.

Et devinez quoi ?

Vous n’avez pas besoin de réaliser un monologue pour bien argumenter une vente.

Soyez spécifique, efficace et faite participer le prospect. Impliquez-le et engagez-le tout au long des différentes étapes de la vente avec des reformulations, et des questions fermées. Pour lui faire valider votre compréhension de ses attentes et les préconisations commerciales que vous lui avancez.

Si la phase d’argumentation est bien réalisée, vous pouvez tenter de conclure la vente après que le client ait validé l’un ou l’autre de vos arguments de vente. L’argumentation peut donc être la dernière étape d’une vente ! C’est le scénario idéal.

Sinon, il se peut que vous deviez formaliser une proposition commerciale par écrit ou lors d’une présentation. La propale sera donc l’objet d’une étape de vente supplémentaire.


3bis : Faire une propale (proposition commerciale écrite)


En cas de vente complexe, vente aux grands comptes, ou tout simplement si le client le demande, il vous faudra rédiger une proposition commerciale. On appelle cela une propale dans le jargon commercial. Pour ce faire je vous invite à consulter cet article complet sur le sujet pour faire une propale >>

Au delà de la technique commerciale, j’attire votre attention sur l’importance de la forme pour servir le fond de la proposition commerciale. Attention aux fautes d’orthographe par exemple. Utilisez un correcteur orthographe afin d’éviter les fautes. Puis, utilisez un outil de mise en forme comme PowerPoint ou Canva afin de maximiser l’impact visuel de votre propal !

A l’issue de cette étape de la vente il y a deux possibilités :

  1. soit c’est OK, et vous pouvez conclure la vente !
  2. soit vous recevrez une ou plusieurs objections commerciales (directes ou indirectes). Car votre interlocuteur à encore des points bloquants (des freins à l’achat) en tête.

Comment approfondir cette phase de vente ?



4e étape de la vente : le traitement des objections commerciales


Une objection client dans une vente n’est pas un obstacle. La plupart du temps c’est un signal d’intérêt du client. S’il pose des questions, c’est qu’il vous a bien écouté et qu’il a besoin d’informations complémentaire avant de se décider. Donc, c’est qu’il s’intéresse à votre produit / service.

Posez des questions, reformulez son objection et prenez le temps de comprendre les points bloquants. Si vous avez des doutes sur là où il veut en venir, n’hésitez pas à lui en demander plus afin qu’il aille jusqu’au bout de sa pensée.

En règle générale, les objections commerciales sont motivées par des peurs / des craintes. Il vous faut donc rassurer le client quant au produit et à son efficacité, en revenant sur des éléments clés de l’argumentaire (et en prenant le soin d’apporter des preuves).

Bien sûr, il peut y avoir des réels points bloquants. Mais rassurez-vous plusieurs techniques de vente existent pour venir à bout de ces objections.

Encore une fois, si les objections clients ont été traité, alors vous pouvez tenter de conclure la transaction tout de suite. Pas besoin de respecter toutes les étapes de vente prévue sur le papier.

Vous vérifiez l’accord du client sur la réponse aux objections que vous avez apportée. Et vous tentez de verrouiller avec l’une de ces 6 techniques de closing par exemple. Ensuite vous voyez ce qu’il se passe…

Deux possibilités pour le client :

  1. Soit c’est OK,
  2. Soit il y a encore un point bloquant. Si c’est une objection, alors on recommence le processus. Sinon c’est peut-être une tentative de négociation.

Apprendre à faire le traitement des objections


5e étape d’une vente : la négociation commerciale


C’est à ce moment bien souvent que la plupart des vendeurs restent bloqués sur la question du prix. Erreur, car il n’y a pas que le prix dans la relation commerciale. Voir ici comment réagir face à l’objection c’est trop cher >>

Premier point, il faut savoir présenter le prix et le défendre AVANT d’envisager la négociation commerciale !

Ensuite,  si cela ne suffit pas, et en fonction de votre marge de manœuvre et du potentiel business que représente ce prospect, vous entrez en négociation commerciale à travers un processus d’échange de concessions / contreparties.

Ressource : vous trouverez ici mon livre best-seller Amazon pour apprendre à négocier comme un pro avec une méthode d’apprentissage unique: un livre + 1 formation vidéo + un plan d’action PDF >>

Enfin, si vous avez bien fait votre travail on en revient au closing commercial. Vous êtes parvenu à trouver un accord en négociant, et vous l’avez fait accepter à votre interlocuteur. C’est le moment de guider votre client vers le bon de commande. Car une affaire n’est jamais conclue tant que le client n’a pas signé (ou n’est pas passé en caisse) !


Comment apprendre à négocier ?



6e étape de la vente : la conclusion (le closing commercial)


Vous l’avez compris, cette étape de l’entretien commercial dépend surtout du travail réalisé en amont. Et de la réaction du client entre l’argumentation, le traitement des objections et éventuellement la négociation.

Il existe de multiples techniques de closing pour inviter votre interlocuteur à conclure l’affaire.

Vous pouvez projeter votre client dans un avenir proche (si vous le sentez déjà intéressé). Ou bien jouer la montre (technique souvent utilisée dans l’anti-vente) en prétextant que vous ne pouvez tenir l’offre que pendant quelques heures au mieux…

A vous de choisir en bonne intelligence.


Comment approfondir les techniques de closing ?



7e étape d’un entretien de vente : la prise de congés


La confiance qui s’est installée au fur et à mesure des étapes de l’entretien de vente doit perdurer même quand le client a signé et que le moment est venu de se quitter. Tout le parcours client doit être congruent afin de maximiser la satisfaction client et les recommandations.

Pour ce faire, utilisez les 4R :

  • Rassurer
  • Remercier
  • Raccompagner
  • Revoir

Inscrivez votre vente unique dans une démarche à long terme. Confortez votre client dans son choix et permettez-lui de rationaliser sa décision d’achat, qui est souvent émotionnelle pour le coup.

Il doit être sûr d’avoir pris la bonne décision, et doit pouvoir le justifier auprès de son patron, de ses investisseurs ou tout simplement auprès de son conjoint.


Quelles sont les étapes de la vente les + importantes (dans l’ordre) ?





Le processus de vente est-il complet avec ces étapes commerciales ?


Les différentes étapes de la vente telles que déclinées ci-dessus sont donc les codes commerciaux habituels.

Pour le reste, c’est votre enthousiasme, votre créativité, votre finesse d’analyse et votre intelligence commerciale situationnelle qui entraîneront le succès à la fin de ce processus qu’est la vente. Vous avez déjà de quoi créer et affiner une méthode de vente performante et gagner en efficacité commerciale !

Néanmoins, vous avez du le remarquer au moment de l’accroche… je vous ai annoncé non pas 7, mais 7 + 3 étapes de la vente ?


Quelles sont les 3 étapes de vente souvent oubliées / négligées ?


Les étapes de vente qui sont souvent oubliées / négligées par une grande majorité de vendeurs et commerciaux sont au nombre de 3. Et cela peut véritablement devenir un frein en matière de performance commerciale. Je vous explique pourquoi en détail dans le prochain article…

Pour découvrir ces 3 étapes de vente complémentaires : cliquez ici !

Ou bien, téléchargez directement un extrait PDF de mon livre best seller Amazon « Technique de Vente : Les Stratégies Gagnantes étape par étape » dans lequel je décortique ces carences qui ont un impact direct sur l’efficacité commerciale de toutes les forces de vente.


Récapitulatif : les 7 étapes de la vente commerciale


7 étapes de la vente




FAQ sur les étapes de la vente

1. Quelles sont les 7 étapes de la vente en résumé ?

Les 7 étapes de la vente sont : 1. Prise de contact 2. Phase de découverte client 3. L’argumentaire de vente commercial 4. Le traitement des objections 5. La négociation commerciale 6. Le closing 7. La prise de congés et le début de la relation client…


2. Pourquoi est-il important de suivre ces phases de vente ?

Suivre les étapes de la vente permet de structurer son approche commerciale, de mieux comprendre les besoins du client, de le convaincre, et le faire adhérer à vos arguments de vente. In fine, une méthode de vente structurée et efficace permet de vendre plus facilement.


3. Comment peut-on améliorer sa performance à chaque étape de la vente ?

Pour améliorer votre performance commerciale, pratiquez l’écoute active lors de la phase de découverte. Préparez un argumentaire solide et personnalisé. Apprenez différentes techniques pour traiter les objections. Développez vos compétences en négociation et en closing. Et enfin, assurez-vous de laisser une impression positive lors de la prise de congés pour favoriser une relation client durable.


4. Quelle est l’étape la plus cruciale dans les 7 étapes de la vente ?

Bien que toutes les phases de la vente soient importantes, la phase de découverte est souvent considérée comme cruciale car elle vous permet de comprendre en profondeur les besoins et motivations du client. Ce qui est essentiel pour personnaliser votre argumentaire commercial et offrir une solution adaptée au client.


5. Comment les 7 étapes de la vente s’adaptent-elles aux différents types de clients ?

Les étapes de la vente sont flexibles et peuvent être adaptées en fonction du type de client et de la situation. Il est important de rester attentif aux réactions du client et de personnaliser votre approche en fonction de ses besoins spécifiques, de son comportement, et de son niveau d’engagement à chaque phase de vente.



Aller plus loin avec une formation commerciale en vente


Envie d’aller plus loin pour apprendre la vente de façon professionnelle et savoir vendre plus, plus vite, et plus souvent ? Découvrez nos formations commerciales avec ou sans accompagnement pour devenir un(e) pro de la vente




kpi vente

Qu’est ce qu’un indicateur de vente ? Parmi l’ensemble des indicateurs de performance commerciale quels KPI vente suivre en priorité ? Les indicateurs de performances des ventes sont un sujet essentiel pour toute entreprise souhaitant se développer. Mais comment piloter la performance de l’activité commerciale sans se noyer dans une usine à gaz ? C’est ce que nous allons voir ici…

Comprendre, mettre en place et suivre des indicateurs de ventes hebdomadaires, mensuels et trimestriels est crucial pour prendre des décisions stratégiques et atteindre ses objectifs commerciaux. Alors voyons comment procéder …

Qu’est ce qu’un bon indicateur de vente ?


Les indicateurs de vente, ou KPI vente, sont les outils qui vous aident à évaluer la performance de votre équipe commerciale et de votre entreprise dans son ensemble. Ils sont essentiels pour mesurer les progrès, ajuster vos stratégies commerciales et atteindre vos objectifs.

Les KPI en vente vous permettent de répondre à des questions cruciales, telles que :

  • Nos ventes augmentent-elles ? A quelle vitesse de progression ?
  • Quelles sont les performances individuelles de nos commerciaux ?
  • Où en est-on de l’atteinte des objectifs commerciaux à date ? Quel est le reste à faire ?
  • Quelles sont les actions commerciales les plus rentables ?
  • Qui sont nos meilleurs clients ?
  • Etc.

Un bon indicateur de vente est donc une information qui a du sens au niveau commercial. Un bon KPI en vente permet d’analyser la situation et de prendre des décisions commerciales stratégiques.


Quel est le meilleur indicateur de vente parmi tous ces KPI ?


Certains vont avoir tendance à se focaliser sur des indicateurs de performance commerciale de résultat comme le chiffre d’affaires. Le problème, c’est qu’il arrive a posteriori : c’est une conséquence intangible. A part le constater, il n’y a plus grand chose à faire !

Alors que d’autres vont ce focaliser sur des indicateurs commerciaux de moyens. Ce qui est beaucoup plus pratique pour agir efficacement au quotidien sur la performance commerciale = le résultat !

Prenons un exemple : si je regarde à la fin de la journée combien j’ai fait de ventes, alors je constate simplement le résultat.

Par contre, si je regarde combien j’ai passé d’appels, combien j’ai réalisé d’entretiens de vente, et combien j’ai fait de propal, alors j’ai beaucoup plus d’éléments à piloter pour atteindre mes objectifs business.

En effet, une fois que l’on connait ses KPI commerciaux principaux il est facile de savoir qu’une vente = X appels / X entretiens / X propales envoyés !

Voyons donc quel indicateur de vente vous pourriez suivre (en fonction de votre business modèle).


Exemple d’indicateurs de vente hebdomadaires


Les indicateurs hebdomadaires de performance des ventes sont essentiels pour maintenir un suivi constant de votre activité. Voici les principaux à considérer :


1. Volume d’appels / de contacts


Le volume d’appels ou de contacts effectués chaque semaine est un bon indicateur commercial de votre activité. Cela vous permet de mesurer l’effort investi pour générer des opportunités de vente.


2. Pourcentage de rendez-vous fixés


Ce KPI commercial mesure l’efficacité de votre équipe à transformer les contacts en rendez-vous. Un pourcentage élevé indique une excellente capacité à susciter de l’intérêt et à conclure des rendez-vous.


3. Délai de réponse aux leads


Le temps de réponse aux leads est critique. Plus il est court, plus les chances de conversion sont élevées. Mesurez ce kpi commercial et optimisez ce délai pour maximiser vos opportunités de ventes.


Exemples d’indicateurs de vente mensuels


Les indicateurs mensuels vous fournissent une vue plus large de la performance commerciale. Voici quelques exemples de kpi vente à suivre :


1. Nombre de leads marketing qualifiés (MQL)


Les MQL (Marketing Qualified Leads) sont des leads chauds, prêts à être convertis en clients. Il s’agit de tous les contacts intéressés générés par vos actions commerciales et marketing (emails, formulaires, demande de démos, demande de rappel, devis…). MQL = nombre d’opportunités totales avec des cibles marketing.

Suivre leur nombre mensuellement vous permet de mesurer l’efficacité de vos efforts marketing.


2. Capacité des représentants du développement commercial (BDR)


Le BDR (Business Development Representative) désigne un représentant des ventes qui mène essentiellement des activités de prospection à l’aide de plusieurs tactiques telles que l’appel à froid, le réseautage ou l’interaction sur les réseaux sociaux…

Évaluez la productivité de votre équipe de développement commercial en mesurant leur capacité à générer des leads qualifiés. Cet indicateur de vente = nombre de prospects ciblés contactés / nombre de leads obtenus.

Un BDR performant est un atout précieux pour alimenter le pipeline des ventes d’une entreprise !


3. Capacité des chargés de compte (AE)


Le rôle d’un account executive (AE) est d’assurer le développement et la finalisation des ventes auprès des clients et de les fidéliser. L’account executive est également connu sous le nom de responsable de compte ou encore chargé de compte.

Comme les chargés de compte sont chargés de convertir les leads en clients, ce KPI vente = nombre de clients signés / nombre de leads qualifiés.

Mesurez leur capacité à conclure des affaires chaque mois pour ajuster vos effectifs si nécessaire.


4. Taux de closing (Win Rate)


Le taux de réussite indique la proportion de ventes gagnées par rapport aux opportunités totales. Cet indicateur de vente = nombre de deal signés ou encaissés / le nombre de prospects contactés.

Cela vous aide à évaluer l’efficacité commerciale globale de votre équipe de vente.


Exemple de KPI vente pour mesurer la performance trimestrielle


Les mesures trimestrielles sont plus stratégiques et axées sur la rentabilité. Voici quelques exemples d’indicateurs commerciaux / KPI commercial à surveiller :


1. Coût d’acquisition


Le coût d’acquisition est crucial. Mesurez combien vous dépensez pour acquérir un nouveau client. Il s’agit de toutes les charges / nombre de clients sur la periode.

Réduisez-le pour augmenter votre rentabilité.


2. Lifetime Value (LTV)


Le LTV représente la valeur totale qu’un client apporte à votre entreprise sur toute sa durée de vie. C’est le CA cumulé / nombre de clients.

Augmentez-le en fidélisant les clients et en augmentant leur valeur.


3. « Chiffre Magique »


Le « chiffre magique » est un indicateur de vente spécifique à chaque entreprise, défini par vos objectifs et votre modèle économique. C’est le KPI commercial qui résume votre succès global au trimestre. Identifiez-le et poursuivez-le avec détermination.

Exemple :

etc.



Questions Fréquentes sur les indicateurs de vente


Quels KPI vente conviennent le mieux à mon entreprise ?

Le choix des KPI dépend de votre secteur, de votre modèle d’affaires et de vos objectifs spécifiques. Il est recommandé de consulter un expert en vente pour déterminer les KPI les plus pertinents pour votre situation.


À quelle fréquence devrais-je surveiller mes KPI ?

La fréquence de surveillance des KPI peut varier, mais il est courant de les examiner mensuellement, voire quotidiennement dans certains cas. L’essentiel est de rester réactif aux changements et aux opportunités.


Comment améliorer mon taux de conversion ?

Pour améliorer votre taux de conversion, analysez vos processus de vente, formez votre équipe, identifiez les points de friction pour les clients et adaptez vos stratégies en conséquence.


Quels outils d’aide à la vente peuvent m’aider à suivre mes KPI ?

De nombreux logiciels CRM et plateformes spécialisés dans la gestion des KPI sont disponibles sur le marché. Certains sont même personnalisables pour répondre à vos besoins spécifiques. Voici les outils CRM que l’on recommande ici !


Comment interpréter les résultats d’un indicateur de vente ?

L’interprétation des résultats des KPI vente peut être simple ou complexe suivant l’indicateur analysé. Il est préférable de se faire accompagner par un expert commercial qui saura traduire ces données en actions concrètes pour votre entreprise.



Conclusion


En conclusion, les indicateurs de performance des ventes sont les piliers de la réussite commerciale. Ils vous aident à mesurer votre activité à différentes échelles et à prendre des décisions éclairées. Par exemple, les indicateurs de vente hebdomadaires vous aident à maintenir une activité constante. Les KPI vente mensuels vous aident à ajuster vos stratégies. Et KPI trimestriels sont axés sur la rentabilité.

Pour exceller dans la vente, assurez-vous de surveiller ces KPI commerciaux de près et d’ajuster votre stratégie en conséquence. N’oubliez pas que chaque entreprise est unique. Donc, choisissez les indicateurs qui correspondent le mieux à vos besoins et à vos objectifs.

Si vous aspirez à maximiser vos performances de vente, n’hésitez pas à vous former et à solliciter l’expertise d’un professionnel en techniques de vente. C’est le chemin le plus court pour vous guider dans la définition et la mise en œuvre de vos indicateurs de performance, puis vous aider à atteindre de nouveaux sommets dans vos résultats commerciaux. Bonne vente !



techniques de vente

Quelles sont les meilleures techniques de vente commerciale ? Contrairement à la croyance populaire, réussir dans la vente ce n’est pas innée… ça s’apprend. C’est d’ailleurs pour cela que l’on parle de technique de vente. Au delà des aspects psychologiques à comprendre, il y a bien sûr des compétences techniques à apprendre et à maîtriser pour mieux vendre au quotidien. Nous avons recensé pour vous les techniques de ventes qui font partie des fondamentaux commerciaux que vous devriez absolument connaître + d’autres techniques commerciales bonus pour muscler votre jeu de jambes.

Que vous soyez commercial, manager commercial, entrepreneur ou chef d’entreprise… ces techniques de ventes sont vitales. Car, comme le dit la citation :

Quelles sont les meilleures techniques de ventes ?

Commençons avec ces 6 techniques de vente commerciale que tout vendeur devrait connaître. Puis, nous allons monter en puissance avec plus d’une dizaine d’autres techniques de vente et négociation à haute efficacité commerciale

1. La technique de vente SIMAC

Commençons par une technique de vente simple pour structurer vos entretiens de vente si vous avez tendance à partir dans tous les sens. Il s’agit d’une des plus vieilles méthodes de vente enseignées mais force est de constater que bon nombre de dirigeants ont été formé avec et s’en souviennent encore… l’an dernier par exemple j’ai été contacté par des dirigeants de L’Oréal qui souhaitaient déployer un projet de formation à l’international en se basant spécifiquement sur cette méthodologie :

Exemple d’application de la technique de vente simac

Vous avez donc vu étape par étape comment utiliser la technique de vente SIMAC rapidement et efficacement pour faire le lien entre l’offre et la demande. Vous pouvez ainsi structurer votre démarche commerciale et vendre votre proposition commerciale étape par étape, de manière fluide.

Cliquez ici pour approfondir la technique de vente SIMAC >>

Les 7C : une des techniques de vente les + logiques

La technique de vente des 7C repose sur la suite logique des 7 étapes de la vente qui compose toute relation commerciale :

Exemple d’application des 7C en entretien de vente

Cliquez ici pour approfondir les 7 étapes de la vente en détail >>

3. La méthode de vente SPIN SELLING

La méthode de vente SPIN SELLING a été théorisé par Neil Rackham. Entre 1974 et 1984, ce chercheur en psychologie a étudié les méthodes et techniques de vente traditionnelles et 35 000 appels commerciaux ont été passés au crible en fonction de 116 facteurs, pour questionner les méthodes et tester les modèles de comportements.

Il en a conclu que les ventes réussies sont celles où les techniques de conclusion de vente n’ont pas été utilisées : le client achetait tout seul après un questionnement profond ! Cette technique de vente consultative repose donc sur un questionnement en 4 étapes :

Exemple d’application de la méthode de vente spin selling

La méthode de vente SPIN SELLING a été théorisé par Neil Rackham. Entre 1974 et 1984, ce chercheur en psychologie a étudié les méthodes et techniques de vente traditionnelles et 35 000 appels commerciaux ont été passés au crible en fonction de 116 facteurs, pour questionner les méthodes et tester les modèles de comportements.

Il en a conclu que les ventes réussies sont celles où les techniques de conclusion de vente n’ont pas été utilisées : le client achetait tout seul après un questionnement profond ! Cette technique de vente consultative repose donc sur un questionnement en 4 étapes :

4. La méthode CAB pour définir ses arguments de vente

La méthode CAB (Caractéristique, Avantage, Bénéfice) permet de faciliter votre argumentaire de vente et la mise en avant de vos arguments commerciaux auprès des clients.

Cet effort de traduction des caractéristiques « abstraites » en bénéfices « concrets » est une technique de vente qui permet de mieux structurer l’argumentation commerciale pour convaincre les clients.

Exemple d’application de la technique de vente CAB

Cliquez ici pour approfondir la Méthode CAB >>

(Variante) la méthode CAP

La Méthode CAP est tout simplement une variante de la méthode CAB qui signifie caractéristique, avantage, preuve.

Il suffit donc d’ajouter un (ou des) élément(s) de preuve pour finir de convaincre ses clients avec un argumentaire de vente massue !

Pour agrémenter vos techniques de vente, les éléments de preuves à disposition sont multiples :

Cliquez ici pour approfondir la méthode CAP >>

5. La méthode SONCAS pour identifier les motivations d’achats

La méthode SONCAS est une technique de vente commerciale permettant de détecter les besoins et motivations d’achat d’un client pour mieux le convaincre et déclencher l’achat. Cette méthode de vente est définie par les 7 lettres qui en composent le nom. 7 initiales, qui forment l’acronyme S.O.N.C.A.S. (+ E ) et signifie ceci:

La méthode SONCAS même avec un E rajouté + récemment est relativement simple à comprendre. Mais la véritable question est : comment l’utiliser en entretien de vente de manière naturelle et efficace pour convaincre un client d’acheter ? Tel est le véritable challenge…

Car tout bon commercial / vendeur a normalement déjà entendu parler de la méthode SONCAS en école de commerce ou dans une formation en interne dans son entreprise.

Dans toutes les entreprises qui accompagnent leur force de vente, ce type de méthode commerciale d’approche psychologique du client ou du prospect est toujours enseignée (malgré son ancienneté).

Cependant, peu de commerciaux ont une utilisation efficace de la technique de vente SONCASE. Et c’est bien dommage d’ailleurs !

Exemple d’utilisation de la technique de vente soncase

La première étape consiste à détecter le profil soncas de son interlocuteur. Voici une grille de lecture rapide :

La technique de vente soncase permet une argumentation ciblée

La 2e étape consiste à adapter son discours, son vocabulaire et son argumentaire de vente pour mieux se synchroniser avec les besoins et motivations du client. Voici la stratégie à adopter dans vos techniques de vente :

Cliquez ici pour approfondir la technique de vente SONCASE >>

6. Le CAP SONCAS pour structurer son argumentaire de vente

La technique de vente CAP SONCAS, c’est tout simplement la combinaison de 2 techniques de vente : la méthode SONCAS(sécurité, orgueil, nouveauté, confort, argent, sympathie + environnement) citée plus haut avec la méthode CAP (caractéristiques, avantages, preuves) pour construire avec un argumentaire de vente qui va cibler les principales motivations d’achat du client.

L’argumentaire cap soncas permet de convaincre un client en démontrant comment les caractéristiques d’un produit produisent des avantages et des bénéfices spécifiquement liés à ses motivations d’achat.

Exemple d’application du cap soncas dans une vente

Prenons l’exemple d’un client cherchant à acheter un véhicule, dont le profil SONCAS est majoritairement sécuritaire. Dans notre argumentaire commercial cap soncas, nous allons donc chercher à mettre en avant tous les organes de la voiture propre à la sécurité : solidité de la carrosserie et du châssis, freins ABS, EBV, Airbags, ordinateur de bord, etc.

Cela donne donc finalement :

Idem pour un profil SONCAS en confort par exemple :

Dans les arguments commerciaux, vous pourrez énumérer les organes de confort du véhicule : ergonomie des sièges et de l’habitacle, visibilité excellente, silence, enceintes de qualité premium pour un confort des oreilles, système téléphonique intégré Bluetooth, etc.

Avec la technique de vente CAP SONCAS, cela donne :

Cliquez ici pour approfondir la technique de vente CAP SONCAS >>

7. Argumenter et traiter les objections avec la méthode CRAC

La méthode CRAC est une technique de vente permettant un traitement des objections rapide et efficace en seulement 4 étapes.

Exemple de traitement des objections avec la méthode CRAC

Le tour est joué : objection désamorcée ! Dans le cas précis, vous n’avez plus qu’à faire une démonstration chiffrée pour convaincre le client…

Cliquez ici pour approfondir la méthode CRAC >>

8. La méthode DISC pour adapter sa communication commerciale

La Méthode DISC est utilisée en techniques de vente pour décrypter le profil de ses interlocuteurs afin de se synchroniser et d’aligner sa communication commerciale pour mieux convaincre. Vous avez surement déjà entendu le proverbe « Qui se ressemble s’assemble » il en va de même dans le business !

Voici la signification de l’acronyme DISC :

Exemple d’application du disc en technique de vente

Pensez à énergique, rapide, direct, indépendant et exigeant !

L’idée du rouge, c’est quelqu’un qui va être très dynamique, pour qui il faut que ça bouge. On le voit déjà sur la poignée de main… elle est très tonique : « Allez bonjour, suivez-moi…”, on va droit à l’essentiel !

On les détecte assez rapidement ! Pour les convaincre, soyez direct, franc, brut de décoffrage et expliquez tout de suite quel est le bénéfice final de vos produits et services (sans les détails techniques ennuyeux).

Il est expansif, enthousiaste, communicatif, démonstratif, sociable et tonique. Pour illustrer, c’est tous les comiques : Gad Elmaleh, Jamel Debbouze, etc.

C’est des gens qui sont plutôt à l’aise, souriants, qui ont le contact facile. Pour les repérer, en général, ces personnes viennent vers vous, très souriantes, pour vous proposez par exemple de boire quelque chose avec elles… Le jaune est quelqu’un avec qui, il faudra parler d’un peu de tout, pas forcément du boulot. Il faudra capitaliser sur la sympathie et miser sur l’affect pour conclure des ventes, car le coté émotionnel prend beaucoup de place chez eux.

C’est le côté posé, calme, à l’écoute, prudents. Ce sont des gens qui sont assez prévenants, mais déjà plus introvertis. Ils restent en retrait, analyse beaucoup et avancent doucement, à leurs rythmes.

Pour les convaincre, il faudra bien expliquer les tenants et aboutissants de ce que vous proposez (de manière calme) en apportant des preuves que ça fonctionne, les étapes de mise en place, etc.

Il est très structuré, organisé… ce sont des gens qui sont dans l’analyse, très carrés. Ils calculent tout et ne prennent pas de décisions au hasard, ni en se basant sur le coté émotionnel.

Là, on va être vraiment centré sur le boulot avec eux ! Donc, pour les convaincre dans un entretien de vente, il faudra avoir une argumentation solide basée sur une logique imparable. Il faut leur expliquer étape par étape en quoi votre produit / service est le meilleur choix de manière rationnelle. 1+1 = 2 ne vous dispersez pas. 😉

Cliquez ici pour approfondir la méthode DISC >>

9. La vente cerveau total avec le modèle HERRMANN (HBDI)

À partir des recherches de l’époque sur le cerveau, Ned Herrmann (1922-1999) a développé un modèle du fonctionnement de l’esprit qui s’appelle HBDI (Herrmann Brain Dominance Instrument). Ce modèle appelé « Modèle Herrmann » représente sous la forme d’un cercle divisé en quadrants, 4 grandes familles de modes de traitement de l’information qui ont toute leur utilité en techniques de vente :

Concrètement, ça se traduit comment en techniques de ventes ? Ces 4 styles de personnalités sont plutôt des dominances cérébrales qui vont influencer leurs styles de communication et d’interprétation. Chacun de nous traite l’information différemment. Chacun perçoit la réalité depuis sa « fenêtre ».

Nos Préférences cérébrales (styles de pensées) induisent :

Exemple d’application du hbdi en techniques de vente

La prise en compte de ces spécificités comportementales dans vos techniques de vente revient à pratiquer la VENTE CERVEAU TOTAL (whole brain) selon le modèle HERRMANN (HBDI). Voici ce que cela donne :

Comment convaincre un client RATIONNEL ?

Comment convaincre un client PRUDENT ?

Il n’aime pas :

Comment convaincre un client EXPERIMENTAL ?

Comment convaincre un client RELATIONNEL ?

Evitez ces 2 erreurs

Cliquez ici pour approfondir la vente cerveau total >>

10. La technique de vente SPANCO

La méthode SPANCO, élaborée par Rank Xerox est une technique de vente structurée en 6 étapes. L’objectif est de convertir les suspects en prospects, puis en clients durables en suivant le process naturel de transformation :

Cliquez ici pour approfondir la méthode SPANCO >>

11. La méthode CROC pour un argumentaire de prospection ciblé

Voici la définition de la technique de vente CROC pour réussir un argumentaire de vente par téléphone :

Exemple d’argumentaire de vente CROC

Exemple : « Bonjour Victor Cabrera, société Technique de vente pour monsieur Granier, pouvez-vous me le passer ? Merci.« 

Exemple : « Nous aidons les entrepreneurs actuellement en difficulté à mettre en place des stratégies de vente à distance pour réduire les coûts de visite et continuer à développer le business pendant la période de confinement et les mesures de distanciation sociale.« 

Exemple : « mon appel a pour but de vérifier si notre méthode de vente pourrait générer entre 5 à 10 nouveaux rendez-vous clients par semaine, comme cela a été le cas pour nos centaines de clients actuels dans votre situation.« 

Exemple : « écoutez, puisque je vois que vous êtes intéressé et pour éviter de vous mobiliser trop de temps aujourd’hui, quel est le meilleur moment pour qu’on puisse prévoir un échange de 15 à 30 minutes avec une démonstration en ligne qui vous permettra de vérifier si vous êtes éligible et combien vous allez pouvoir gagner avec notre méthode ?« 

Cliquez ici pour approfondir la technique de vente CROC >>

12. Le snap selling : la technique de ventes de Jill Konrath

Le snap selling est la méthode de vente définie par Jill Konrath dans le livre best seller « Speed Up Sales and Win More Business ». Cette technique de vente commerciale en 4 étapes est parfaitement adapté à notre contexte actuel de sur sollicitations journalières

Pour approfondir les 4 étapes de la méthode snap selling avec des exemples commerciaux d’application et en tirer profit dans vos techniques de vente au quotidien : cliquez ici >>

13. The challenger sale : comment prendre le contrôle de la vente ?

Voici comment prendre le contrôle des discussions avec la méthode de vente The Challenger Sale :

En seulement 6 étapes de vente fluides et efficaces l’achat devient naturel et logique pour le client. La vente en mode challenger selling se présente donc comme une technique de vente à forte valeur ajoutée. C’est d’ailleurs ce qui fait le succès du livre The challenger sale et de son approche commerciale différenciante…

Cliquez ici pour approfondir la vente challenger sale >>

14. Customer centric selling : une technique de vente orientée client

Voici le résumé des concepts clés d’une approche de vente customer centric selling :

En appliquant ces 8 conseils, vous serez beaucoup plus efficace commercialement dans vos entretiens de vente au quotidien !

Cliquez ici pour approfondir et voir notre vidéo sur l’approche customer centric selling >>

15. MEDDIC : La méthode commerciale de vente complexe

Cliquez ici pour approfondir la méthode commerciale de vente MEDDIC / MEDDPICC >>

16. La méthode BEBEDC pour un diagnostic commercial complet

En seulement 6 étapes la méthode BEBEDC permet de faire un plan de découverte complet avec des questions calibrées qui vont à l’essentiel :

Mise en avant par uptoo, cette méthode de vente BEBEDC adopte tous les codes de la vente consultative pour mieux comprendre son interlocuteur et son cadre de référence afin de faciliter sa prise de décision. En appliquant cette technique de vente vous êtes sûr de ne louper aucune information stratégique sur votre client en phase de découverte.

Cliquez ici pour approfondir la méthode BEBEDC >>

17. Les 4 x 20 dans la vente

La règle des 4×20 n’est pas une technique de ventes a proprement parler. Mais c’est un des fondamentaux dans la vente pour savoir créer une bonne première impression. Alors, je vous conseille fortement de la maîtriser ces composantes :

Votre gestuelle, et l’ensemble de votre communication non verbale, communique pour vous. Il faut dégager confiance, certitude, leadership et faire preuve d’assertivité commerciale.

Vos expressions faciales contribuent à mettre à l’aise et à créer un climat propice à la vente. De même, la proximité avec votre client (pas trop éloigné, mais pas trop proche non plus) permet de mieux connecter aux émotions du client afin de créer du lien.

C’est votre pitch commercial, et on y revient toujours en technique de ventes. Le choix des premiers mots est crucial pour donner envie d’aller plus loin et séduire le client.

Au fil des 20 premières secondes, de vos gestes, des mots utilisés et de vos expressions faciales, une première impression se sera déjà créée dans l’esprit du client. Et j’espère pour vous que ce sera la bonne … Sinon, il risque d’écourter l’entretien de vente pour aller voir ailleurs et profiter d’une meilleure expérience client !

Cliquez ici pour approfondir la règle des 4×20 >>

18. La méthode SBAM / SBRAM pour la vente en magasin

La Méthode SBAM : Sourire, Bonjour, Au revoir, Merci fait partie des technique de ventes en magasin digne des fondamentaux du commerce. Mais certains commerciaux ont tendance à l’oublier. Or, il n’en faut pas moins pour céder du terrain à la concurrence aujourd’hui. Une mauvaise expérience client, une déception dans le parcours client, et c’est le point de vente concurrent qui en profite !

Le SBRAM est une variante, incluant le Regard.

Il n’y a qu’à regarder l’impact de la règle des 4×20 en entretien de vente pour s’en rendre compte… On n’a jamais deux fois l’occasion de faire une bonne première impression !

Le sourire crée immédiatement une atmosphère positive au premier contact. Un sourire chaleureux montre votre ouverture et votre désir d’aider le client. Il facilite l’établissement d’une relation de confiance conviviale.

Le Bonjour fait partie des basiques sur le fond. Mais sur la forme, il contribue à cette première impression que vous donnez aux clients (avec le sourire). Cela montre au client que vous êtes attentif à lui, prêt à l’écouter et à répondre à ses besoins pour lui offrir la meilleure expérience client possible !

Le regard a toute son importance en communication non verbale dans une vente. Il permet de capter l’attention, d’accrocher son interlocuteur tout au long de l’entretien de vente et de marquer votre empathie pour le client.

Savoir dire au revoir de manière respectueuse (même si la vente n’a pas abouti) est essentiel. Cela laisse une impression durable et ouvre la porte à de futures ventes. Montrez que vous valorisez chaque interaction, chaque point de contact client, quelle que soit son issue. La vente est un marathon, et non un sprint !

Enfin, dire merci montre votre gratitude envers le client pour le temps qu’il vous a accordé. C’est un geste simple mais puissant qui renforce la relation client. Car trop peu d’acteurs commerciaux prennent le temps de dire merci. C’est donc un facteur de différenciation qui peut vous ouvrir les portes d’une vente !

Exemple d’application du SBRAM en point de vente

Maintenant que vous avez compris cette technique de ventes, voyons comment appliquer concrètement le SBAM / SBRAM dans la vente en magasin.

Cette approche respectueuse SBRAM crée une expérience positive pour le client. Et c’est cela qui permet de susciter la préférence vis à vis de la concurrence qui pratique parfois la vente agressive, ou du laxisme commercial, sans même sans rendre compte.

Cliquez ici pour approfondir la méthode SBAM / SBRAM >>

19. L’up selling et les techniques de vente additionnelle

La vente additionnelle en upsell (ou montée en gamme) est une technique de vente à maitriser pour quiconque veut booster ses ventes !

Définition de l’up selling : une vente additionnelle en upsell consiste à proposer un produit / service complet ou de gamme supérieure au produit principal, qui permet d’améliorer l’expérience client.

Exemples d’upsell :

Maintenant que vous connaissez la définition d’un upsell, reste à savoir comment pratiquer efficacement les techniques de vente en up selling au quotidien pour développer ses ventes.

Cliquez ici pour approfondir les techniques de vente additionnelle en up selling >>

20. Le cross selling et les techniques de ventes croisées

La vente croisée ou associée reste une des techniques de vente additionnelle à maitriser pour quiconque veut booster ses ventes en parallèle de l’up selling !

Définition du cross selling : une vente croisée ou associée (cross sell) consiste à proposer un produit / service complémentaire directement lié à l’utilisation du produit principal, ou qui permettrait d’en améliorer l’utilisation / la consommation.

Exemple de cross sell :

Maintenant que vous connaissez la définition du cross selling, reste à savoir comment utiliser efficacement le cross sell au quotidien pour faciliter la vente croisée ou associée.

Cliquez ici pour approfondir les techniques de ventes en cross selling >>

21. Le downselling, ou l’art de faire des ventes de rattrapage

Le down selling est une technique de vente complémentaire à l’up selling et au cross selling. La vente de rattrapage est une technique commerciale fondamentale à maitriser pour quiconque veut développer ses ventes physiques ou digitales !

Définition du down selling : une vente de rattrapage consiste à proposer un produit / service plus abordable ou acceptable directement après le refus d’un client sur la vente du produit principal.

Exemple de downsell :

Maintenant que vous connaissez la définition du down selling, reste à voir comment pratiquer efficacement les techniques de vente en downsell au quotidien dans vos tunnels de vente ou bien en entretien de vente avec un client.

L’idée étant de faire rentrer les clients même par la petite porte. Puis, vous serez toujours à temps de proposer autre chose par la suite en up selling et cross selling pour développer les ventes et la valeur / client dans le temps.

Cliquez ici pour approfondir la vente de rattrapage en downselling >>

Comment muscler ses techniques de vente commerciale ?

Vous voila en possession de 21 techniques de vente (les fondamentaux + quelques bonus) qui sont essentielles à maîtriser pour gagner en efficacité commerciale.

Pour aller plus loin, je vous invite à découvrir les 21 compétences et qualités des meilleurs vendeurs au monde (parmi + 2 millions d’acteurs commerciaux évalués) qui permettront de pousser votre technique de vente commerciale au plus haut niveau

Les 21 compétences et qualités des meilleurs vendeurs au monde

 

citation motivation

Vous cherchez de l’inspiration, de la motivation, des formules percutantes afin de marquer les esprits ? Bien souvent, une simple citation vaut mieux qu’un long discours.

Voici une centaine de citations sur la motivation, le leadeship, la réussite, et l’état d’esprit à adopter pour performer dans le business, et plus particulièrement dans la fonction commerciale !


Citations Motivation et Réussite


Voici quelques citations inspirantes pour votre business

citation commerciale

« Je ne suis pas un produit de mes circonstances. Je suis un produit de mes décisions. »

Stephen Covey

« Plus vous aidez les gens à obtenir ce qu’ils désirent et plus vous avez de succès. »

Zig Ziglar

« Beaucoup d’hommes ayant échoué ne savaient pas à quel point ils étaient proches du succès quand ils ont abandonné »

 Thomas Edison

« Ce n’est pas parce que c’est difficile qu’on n’ose pas le faire, mais parce qu’on n’ose pas le faire que c’est difficile. »

Sénèque

« Celui qui n’investit pas sur le long terme ne connaîtra pas le court terme »

Michaël Aguilar

« Les 5 freins à toute vente : pas de besoin, pas de budget, pas d’urgence, pas d’envie, pas de confiance. »

Zig Ziglar

« Celui qui néglige de se préparer doit se préparer à être négligé. »

Michaël Aguilar

« Avec les vrais décideurs, c’est simple et ça va vite. Avec les autres, c’est compliqué et ça prend du temps. Alors tapez haut ! »

Sébastien Lapeyre


Citation Réussite


Ces citations sur le réussite vont vous donner des ailes et vous inspirer au quotidien…

citation vente

« Il ne sert à rien d’être le meilleur si on est le seul à le savoir. »

Richard Branson

« Le plus grand obstacle à la découverte n’est pas l’ignorance, c’est l’illusion de la connaissance. »

Michaël Aguilar

« Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche. »

Michel Audiard

« Les témoignages réussissent là où les vendeurs échouent. »

Jeffrey Gitomer

« Le talent ne suffit pas. A part quelques rares exceptions, les meilleurs joueurs sont les plus gros travailleurs. »

Magic Johnson

« Le courage, ce n’est pas de commencer, ni de terminer, c’est de recommencer. »

Earl Nightingale

« Si vous voulez que votre futur soit différent de votre présent, étudiez le passé. »

Baruch Spinoza

« J’attribue mon succès à ceci : je n’ai jamais présenté ou accepté aucune excuse. »

Earl Nightingale

« Les gens qui réussissent ont l’habitude de faire ce que les gens qui échouent n’aiment pas faire. »

Thomas Edison


Citation business


Rien de tel qu’une citation business pour faire passer un message clé. On dit qu’une image vaut mille mots…

citation commerciale

« Si vous attendez pour entreprendre, la seule chose qui vous arrivera c’est de vieillir. »

Richard Branson

« Le succès arrive toujours lorsqu’une opportunité rencontre la préparation. »

Albert Einstein

« Acceptez l’idée que si vous ne changez pas de méthode, vous obtiendrez les mêmes résultats, voire de moins bons si vos concurrents font évoluer les leurs. »

Jack Welch

« Pour réussir, il ne suffit pas d’apprendre les ficelles du métier. Il faut apprendre le métier. »

Donald Trump

« En ces temps de grande turbulence, le plus grand danger n’est pas la turbulence, c’est d’agir avec la logique d’hier.»

Peter Drucker

« Croyez en vos rêves et ils se réaliseront peut-être. Croyez en vous et ils se réaliseront sûrement. »

Martin Luther King

« Certaines personnes voient les choses comme elles sont et se demandent : pourquoi ? Moi, je vois les choses comme elles pourraient être et je me dis pourquoi pas ? »

JFK

« Faites ce que vous pouvez, là où vous êtes, avec ce que vous avez. »

Teddy Roosevelt 


Citation motivation


Ces citations motivation vont vous regonfler à bloc même en cas de coup dur… c’est une certitude !

citation du jour

« Vous risquez d’être déçu si vous échouez, mais vous y êtes condamné si vous n’essayez pas. »

Beverly Sills

« Construisez vos propres rêves, ou quelqu’un d’autre va vous embaucher pour construire le sien. »

Farrah Gris

« La personne qui dit que l’on ne peut pas faire quelque chose ne doit pas interrompre la personne qui le fait. »

proverbe chinois

« Vous ne pouvez pas épuiser votre créativité. Plus vous l’utilisez, plus vous en avez. »

Maya Angelou

« Les deux jours les plus importants de votre vie sont le jour où vous êtes né et le jour où vous découvrirez pourquoi. »

 Mark Twain

« Deux routes ont divergé dans un bois, et moi, j’ai pris le moins emprunté, et cela a fait toute la différence. »

Robert Frost

« Quand je lâche ce que je suis, je deviens ce que je pourrais être. »

Lao Tseu


Citation motivante pour le dépassement de soi et la confiance


Si vous manquez de motivation : lisez, imprimez et relisez régulièrement ces citations inspirantes pour vous booster !

citation motivation et réussite

« La façon la plus courante des gens à abandonner leur pouvoir est de penser qu’ils n’en ont pas. »

Alice Walker

« Si vous voulez vous élever, élevez quelqu’un d’autre. »

 Booker T. Washington

« Accepter l’idée de la défaite, c’est être déjà vaincu. »

Général Foch

« Celui qui argumente et ne conclut pas est comparable à celui qui sème et ne récolte pas. »

Michaël Aguilar

« L’attitude détermine les actions. Les actions déterminent les résultats. Les résultats déterminent  les modes de vie. »

Jim Rohn

« Ne pensez pas à l’échec, pensez aux opportunités que vous risquez de manquer si vous n’essayez pas. »

Jack Canfield

« Je recrute des hommes capables d’ignorer la phrase « ce n’est pas possible. » »

Steve Jobs

« Nos clients les plus mécontents sont notre plus grande source de progrès. »

Bill Gates


Citation positive pour garder le cap quand tout va mal


citation commerciale

« Si personne ne vous critique, cela signifie que vous ne faites pas grand-chose. »

Jack Welch

« Si vous fermez la porte à tous les échecs, le succès restera dehors. »

Jim Rohn

« Aucun succès n’est jamais final, un échec n’est jamais fatal. C’est le courage de continuer qui compte. »

Winston Churchill

« Pour augmenter votre taux de succès, vous devez augmenter votre taux d’échecs. »

Thomas J. Waston

« Pour pouvoir récolter, il faut accepter de se planter. »

Yannick Etesse

« Il vaut mieux apprendre des erreurs des autres car nous n’avons pas le temps de toutes les faire nous-même. »

Groucho Marx

« Nous ne pouvons pas devenir ce que nous voulons devenir en restant ce que nous sommes. »

John F. Kennedy


Citation Réussite & Succès


citation commerciale

« C’est étonnant ce que l’on peut accomplir, s’il nous est égal de voir qui s’en verra attribuer le mérite. »

Harry Truman

« N’ayez pas peur de la perfection, vous ne l’atteindrez jamais. »

Salvator Dali

« Le secret des affaires, c’est de savoir quelque chose que personne ne sait. »

Aristote Onassis

« Le succès est la conséquence naturelle de l’application régulière des principes basiques et fondamentaux. »

Jim Rohn

« La meilleure façon de ne pas avancer, c’est de suivre une idée fixe. »

Jacques Prévert

« Un business qui ne crée rien d’autre que de la richesse est un mauvais business . »

Henry Ford

« Dans la vie, on ne regrette que ce qu’on n’a pas fait. »

Jean Cocteau


Citation inspirante pour se motiver quoi qu’il arrive


citation vente

« Travailler seulement pour le profit revient à jouer au tennis en regardant le tableau des résultats plutôt que la balle. »

Ivan Lendl

« Une bonne attitude n’est pas le résultat du succès. C’est le succès qui est le résultat d’une bonne attitude… »

Earl Nightingale

« Etre heureux, c’est faire des heureux. Réussir, c’est faire réussir. »

Brian Tracy

« Le succès, c’est d’avoir ce que vous voulez. Le bonheur, c’est de vouloir ce que vous avez. »

Dale Carnegie

« La volonté de gagner est importante, mais la volonté de se préparer compte davantage. »

Mohamed Ali

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information. »

Benjamin Disraeli

« Le plus grand danger,  dans la vie est de vouloir prendre trop de précautions. »

Alfred Adler

« Dans un moment de décision, la meilleure chose à faire est de prendre la bonne. La pire, de n’en prendre aucune. »

Colin Powell


Citation Travail


citation motivation

« Derrière chaque réussite, vous trouverez quelqu’un qui a pris une décision courageuse. »

Peter Drucker

« Une fourmi qui avance en fait plus qu’un bœuf qui dors. »

Lao Tseu

« La vie est un risque. Celui qui n’a pas risqué n’a pas vécu. »

Sœur Emmanuelle

« Une idée ne vaut rien si elle n’est pas mise en œuvre. »

Thomas Edison

« Il n’est pas nécessaire d’être grand pour démarrer. Mais il faut démarrer pour être grand. »

Zig Ziglar

« Hier est parti. Demain n’est pas arrivé. Nous n’avons qu’aujourd’hui. Alors mettons-nous au travail. »

Mère Teresa

« Si vous avez un travail où il n’y  a pas de complications, vous n’avez pas de travail. »

Malcolm Forbes

Citation motivation à relire régulièrement pour se booster

citation motivation

J’espère que ces citations sur la motivation, la réussite, le leadership et la valeur du travail vous inspireront autant que moi et vous permettront d’obtenir beaucoup de succès personnel et professionnel…

Pour plus d’inspiration commerciale au quotidien, suivez-nous sur la page facebook Technique de Vente ou YouTube >>

Vous recevrez des conseils au quotidien, des citations inspirantes et des stratégies business afin de rester motivé et de réussir dans vos affaires !

A votre succès…

pièges de la vente

Comment améliorer ses techniques de vente et devenir un bon vendeur ? La première chose à faire, c’est de se focaliser sur les erreurs commerciales commises en entretien de vente. Il s’agit de ces petits réflexes contre productifs, et ces habitudes néfastes que nous développons tous inconsciemment…

Et bien, une des qualités majeures que partagent les meilleurs vendeurs, c’est qu’ils apprennent de leurs erreurs. Ils se remettent en question. Et modifient leurs pratiques commerciales lorsqu’elles ne donnent pas (assez) de résultats. 

Je vais donc partager avec vous les 5 erreurs commerciales qui font défauts à de nombreux vendeurs. Elles vous feront perdre beaucoup de clients potentiels si vous n’y prenez pas garde…

Quels sont les 5 pièges et erreurs commerciales à éviter dans la vente ? 

 

Lisez cet article jusqu’au bout. Travaillez sur ces pièges et erreurs. Et je vous promets que vous n’aurez plus qu’à observer vos ventes grimper lors de vos prochains entretiens commerciaux !

 

Erreur commerciale n°1 : les préjugés & a priori

 

Nous sommes tous bourrés d’a priori, quel que soit le sujet. Imaginez devoir trouver un artisan sur Internet pour des travaux en cours … vous allez naturellement avoir des a priori rien qu’en lisant le nom et le prénom, en lisant des avis client, etc. Vous allez probablement vous faire tout un film qui se dissipera à la première rencontre.

Mais ce phénomène est exacerbé dans la vente et en ce qui concerne nos prospects et clients ! Avant même d’avoir échangé et creusé les informations obtenues, nous avons tout un tas de croyances… qui s’avèrent bien souvent erronées.

Ces « a priori » constituent donc des barrières psychologiques et des croyances limitantes, néfastes au bon développement des ventes.

Et beaucoup de vendeurs chevronnés s’inscrivent des objectifs business peu ambitieux à cause de ces fameux a priori. Voici par exemple ce que j’entends lorsque j’accompagne des commerciaux au téléphone / en clientèle :

  • Je connais ce client, il préfère tel type de produit. Il ne sera jamais intéressé par cette offre commerciale.
  • Ce produit / service ne marche pas. Je n’y crois pas. Je connais mon marché…
  • Ce client est borné, cela ne sert à rien d’aller le visiter. Il ne suivra pas sur cette affaire.
  • Dans ma zone géographique / secteur / marché, c’est différent.
  • Mes clients sont spéciaux, vous ne les connaissez pas.
  • Bla, bla, bla…

Cet état d’esprit est contre-productif dans la vente !

Voici une citation à garder en mémoire pour vous le rappeler et aller dans la bonne direction :

 

« La connaissance s’élabore en détruisant une connaissance antérieure. »

Gaston Bachelard

 

Quelle est la psychologie commerciale gagnante ?

 

C’est très simple. La meilleure manière de confirmer ou d’infirmer un à priori, c’est de faire sauter les barrières et de poser des questions afin d’avoir une compréhension exacte du contexte et de la situation du client.

Qu’est ce que vous risquez au final si vous posez des questions ?

  • Soit, vous obtenez la confirmation que ce que vous pensiez est VRAI. Très bien, vous n’avez rien perdu.
  • Deuxième possibilité, c’est FAUX et vous aviez tort. Bonne nouvelle, et tant mieux ! Vous venez de vous apercevoir que vous pouvez développer le business avec ce prospect / client.

 

« Le plus grand obstacle à la découverte n’est pas l’ignorance, c’est l’illusion de la connaissance.« 

Michaël Aguilar

 

Erreur n°2 en entretien de vente : être centré sur soi

 

La grande majorité des vendeurs et des négociateurs que j’ai pu côtoyer foncent tête baissée. Concentrés sur leurs petits souliers, ils en oublient l’essentiel : s’intéresser aux clients !

Par exemple, en entretien de vente : un vendeur classique, concentré sur ses objectifs commerciaux (et les primes qui y sont rattachées) va débuter par un questionnement fermé en entonnoir pour essayer d’emmener son client « de force » là où il souhaite aller.

Et si une objection commerciale tombe, le vendeur réplique que le client n’a rien compris. C’est un imbécile avec qui on ne peut pas faire affaire ! Vous voyez le topo ?

Je grossis volontairement les traits, mais on n’est pas loin de la réalité terrain. Pour avoir accompagné des centaines de commerciaux ces erreurs commerciales sont courantes.

Prenons maintenant un peu de recul.

Vous avez des objectifs, j’ai des objectifs, tout le monde a des objectifs… et c’est normal. Cela fait partie intégrante du business. Mais essayez de commencer l’entretien de vente par une question ouverte pour lancer la discussion et créer un échange.

Utilisez par exemple la méthode QQOQCCP, puis laissez à votre client le soin de répondre et de s’exprimer.

Comprenez bien que les gens aiment que l’on s’intéresse à eux. Et vos clients – peu importe leurs statuts ou leurs fonctions – ne sont pas différents !

 

« Le meilleur moyen d’attirer l’attention d’emblée, c’est de poser une question. »

Heinz Goldman

 

Exemple de questions pour débuter un entretien commercial

 

  • Quels sont vos besoins / désirs / attentes en ce qui concerne … ?
  • Comment puis-je vous aider à atteindre … ?
  • Qu’attendez-vous de ma part ?
  • Comment voyez-vous les choses dans l’idéal ?
  • A date, qu’est ce qui vous empêche de … ?

Cette simple entrée en matière génère une énorme différence. Car vous manifestez de l’intérêt à l’égard de ce que pense votre prospect / client ! 

S’il pense que vous vous intéressez à lui, alors vous vous différenciez de 90% des autres vendeurs qui ne cherchent qu’à lui refourguer un produit ou service de plus dont il n’a pas forcément besoin (ou qui n’est pas réellement adapté).

Vous devenez ainsi un apporteur de solution. Un conseiller, un partenaire d’affaires, qui saura répondre à ses besoins et ses attentes commerciales.

Donc, charge à vous de réaliser un bon diagnostic commercial : une vraie découverte client. Vous serez ainsi en mesure de lui apporter le produit ou service en phase avec ses attentes et motivations d’achat SONCAS.

Votre argumentation commerciale sera beaucoup plus spécifique. Et vous aurez déjà déminé une bonne partie des objections potentielles à la vente.

 

Attention à cette erreur commerciale face aux objections

 

Malgré cette méthode de vente, une objection peut tout à fait surgir, car cela fait également partie de la relation commerciale. Et au fond de vous, vous le savez n’est ce pas ?

Charge à vous de creuser, de poser les bonnes questions pour comprendre la nature de l’objection avant de chercher à y apporter la réponse adéquate.

Et justement, cela fait le lien avec le 3e piège à éviter dans la vente

 

3e piège dans la vente : la justification

 

Beaucoup de vendeurs classiques tombent dans le piège commercial de la justification sans avoir réellement pris le temps de COMPRENDRE la situation.

D’ailleurs, le vendeur classique se promène toujours avec un classeur imaginaire : c’est la boite à excuses ! Par exemple, lorsqu’il est confronté à une objection client dans l’entretien de vente, il va automatiquement aller chercher :

  • Une justification sur le prix face au fameux c’est trop cher !
  • Des justifications vis à vis de la concurrence,
  • Une justification sur l’image de marque et les critiques du produit,
  • etc.

Il faut savoir que la justification ne marche jamais dans un entretien commercial… absolument jamais !

Ce n’est pas ce qu’attend votre prospect ou client en réponse à ses préoccupations. Votre interlocuteur attend de l’empathie de votre part.

Il doit sentir que sa préoccupation est légitime, acceptée et que vous comprenez son point de vue.

Attention ! Ca ne veut pas dire pour autant que vous êtes d’accord avec tout ce qu’il dit. Les vendeurs un peu trop empathiques ne performent pas non plus.

 

Comment bien traiter les objections commerciales ?

 

Le client attend surtout une RÉPONSE SPÉCIFIQUE à son objection (cliquez ici pour voir le traitement des objections) :

  • Un élément de preuve approprié face au « doute ».
  • Une transition & balance face à l’objection réelle.

Si vous tombez dans la justification directe sans prendre le temps de comprendre la nature de l’objection, en posant des questions et en creusant le point, alors c’est le crash assuré pour votre vente.

 

« Celui qui pose une question risque de passer pour un sot. Celui qui n’en pose pas est sûr de le rester. »

Confucius

 

Erreur n°4: le vendeur qui ne se remet pas en question

 

Externaliser l’échec, les problèmes, les difficultés, c’est crucial pour conserver un mental d’acier ou maintenir son moral au beau fixe en période commerciale difficile. Mais attention à ne pas en abuser.

Il existe également une tendance naturelle face à l’échec d’une vente : c’est de reporter la faute sur l’autre…

Attention au syndrome de l’excusite !

Lorsque l’on s’est planté commercialement, c’est très difficile de l’admettre, nous somme d’accord. Mais reporter la faute et ne pas se remettre en question, c’est improductif dans la durée. Car nous restons au même niveau. Et il n’y a aucune valeur ajoutée… aucun bénéfice à en tirer pour la prochaine vente !

Alors que l’on peut toujours apprendre de ses erreurs commerciales. Il y a toujours une leçon commerciale à en tirer (si l’on prend la peine de creuser un peu). Ces leçons feront de vous un TOP vendeur si vous jouez le jeu, grâce à l’effet cliquet de l’apprentissage et de la maîtrise…

 

Exemple de remise en question commerciale

 

  • Demandez donc à vos prospects et clients pourquoi cela n’a pas fonctionné, quel est le problème ?
  • Et si vous deviez vous revoir pour une prochaine vente, quels conseils auraient-ils à vous donner pour avoir une chance de conclure l’affaire ?

Vous risquez d’être surpris des réponses que vous pouvez obtenir !

Il est possible que certaines de ces informations soient inexploitables (client mécontent car vous ne vous êtes pas aligné sur la concurrence, client qui ne sait pas ce qu’il veut et qui n’était pas réellement à l’achat, etc.).

Mais il est également fort probable que vous mettiez la main sur des informations cruciales. Des pépites qui changeront radicalement vos techniques de vente !

Cela vous permettra d’engager des actions correctives ou d’établir un plan d’action commercial pour :

  • Travailler sur votre offre commerciale
  • Accentuer votre positionnement et vous différencier de la concurrence
  • Approfondir la connaissance de vos clients
  • Muscler vos techniques de vente, comme votre intelligence commerciale
  • Anticiper de nouvelles objections (auxquelles vous pourrez réfléchir d’ici les prochaines ventes).
  • Etc.

 

« Etre conscient de son ignorance est le premier pas vers la connaissance. »

Benjamin Disraeli

 

Erreur commerciale n°5 : se reposer sur ses acquis

 

Voici encore un mal qui frappe de nombreux commerciaux ! Une fois que l’on a trouvé son rythme de croisière, que l’on connait ses clients, que l’on possède une certaine maîtrise de son business, il devient tellement facile de lever le pied et de rester dans sa zone de confort…

Simplement, dans la vente (comme dans de nombreux autres domaines) il n’est pas possible de prospérer sans effort. Si vous n’avancez pas, c’est que vous êtes en train de reculer !

Pas très agréable à entendre, n’est ce pas ?

Avec le temps, on devient moins exigeant, moins ambitieux, moins efficace… On passe à coté de nombreuses opportunités business, si tant est que l’on s’en rende compte !

Dans la vente, on ne cesse jamais de découvrir ses prospects et clients et de capitaliser sur l’information recueillie. Le contexte, les besoins et motivations de nos interlocuteurs évoluent. Les objections également, anticipez les au mieux, mais vous en rencontrerez toujours de nouvelles.

Pour être efficace, il n’existe qu’une seule solution : se former avec les meilleurs, apprendre, se préparer, mettre en pratique et recommencer ! Et comme le dit la citation :

 

« Ne craignez pas la perfection, vous n’y parviendrez jamais. »

Salvador Dali

 

Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire pour développer votre performance commerciale… analysez-vous au prisme de ces 5 erreurs commerciales et mettez en place un plan d’action commercial pour rectifier le tir, minimisez les erreurs, et convertir un maximum de vos prospects en clients !

Vous voulez aller plus loin ? Voici quelques articles complémentaires :

technique de vente magasin

Quelle technique de vente en magasin adopter ? Comment vendre en magasin efficacement ? Et quelles sont les mauvaises pratiques commerciales à éviter dans votre méthode de vente en magasin ?

Etant en point de vente physique, la vente en magasin est légèrement différente de la vente par téléphone ou de la vente à distance en visio. Et cela diffère encore plus de la vente e-commerce où il n’y a pas d’entretien de vente en direct avec le client.

Vendre en magasin nécessite de s’attarder sur certains aspects stratégiques qui font toute la différence. C’est ce que nous allons voir dans cet article. Et nous ferons un focus sur 3 erreurs à absolument éviter…

Quelles sont les techniques de vente en magasin ?

 

Les techniques de vente en magasin sont un ensemble de méthodes commerciales et de stratégies pour inciter les clients à acheter des produits ou des services dans un point de vente physique.

Elles visent à créer une expérience d’achat agréable, à renforcer la relation avec lui et à encourager les achats supplémentaires.

 

La technique de vente en magasin comprend

 

  1. Mise en scène de la vitrine. L’affichage attractif des produits peut inciter les passants à entrer dans le magasin.
  2. Présentation de produits. Les produits doivent être soigneusement présentés pour les mettre en valeur et les rendre attrayants pour les clients. C’est le rôle du merchandising.
  3. Création de zones d’affichage. La disposition judicieuse des produits et des éléments de communication dans le magasin incitent les clients à explorer davantage les rayons et produits disponibles.
  4. La formation et la posture des vendeurs. Tous les employés doivent être formés techniquement pour comprendre les produits et les services qu’ils vendent. Mais il faut aussi les former commercialement. Ils doivent être en mesure d’accompagner / d’aider les clients à faire leur choix.
  5. L’utilisation de démonstrations en direct. Les démonstrations peuvent aider les clients à comprendre les produits et les inciter à les acheter.
  6. Offres spéciales et promotions. Les offres spéciales et les promotions incitent les clients à acheter des produits qui les intéressent. L’urgence et la rareté sont de puissants accélérateurs de vente !
  7. Mise en place de programmes de fidélité. Les programmes et carte de fidélité incitent les clients à acheter plus et à devenir des clients fidèles.

En utilisant ces techniques de vente en magasin de manière cohérente et stratégique, les vendeurs peuvent améliorer leur taux de conversion, augmenter les ventes et construire des relations durables avec les clients.

Mais attention ! Il y a 3 erreurs qui peuvent être fatales dans la vente en magasin… Et vous devez absolument les éviter.

 

3 erreurs à éviter dans la vente en magasin

 

Rentrons dans le vif du sujet pour améliorer les ventes en magasin dés demain…

 

1. Ne pas se soucier de l’expérience client

 

L’expérience client devrait être au centre de votre technique de vente en magasin. C’est fondamental pour susciter la préférence et fidéliser ses clients !

Pourquoi ?

Parce qu’aujourd’hui, après tout ce qui s’est passé avec la crise covid, les mesures de confinement, etc. lorsque le client décide de sortir de chez lui il veut vivre une expérience positive.

Et oui, aujourd’hui avec le e-commerce… quasiment tout est accessible en quelques clics depuis la maison. Il suffit de créer un bel emballage produit et de livrer les clients chez eux pour faire du business !

Donc quand le client décide de ne pas passer commande en ligne sur une boutique e-commerce, c’est pour vivre une expérience différenciante.

Ne pas prendre en considération cet élément-là dans votre technique de vente en magasin peut-être fatal !

 

Toute votre méthode de vente en magasin doit être orientée client

 

Le parcours client en magasin doit être adapté et stratégiquement pensé. Pour sortir du lot, et susciter la préférence du client, vous devez miser à fond sur l’expérience client.

Demandez-vous ce qui peut être amélioré à chaque étape. C’est-à-dire à partir du moment où le client passe le devant la boutique, et même avant. Lorsqu’il arrive vers votre magasin que voit-il ?

Ensuite, comment se passe :

  • l’accueil du client
  • la première prise de contact
  • prise en charge
  • les étapes de passage de commande
  • et tout ce qui se passe également après la vente. Jusqu’au moment où le client repart du point de vente physique.

Donc, demandez-vous, qu’est-ce que vous pourriez améliorer dans votre technique de vente en magasin ?

Que ça soit au niveau visuel, au niveau de l’ambiance sonore, le marketing olfactif… ? Essayez de miser sur tous les sens pour faire la différence en point de vente. Il faut mettre l’acheteur dans de bonnes dispositions au niveau psychologique.

 

La vente en magasin commence dés les premiers mots

 

L’accroche, les premiers mots, vont conditionner la suite des étapes de la vente. Votre technique de vente en magasin passe aussi par votre communication non verbale, la tenue vestimentaire, le sourire, la qualité de l’accueil…

Les premiers mots doivent être d’un ton enthousiaste, optimisme et réellement tournés vers votre interlocuteur de manière empathique.

L’accroche commerciale devrait commencer par une question ouverte, comme par exemple :

  • Que puis-je faire pour vous ?
  • Comment puis-je vous aider ?
  • Comment puis-je vous faire passer une agréable journée ?

Et même, différenciez-vous avec quelque chose de spécial si vous le pouvez. Rendez-vous unique !

Cherchez véritablement sur chacun des aspects, et chaque étape, comment vous pouvez améliorer votre méthode de vente en magasin.

 

Questions à se poser pour améliorer les ventes en boutique

 

Ensuite, une fois que vous avez aidé le client à faire son choix, que vous avez posé quelques questions, que vous lui avez présenté différentes solutions, différents produits et services, demandez-vous :

  • Comment va-t-il passer commande ?
  • Qu’est-ce que vous pourriez faire pour faciliter son achat ?

Faites en sorte qu’il n’attende pas trop ! Qu’il ait le sentiment d’être traité comme un client VIP …

Donc, que pourriez-vous faire pour améliorer votre degré de sympathie ? Augmenter le niveau de relationnel ? Et faire en sorte de susciter la préférence afin de fidéliser vos clients avant même qu’ils n’aient passé commande ?

Idem sur toutes les étapes d’encaissement, de livraison… Ceci pour permettre à votre client de gagner du temps. Pour lui permettre de repartir avec son achat sans que ça ne dure des plombes.

Il y a plein d’exemples suivant votre business modèle, et suivant ce pourquoi vous accueillez des clients en point de vente. N’hésitez pas à faire un benchmarking des meilleures pratiques commerciales pour améliorer toute votre méthode de vente en magasin.

 

2. Ne pas aller vers les clients

 

Deuxième erreur dans la vente en magasin : ne pas aller vers les clients. Il y a encore certaines croyances parmi l’ensemble des acteurs commerciaux sur le marché. Certains pensent que le client est roi et qu’il ne faut pas le déranger. Et qu’il faut uniquement être à sa disposition s’il a besoin de vous.

Peut-être est-ce encore vrai dans l’univers de l’ultra luxe avec certains codes à respecter.

Mais dans 99 % des autres cas, il est plus judicieux de signifier votre présence et d’aller vers le client. Ce n’est pas être intrusif. Justement, il faut garder une certaine distance et un certain professionnalisme qui consiste tout simplement à formaliser une question ouverte.

 

Votre technique de vente en magasin doit ouvrir le dialogue

 

Comme on l’a vu précédemment, tout simplement :

  • Bienvenue dans notre enseigne, comment puis-je vous aider ?
  • Que puis-je faire pour vous aujourd’hui ?
  • Quels sont les produits que vous aimeriez que l’on vous présente ?
  • Comment puis-je rendre votre expérience la plus agréable possible ?

Charge à vous de trouver les bons mots !

N’hésitez pas à vous différencier avec votre propre marque de fabrique. Ceci afin d’affirmer votre branding.

Mais formalisez tout de même une question ouverte. Cela permet de mettre à l’aise votre interlocuteur et de lui faire sentir que vous êtes là pour lui en cas de besoin. Mais s’il n’a pas besoin, c’est pas grave, vous resterez à votre place.

Mais face à certains profils / typologies de clients qui sont plus en retrait, qui sont plus dans l’introversion que l’extraversion, vous devez faire ce premier pas vers eux et vous rendre à disposition. Cela leur donne l’occasion de pouvoir s’exprimer, s’ils n’ont pas osé le faire.

S’ils n’ont pas osé venir vers vous pour poser des questions, ou pour être orientés dans le point de vente. Alors, c’est à vous qu’incombe la charge de prendre les devants. C’est capital à comprendre dans votre technique de vente en magasin.

 

3. Ne pas savoir gérer le flux de clients

 

Troisième erreur dans la vente en magasin : ne pas savoir gérer le flux de clients. Effectivement, dans un point de vente, parfois il n’y a personne et d’autres fois il y a beaucoup de monde.

On peut donc vite se retrouver à ne plus savoir sur quel pied danser. Il y a deux erreurs à éviter dans la mise en oeuvre de votre technique de vente en magasin :

  1. Ne pas être assez concentré sur le client avec lequel on est. Et donc perdre ce client qui allait réaliser un achat.
  2. Et la deuxième, c’est d’être trop concentré sur son client. Et ne pas voir les autres clients qui viennent d’arriver, ou qui sont en attente, et qui risquent peut-être de partir parce que l’attente est trop longue.

Donc, on parle vraiment de gestion du flux client. Et c’est tout un art !

A la fois, il convient de donner le sentiment au client avec lequel on est qu’on s’occupe vraiment de lui. Il ne doit pas percevoir qu’on est en train de le délaisser pour switcher à un autre client.

Mais il faut également faire savoir aux clients qui viennent d’arriver, ou qui attendent, qu’on les a vu. Leur faire remarquer qu’on les a vu, puis qu’on va s’occuper d’eux très prochainement.

Donc effectivement, il y a de la communication verbale et non verbale.

 

La technique de vente en magasin passe par plein d’aspects commerciaux

 

Je vous invite, si vous n’en avez jamais fait l’expérience, à vous rendre sur des marchés ou sur des salons professionnels. Alors, malheureusement, toutes les pratiques commerciales ne sont pas bonnes. Mais allez regarder les vendeurs ou les stands qui ont le plus de succès.

Comment est-ce qu’ils gèrent le flux des clients ?

En règle générale, vous constaterez que les très bons vendeurs arrivent à gérer face à 1, 2, 3, 4, 5 clients et même plus parfois. Ils arrivent même à encaisser un client pendant qu’ils sont en train de pitcher, ou de poser des questions à d’autres clients.

Donc, il y a vraiment des leçons à apprendre pour muscler vos techniques de vente en magasin.

 

Exemples de phrases à utiliser dans la vente en magasin

 

Il faut développer cette aptitude à pouvoir donner ce sentiment d’importance à vos clients actuels :

  • Je reviens vers vous tout de suite.
  • Donnez moi une minute

Et même chose pour donner un signe d’importance aux clients qui viennent d’arriver dans le point de vente, ou qui attendent depuis trop longtemps :

  • Je termine avec ce client, j’en ai pour 2 minutes
  • J’appelle un collègue va s’occuper de vous
  • Encore quelques détails, et je suis à votre disposition

Il y a des formulations plus propices que d’autres selon votre profil. Il y a des manières de faire, et la communication non verbale qui va avec.

Dans la vente en magasin, il faut savoir mettre à l’aise et être avenant avec l’ensemble de vos clients afin d’améliorer la gestion en point de vente.

 

Conclusion sur la vente en magasin

 

vente en magasin

 

Pour avoir accompagné bon nombre de vendeurs, je sais que la performance commerciale peut varier du simple au double en point de vente.

Et je dois dire que je constate encore et toujours ces 3 erreurs quand je suis en situation d’achat dans un magasin. Il y a énormément de progrès à faire pour les commerciaux et les vendeurs qui agissent en points de vente. C’est donc une excellente occasion pour vous de sortir du lot, et de briller pour fidéliser la clientèle …

 

vente b to c

La vente B to C a profondément évoluée ces dernières années. A tel point que le rôle du commercial b to c est régulièrement remis en question !

Nous allons tenter de faire le point sur les évolutions majeures du commerce b to c et le véritable rôle du commercial b to c à l’heure d’Internet, des réseaux sociaux et des comparateurs en tout genre à la disposition de l’internaute et de tous les consommateurs…

J’ai demandé à Xavier Oberthür, expert en performance commerciale et véritable spécialiste de la vente en BtoC, de bien vouloir nous éclairer sur le sujet…

 

Comment réussir dans la vente B to C aujourd’hui ?

 

Pourquoi le client est-il au cœur de la dynamique d’achat et surtout, pourquoi a-t-on besoin de le rappeler en permanence ?

La réponse a été maintes fois répétée : une entreprise sur deux disparaît dans les cinq ans suivant sa création en raison de carences commerciales. C’est le problème numéro un pour les créateurs d’entreprise. Les raisons sont diverses, parfois liées au profil de l’entrepreneur – souvent plus technicien ou administratif que commercial – ou à une insuffisance dans le management et la formation des vendeurs.

Or, comme j’ai l’habitude de le dire : sans boutique, il n’y a pas d’arrière-boutique. La boutique, c’est l’accueil du client en point de vente, le conseil et la satisfaction de sa demande.

 

Quelles sont les évolutions du mode de consommation ?

 

Les quinze dernières années ont été marquées par trois phénomènes qui ont profondément modifié les modes de consommation : la modernisation du commerce, l’amélioration des techniques marketing et l’apparition des nouvelles technologies de l’information.

 

1. La modernisation du commerce

 

Sous l’impulsion notamment du développement de la franchise, le monde du commerce a spectaculairement évolué. Depuis 2003, le nombre de commerces franchisés est passé de 35.000 points de vente à plus de 68.000. La franchise s’étend aujourd’hui à tous les secteurs de l’économie et pèse un poids considérable. Face aux franchises et aux réseaux à succursales, les commerçants indépendants ne représentent plus aujourd’hui que 20% du commerce de détail. Leur présence au sein des centres commerciaux et commerçants est aujourd’hui réduite. Cette évolution a été à la base de la professionnalisation des stratégies et des méthodes de vente.

 

2. L’amélioration des techniques marketing

 

L’amélioration de l’efficacité des techniques marketing a accompagné ce mouvement de concentration commerciale. Dans les années 70, on est passé du marketing de masse au marketing segmenté. Nous en sommes aujourd’hui au marketing personnalisé qui se rapproche au plus près des clients. Les bases de données des entreprises sont de plus en plus précises. Elles arrivent maintenant à cibler les clients par âge, sexe, désirs et préoccupations. L’objectif est de fidéliser le client, de nouer une relation de confiance avec lui.

 

3. L’apparition des nouvelles technologies de l’information

 

Troisième phénomène : le développement d’internet. C’est un lieu commun aujourd’hui de dire qu’il a profondément modifié les modes de consommation. Les sites commerciaux, les comparatifs ou comparateurs, les blogs, les forums, les avis client apportent au consommateur une quantité impressionnante d’information – ou de désinformation.

Internet est omniprésent : au domicile, au travail, sur les mobiles. Grâce aux recherches préalables qu’il a pu faire sur internet, le client potentiel qui pousse la porte d’un magasin est beaucoup mieux informé que par le passé.

Auparavant, seule la publicité le motivait. Aujourd’hui les consommateurs qui se rendent dans un point de vente sont, pour la plupart, déjà engagés dans une dynamique d’achat.

 

Dans ce contexte, comment le commercial b to c peut-il faire la différence ?

 

Le rôle du commercial b to c s’en trouve profondément modifié. Face à un consommateur mieux informé, plus averti, il doit améliorer sa technicité pour acquérir l’image d’un expert. Il doit pouvoir lui apporter mieux que des informations disponibles sur internet.

Cependant la maîtrise technique des produits n’est pas suffisante. Le vendeur b to c ne doit en aucun cas oublier les techniques de vente.

 

Comment ces techniques commerciales ont-elles évoluées en B2C ?

 

Elles ont évolué dans deux directions :

  1. La découverte client : celle-ci doit être rapide et efficace. Il convient aujourd’hui d’aller plus vite à l’essentiel que par le passé. C’est d’autant plus important pour les jeunes consommateurs, habitués à l’information instantanée via les réseaux sociaux.
  2. La capacité à dire non ! S’il veut apporter une réelle plus value à son client, le vendeur doit être capable d’aiguiller son client vers un autre type de produit, correspondant mieux à ses besoins, en tirant parti de sa légitimité d’expert. Cette action doit être plus rapide qu’avant.

 

La vente B to C physique a-t-elle encore un avenir ?

 

Le e-commerce n’est que le complément de la vente physique. L’exemple de la FNAC démontre qu’il est parfaitement possible de développer avec profit un réseau de points de vente tout en exploitant une market-place innovante et performante.

Le consommateur a plus que jamais besoin d’un contact, d’un conseil, d’un service après-vente. L’internet ne sollicite ni l’ouïe, ni le toucher. En magasin, le consommateur peut utiliser ses cinq sens.

 

Comment susciter la préférence du client BtoC en point de vente ?

 

Comme je l’ai expliqué, l’accès à internet permet aujourd’hui de déclencher la dynamique d’achat chez nos clients avant que ceux-ci ne poussent la porte de nos magasins.

L’amélioration des techniques de communication et de marketing joue également un rôle en ce sens. Une partie du travail du commercial b to c est déjà faite.

Ce constat doit conduire celui-ci à adapter sa posture afin de pouvoir faire aboutir cette dynamique d’achat.

L’action du vendeur doit impérativement respecter un certain nombre d’étapes en entretien de vente. Si l’une d’elles est manquée, la dynamique d’achat est interrompue et la vente est compromise.

Cette action passe par une adaptation de la connaissance du client, de la découverte de son besoin. Le bon vendeur b to c doit dorénavant rechercher le niveau auquel est parvenu son client dans sa dynamique d’achat.

 

Les questions que doit se poser un commercial b to c

 

Il doit, par étape, trouver les réponses aux questions suivantes :

  • Cher client, quel est ton besoin ?
  • Quel produit as-tu déjà sélectionné ?
  • Pourquoi as-tu poussé la porte de mon magasin et pas celle d’un autre ?
  • En combien de temps dois-je te servir ?

A ce stade, le commercial b to c doit avoir appris s’il doit orienter son action vers une « vente comptoir » ou une « vente d’expert ».

La vente-comptoir est la « simple » satisfaction d’un besoin client clairement exprimé. La vente d’expert intègre la marge de manœuvre laissée par le client dans l’expression de son besoin et conseille celui-ci vers le produit.

 

Quels sont les conseils pour améliorer les ventes en magasin dès demain ?

 

Un seul conseil : rester fidèle aux fondamentaux de la vente. Ceux-ci passent en premier lieu par l’écoute du client. De façon très basique, la hiérarchie des vendeurs peut être définie ainsi :

  • Le vendeur qui n’écoute pas son client. Un conseil dans ce cas : l’adresser à un audio-prothésiste !
  • Le vendeur qui écoute son client pour lui répondre. Il cherche avant tout à placer son argumentaire de vente au moment opportun. Un conseil dans ce cas : la formation !
  • Le vendeur B to C qui écoute son client pour le comprendre. Il cherche à analyser ses besoins, à comprendre ses motivations avant d’entrer dans la phase de vente. C’est évidemment l’exemple à suivre.

 

Quel est le rôle des managers et dirigeants pour impulser cela dans la stratégie de vente b to c ?

 

J’oppose schématiquement deux types de manager : le manager Excel et le manager Coach.

Le manager Excel se contente d’observer ses tableaux de pilotage au détriment de l’animation commerciale. Il privilégie la gestion au commerce, à l’animation commerciale.

Est-il utile de souligner les limites de ce management ?

Le manager Coach va investir dans l’observation de ses vendeurs b to c. Il peut le faire lui-même, mais il peut également déléguer cette responsabilité à un professionnel de l’audit commercial.

L’analyse portera :

  • Sur le savoir-être : la tenue face au client, les « bonnes manières », la posture de vente.
  • Sur le savoir-faire : le vendeur dispose-t-il des bases d’informations techniques indispensables ? Maîtrise-t-il la technique de vente ? Est-il capable de comprendre les besoins de son client et de les traduire en termes de bénéfice-client ?

 

Les crises que nous traversons sont préjudiciables au commerce en magasin

 

Dans ce contexte difficile, les dirigeants d’entreprise sont soucieux d’atteindre une rentabilité la plus immédiate possible. C’est pourquoi ils font souvent le choix de recruter des commerciaux expérimentés, qui seront (croient-ils) rapidement opérationnels et efficaces.

Cette politique est plus confortable que le recrutement d’un vendeur débutant, qu’ils vont devoir former de A à Z.

Malheureusement la maîtrise technique et l’expérience ne font pas toujours les bons vendeurs. Je préconise une politique fondée sur le recrutement de profils commerciaux et sur l’investissement dans la formation.

 

Merci Xavier, tes réponses vont sans aucun doute éclairer nos lecteurs à la recherche de solutions concrètes face aux évolutions de la vente B to C !

Avec plaisir Victor, à très bientôt.

Pour aller plus loin, découvrez l’interview de Xavier Oberthür pour en savoir plus !

 

Enfin, terminons avec 2 vidéos bonus pour muscler vos techniques de vente en magasin

 

Les techniques de vente en magasin pour commerciaux btoc

 

Voyons les bonnes pratiques commerciales en btoc, et les mauvaises par la même occasion… Cela vous évitera de faire fuir les clients en point de vente.

 

Méthode de vente en magasin : comment vendre en points de vente

 

 

Technique de vente en magasin : 3 erreurs qui font fuir les clients

 

 

The challenger sale

Qu’est ce que la vente challenger ? Quelle est la méthode de vente du livre The Challenger Sale ? Comment prendre le contrôle de vos conversations de vente et obtenir des prises de décisions rapides des clients ? C’est ce que nous allons voir dans cet article…

The Challenger Sale : définition en français

 

The challenger sale : Taking Control of the Customer Conversation est un best seller de Matthew Dixon et Brent Adamson. Dans ce livre, ils partagent la technique de vente challenger sale. Elle permet de prendre le contrôle des discussions clients. En prenant le lead sur la vente, cela permet d’obtenir des prises de décisions rapides pour générer plus de business.

Matthew Dixon, Brent Adamson et leurs collègues de CEB ont étudié les performances de milliers de commerciaux dans le monde. Ils ont découvert que les meilleurs vendeurs ne se contentent pas d’établir des relations avec les clients. Ils les challengent…

D’où le nom du livre The Challenger Sale = la vente challenger !

La vente challenger soutient que l’établissement de relations classiques est la mauvaise approche commerciale. Au lieu de matraquer les clients avec des faits et des fonctionnalités, les vendeurs challengers adaptent leur message aux besoins spécifiques du client. Ils s’affirment, résistent si nécessaire et prennent le contrôle de la vente.

 

Les 6 étapes de la vente challenger sale

 

Voyons donc comment pratiquer la méthode de vente The Challenger Sale au quotidien. Comme il s’agit d’une méthode de vente consultative pour prendre le contrôle de la vente, c’est parfaitement adapté aux contexte de crise et d’indécision que nous vivons régulièrement en tant que vendeurs.

Dans la méthode The Challenger Sale, il y a 6 étapes pour prendre le leadership commercial et fluidifier la vente. Cela permet de structurer l’entretien commercial et les discussions pour favoriser des prises de décisions.

 

1. WARMER : challenger les objectifs et la curiosité du client

 

La première étape de la vente challenger, c’est le Warmer. Comme une mise en bouche, cette phase de la vente consiste tout simplement à démontrer dès les premières secondes à votre interlocuteur que vous savez de quoi vous parlez. Le pitch commercial doit démontrer que :

  1. vous connaissez les problématiques qu’ils rencontrent
  2. vous adressez la bonne cible (ce n’est pas une prospection générique de masse)
  3. il existe un certain niveau de préparation et de professionnalisme dans vos actions

Voilà pourquoi on parle de « warmer » en anglais. Ca vous permet d’allumer une ampoule dans l’esprit de votre prospect. Et donc de mettre le focus là où vous voulez qu’il soit pour capter l’attention de votre interlocuteur.

 

Exemple d’application de la méthode challenger sale

 

Si on prend le contexte du coronavirus et la fermeture des restaurants que l’on a connue en Europe, le pitch pourrait être :

Bonjour Monsieur XXX, Victor Cabrera, société TDV. Les restaurateurs en pleine fermeture administrative font appel à nous pour mettre en place des systèmes de vente à distance, et à développer les ventes e-commerce pour pouvoir survivre et se développer durant la crise. Ceci tout en prenant des parts de marché à leurs concurrents.

Voilà un exemple d’elevator pitch commercial qui répond à cet objectif « warmer » en adressant la cible avec un maximum d’impact. Il permet ainsi de pouvoir faire prendre conscience de la valeur ajoutée immédiate que l’on peut apporter à l’interlocuteur prospecté.

 

2. REFRAME : reformuler les enjeux

 

Deuxième étape de la vente challenger sale, le Reframe. C’est la capacité à pouvoir reformuler, et mettre en lumière les besoins et motivations qui pousseraient le client à agir.

Pour cela, il faut avoir une parfaite connaissance des enjeux, des conséquences induites, et des différentes solutions qui permettraient au client de résoudre ses problématiques. Cela permet de créer de la confiance et de la crédibilité dans les discussions de vente.

La mutation s’opère quand le vendeur permet de prendre du recul et de mettre en perspective les tenants et aboutissants du problème, ainsi que la manière de les résoudre. Donc, ça passe par votre capacité à faire ce fameux « reframe » avec pertinence.

 

Exemple de reframe dans la vente challenger

 

Prenons un exemple que je connais bien : la vente de formation commerciale ! Les équipes commerciales ont été obligé de se mettre à la vente à distance et de digitaliser leurs pratiques commerciales. En particulier, les clients qui avaient des manières plutôt traditionnelles de fonctionner avec de la vente par copinage, réseautage, etc.

Un exemple de « reframe » version challenger sale pourrait prendre cette forme-là :

Ecoutez, si jusqu’ici vos équipes commerciales avaient l’habitude de vendre à l’ancienne ou par copinage. C’est à dire se rencontrer physiquement, aller au restaurant avec les clients… pour développer le capital sympathie au maximum, que va-t-il se passer avec cette impossibilité de se rencontrer un physique ? Vos commerciaux vont-ils être capable de gérer l’action commerciale par téléphone et en visio ? Comment allez-vous pouvoir maintenir vos performances sans pouvoir miser sur ce capital sympathie et cette convivialité qui était pour vous génératrice de ventes jusqu’à l’heure actuelle ?

D’abord, on reformule la problématique, les principaux enjeux, puis on pose la problématique pour faire réfléchir le client…

 

3. RATIONAL DROWNING : rationaliser l’impact de vos solutions

 

Troisième étape de la vente the challenger sale : le Rational Drowning. Il s’agit de rationaliser de manière factuelle et économique la viabilité de la solution que vous proposez à votre client. Cela passe par une démonstration étayée, factuelle, convaincante de ce que votre solution va concrètement rapporter à votre client en résolvant la problématique qui l’empêche de dormir ou en lui permettant d’atteindre ses objectifs les plus ambitieux.

 

Exemple d’application en entretien de vente

 

Reprenons notre exemple précédent, et appliquons le rational drowning :

Effectivement, par rapport à la problématique que l’on vient d’évoquer et la nécessité pour vous de continuer à faire en sorte que vos équipes commerciales maintiennent des points de contacts avec vos clients. Ceci pour saisir des nouvelles affaires, renouveler les commandes, générer de la vente additionnelle, transformer des opportunités business… Sachez que notre méthode de vente Efficacité Vente va leur permettre d’être plus à l’aise, et 100% en confiance face à leurs clients, de raccourcir le cycle de vente, de diminuer les coûts de visite de l’ordre de 50% (puisque vous n’avez plus les fameux repas avec vos clients, les coûts de déplacement…). Et en règle générale, sur nos clients actuels, cela a permis de doubler leur taux de vente.

Cette argumentation commerciale et cette démonstration permettent de poser des éléments chiffrés et d’orienter la solution sur les bénéfices concrets de l’offre.

 

4. EMOTIONAL IMPACT : activer les émotions du client

 

Quatrième étape de la vente challenger sale : c’est l’Emotional Impact. Il s’agit de l’impact émotionnel de la vente, et de la prise de décision qui est attendue par votre client. Cela peut être l’impact émotionnel de passer à l’action ou bien l’impact émotionnel de ne rien faire (les conséquences de ne rien faire).

L’idée, c’est de faire ressortir cette dimension émotionnelle. Puisque vous le savez probablement : 90% des décisions sont prises par le côté émotionnel du cerveau et 10% par le côté rationnel.

Même s’il y a les meilleures raisons rationnelles du monde d’agir et de prendre une décision, il convient d’aller sur ce terrain et de stimuler les émotions positives ou négatives. Ceci en essayant d’expliquer et de creuser le maximum avec votre client, quelles sont les conséquences pour lui dans sa vie.

 

Exemple Challenger Sale

 

Pour activer l’effet émotionnel de la vente, vous pouvez poser des questions du type :

  • Qu’est ce qui va se passer pour vous si vous ne prenez pas le tournant du numérique et si vous mettez votre activité en pause jusqu’à ce que nous puissions à nouveau nous rencontrer lors d’un déconfinement ?
  • Au vu des performances de l’année dernière, quelles sont les conséquences si vous ne mettez pas en place une méthode de vente à distance qui soit testée, approuvée, et qui vous donne des taux de transformation de manière prévisible ?
  • Que va t-il se passer si vous continuez à naviguer à vue et si nous sommes amenés de nouveau à être confiné encore et encore dans le futur ?
  • Dans quel état vous sentirez vous si vous n’avez pas la parfaite maîtrise de votre acquisition clients ? Votre capacité à générer de nouveaux rendez-vous, de nouvelles opportunités ? Et si vous n’avez pas des taux de vente stables, prévisibles et durables en vente par téléphone ou à distance en visio ?

 

Les questions calibrées dans la vente challenger

 

L’idée est de poser des questions calibrées et stratégiques qui permettent d’aiguiller votre interlocuteur sur ce fameux terrain émotionnel.

Ceci afin de lui faire exprimer :

  1. Comment est-ce qu’il va se sentir s’il atteint ses objectifs / réalise ses aspirations ?
  2. Les bénéfices obtenus s’il résout une problématique douloureuse pour lui (ou s’il ne la résout pas) ?
  3. Quelles sont les conséquences personnelles s’il ne passe pas à l’action et qu’il reste dans la situation qu’il connaît (ou si sa situation s’empire) ?

Tout ça doit l’amener à se projeter dans des émotions positives et ou négatives qui vont le forcer à sortir du statu quo…

 

5. VALUE PROPOSITION – A new way

 

Cinquième étape de la méthode de vente challenger sale : value proposition – a new way. La proposition (à forte valeur ajoutée) qui est faite au client doit être perçue comme étant une nouvelle manière de faire / une nouvelle manière de résoudre la problématique à laquelle est confrontée votre interlocuteur.

Car si vous proposez exactement la même chose que tous vos concurrents, il n’y a pas d’intérêt à agir maintenant ! Cela donne lieu à d’autres consultations / comparaisons… et c’est bien normal.

Pour prendre le contrôle de la vente, il convient de se différencier le plus possible. D’où l’idée de mettre en avant une nouvelle manière de faire…

La nouveauté est un ingrédient commercial puissant comme je l’explique dans cet article sur les meilleures phrases d’accroche commerciale >>

Il convient d’expliquer le mécanisme unique permettant l’obtention du résultat escompté de manière à ce qu’il paraisse exclusif . Sans rentrer dans l’ensemble des tenants et aboutissants (les vis et les boulons) parfois fastidieux, le client doit percevoir la substantifique moelle de votre proposition et se dire qu’il ne verra jamais ça ailleurs.

Vous développerez ensuite tous les détails si le client vous le demande…

 

Exemple d’application dans une vente challenger sale

 

Voici comment renforcer la valeur ajoutée de votre proposition commerciale en accentuant sur l’effet nouveauté :

Votre nouvelle méthode de vente devra être adaptée à la crise actuelle. C’est la raison pour laquelle, au delà de maitriser les outils technologiques et numérique permettant de réaliser des entretiens de vente à distance, signatures numériques, etc. vos équipes commerciales doivent développer de nouvelles compétences. Ceci pour être totalement à l’aise avec les clients et ainsi faciliter la reprise du business, et la saisie de nouvelles opportunités. Qu’en pensez-vous ?

En procédant ainsi, vous accentuez la valeur ajoutée que vous proposez avec un plan d’action calibré (et probablement inédit) qui permet à votre interlocuteur de savoir que c’est la bonne solution à prendre.

 

6. OUR SOLUTION AND IMPLEMENTATION WAY

 

Sixième et dernière étape de la méthode de vente the challenger sale : Our Solution and Implementation. Il s’agit d’expliquer comment se déroule la solution, son implémentation et les résultats attendus. Ainsi, la boucle est bouclée : on termine avec une proposition bien ficelée.

Dans cette dernière étape, vous allez tout simplement lui expliquer comment se met en œuvre votre solution de manière opérationnelle, et la répartition des rôles. Qu’est-ce que votre client va devoir réaliser et ce que vous allez faire pour lui !

Il s’agit de donner une synthèse la plus cohérente possible et la plus factuelle, en expliquant concrètement comment les choses vont se passer étape par étape.

Précisez bien comment votre solution va permettre d’atteindre les objectifs / résoudre la problématique. Et dans quel état se trouvera votre interlocuteur après avoir résolu le problème (ou après avoir atteint ses objectifs).

Faites en sorte qu’il n’y ait plus de zone d’incertitude, qu’il n’y ait plus de flou pour que votre prospect soit confiant et convaincu de la solution à prendre.

Il doit savoir ce qu’il va se passer ensuite, et à quoi il peut s’attendre :

  • principales étapes clés
  • les différents points de contact que vous allez avoir
  • les livrables que vous allez lui fournir
  • la manière dont ça va s’implémenter + le timing

Puis, demandez au client d’arbitrer / de se positionner afin de recueillir son feedback sur le fait que, oui ou non, il est convaincu. Et sur le fait que ça représente la solution qu’il attendait et qu’il vous donne le feu vert pour mettre en place cette solution à sa place.

 

Exemple de conclusion de vente challenger sale

 

Pour reprendre l’exemple précédent, ça pourrait être :

Voici donc comment votre nouvelle méthode de vente à distance va s’implémenter :

  1. Cela commence tout d’abord par une refonte de vos argumentaires de vente, des documents commerciaux que vous envoyez à vos clients par email, que vous pouvez présenter en visio. Pour ce faire, il faudra nous envoyer tout l’existant.
  2. Puis, nous allons mettre en place un tracking permettant de mesurer les conversions de vos interlocuteurs sur ces documents. Cela vous permettra d’optimiser les taux de vente par la suite.
  3. Ensuite, nous aurons un plan de formation de deux jours avec votre équipe commerciale + une phase de training pour qu’ils s’imprègnent de cette nouvelle manière de vendre à distance par téléphone / en visio et qu’ils puissent être le plus à l’aise possible, 100% en confiance et le plus percutant possible sur de la vente dématérialisée.
  4. Enfin, nous aurons évidemment des points de contrôle et des sessions de renforcement dans les trois / six mois à venir pour vérifier que les indicateurs de résultats sont bien atteints. Et pour vous permettre de pérenniser le plan d’actions commerciales afin d’être totalement autonome sur votre démarche commerciale…

Tout est clair pour vous ?

 

Conclusion sur la méthode de vente The Challenger Sale

 

L’idée, vous l’avez compris, c’est de prendre le contrôle de la vente face à des interlocuteurs pressés, de plus en plus sur sollicités, et qui ont du mal à se projeter. En prenant le lead sur la conversation de vente, et en prenant la plus grosse partie du travail à votre charge, vous lui donnez le sentiment qu’il peut se reposer une un partenaire de confiance pour atteindre ses objectifs.

Après avoir capté son attention et challenger ses croyances, vous lui proposez une offre clé en main à forte valeur ajoutée. Qui plus est, vous lui de manière opérationnelle pour que ce soit le plus clé en main possible, et qu’il ait le maximum de résultats.

En véhiculant ainsi ce sentiment de crédibilité, de pertinence, de facilité et de simplicité d’obtention des résultats… le choix devient évident.

Charge à vous d’être le plus professionnel possible pour faire en sorte que la méthode Challenger Sale soit la plus efficace possible pour permettre d’obtenir un maximum de oui, et augmenter vos taux de transformation.

Vidéo : The challenger Sales Model

 

 

technique de vente b to b

Les bonnes vieilles techniques de vente b to b sont-elles toujours efficaces aujourd’hui ? Quels sont les changements à prendre en compte dans la vente B to B pour le commercial qui souhaite réussir ?

Si vous vendez en B2B (business to business = clients professionnels) vous avez dû constater que certaines techniques de vente marchent moins bien aujourd’hui qu’autrefois. En fait, elles fonctionnent de moins en moins…

De quelles techniques de vente btob s’agit-il ? Faut-il les abandonner, les changer ? Ou au contraire, faut-il les garder et les accompagner d’autres techniques commerciales comme le social selling ? Voici des réponses professionnelles à ces questions…


Quelles sont les techniques de vente b to b en question ?


Plusieurs achats en BtoB sont conditionnés par le besoin de résoudre un problème et de faire faire des bénéfices à l’entreprise. Logique, car une entreprise est là pour dégager des profits et de la trésorerie !

Voilà pourquoi les vendeurs en B to B ont développé toute leur technique et méthode de vente autour de la résolution des problèmes : « Toi l’entreprise X, tu as un problème, le voici; et moi, j’ai la solution, la voici ! ».

Grosso modo, on contacte l’entreprise pour essayer de lui mettre le doigt sur un problème / axe d’amélioration. On lui démontre les conséquences du problème sur son chiffre d’affaires, sur sa rentabilité et sur sa liquidité. On lui parle de la solution qu’on propose en lui montrant comment cette solution règle son problème et lui permet de dégager plus de profits. Et on tente de conclure la vente…


Exemple commercial d’application de cette technique de vente en btob


Prenons l’exemple d’une entreprise commercialisant des toners et cartouches d’imprimantes comme le spécialiste Toner Partenaire. Ses commerciaux BtoB vont s’intéresser à savoir quel est le fournisseur actuel de l’entreprise prospectée et quels sont les problèmes éventuellement rencontrées avec ce dernier :

  • Délai d’approvisionnement trop long ?
  • Manque de réactivité ?
  • Problématique de stock ?
  • Qualités des produits ?
  • Qualité de service et du service après vente ?
  • Etc.

Ils vont alors orienter leur discours commercial sur la façon dont ces problématiques pourraient être résolues. Puis, ils vont parler des avantages concurrentiels de l’entreprise et de ses produits pour dérouler la démarche commerciale qui permet de conclure la vente.

Ce sont de ces techniques de vente b2b que nous parlons. Jusque là, elles ont bien marché !

Mais la donne a changé… elles fonctionnent de moins en moins. Pourquoi ?


Pourquoi ces techniques de vente B to B sont de moins en moins efficaces ?


À force de rencontrer les vendeurs d’autres entreprises, les acheteurs b2b ont fini par connaître toutes les techniques commerciales classiques. Alors, forcément, ils y sont moins sensibles. Beaucoup moins !

Par exemple, lorsque lesdits acheteurs ne maîtrisaient pas ces techniques de vente, quand un commercial b to b cherchait à se renseigner sur leurs problèmes, ils sentaient que ce dernier s’intéressait à eux. Ce qui les rendait plus ouverts.

Mais de nos jours, dès que le commercial cherche à entrer en contact et leur pose une question ouverte sur leurs problèmes, de nombreux acheteurs btob se disent qu’on veut leur vendre un produit et non pas leur faire acheter.

Par réflexe, ils se renferment alors sur eux-mêmes et préfère chercher la solution eux même !

Un autre exemple ?

À force de passer commande, ces acheteurs b2b sont devenus de véritables professionnels qui ne négligent et ne lâchent rien lors de leur processus d’achat. Ils s’entraînent aux techniques de négociation. Ils comparent les produits et se renseignent sur les conditions et prix de nos concurrents en amont du cycle d’achat, etc.

Conclusion : ils disposent de plus de pouvoir de négociation commerciale et sont de moins en moins réceptifs aux sollicitations directes.


Quel est l’impact sur le processus de vente b to b ?


Les bonnes vieilles techniques de vente b to b fondées autour du modèle « vendeur de solutions » ne marchent plus aussi bien. Et il n’est pas rare de rencontrer des acheteurs qui, d’un ton sarcastique, vous stoppent net dés l’étape de la prise de contact

Mais alors, que faire ?

Ces bonnes vieilles techniques commerciales b to b sont-elles à abandonner ? Faut-il en utiliser d’autres ? Si oui, lesquelles ?


Faut-il utiliser désormais d’autres techniques commerciales en B2B ?


Premièrement, nous voyons l’émergence depuis maintenant quelques années du social selling b2b pour favoriser un premier contact commercial plus soft.


1. L’émergence du social selling comme technique de vente en B to B


L’objectif de cette technique de vente sociale consiste à se positionner en amont du cycle d’achat btob via la production de contenu à valeur ajoutée sur Internet (articles de blog, webinar marketing, posts sur les réseaux sociaux et professionnels, forums, groupes d’influenceurs, etc.). Le canal principal restant à ce jour Linkedin pour la vente sociale b to b…

Cela permet d’éduquer sa cible (son marché) tout en démontrant son expertise / sa valeur ajoutée en termes de solutions commerciales. Ce qui est un levier intéressant en termes de prospection commerciale (lorsque l’on sait l’utiliser et en tirer profit) et quand on a mis en place des tunnels de vente pour éduquer ses clients.

Mais cela ne remplace en aucun cas le rôle du vendeur ! Les acheteurs BtoB n’achètent pas tout seul. Même lorsqu’il ont correctement effectué leurs recherches sur Internet.

Le Social Selling reste donc un outil commercial additionnel pour favoriser un premier contact. Mais si le vendeur BtoB ne sait pas dérouler efficacement le reste des étapes de la vente, alors cela ne génèrera pas plus de business au final…

Et cela représentera une perte de temps !


Les 3 erreurs à éviter en social selling b2b





2. Un changement de discours commercial


Venons en maintenant au sujet qui nous intéresse : le coeur du discours commercial. Même si le modèle « Vendeur de solutions » marche de moins en moins en technique de vente b to b (car il devient plus complexe à appliquer) cela ne signifie pas qu’il faille l’abandonner.

Les entreprises auront toujours des problèmes. Et elles chercheront toujours à les résoudre. Il ne s’agit donc pas pour le vendeur b to b de nier cette réalité.

Mais face à un acheteur moins sensible au modèle « Problème-Solution », le commercial aura à renouveler son argumentaire commercial. Et il conviendra de le réorienter. Si les entreprises ont des problèmes, elles ont aussi des objectifs et des motivations à les atteindre.

C’est précisément sur ces points sensibles qu’il lui faudra tabler !

Face à ce genre d’acheteurs, le commercial btob n’insistera pas sur l’aspect : « Vous avez tel problème, et moi j’ai la solution ». Il se concentrera sur l’aspect : « Vous avez tel objectif, et moi je sais comment vous aider à l’atteindre pour satisfaire telle ou telle motivation (personnelle) ».

Car oui vos clients, même s’ils travaillent en entreprise, restent des humains. Et ils ont de ce fait des motivations SONCASE personnelles qui se cachent derrière l’atteindre des objectifs et la résolution des problèmes professionnels…

Exemples de motivations clients b to b

  • Obtenir une prime / bonus, une augmentation / promotion
  • Devenir le n°1 et être bien vu
  • Changer de statut social
  • Sécuriser son poste face à la concurrence interne / valider une periode d’essai
  • Être tranquille et avoir la paix vis à vis de sa direction
  • Être acteur du changement et satisfaire ses propres valeurs (solidarité, écologie, etc.)

Les techniques de vente B to B sont avant tout H to H


On parle de technique de vente H to H pour Human to Human : c’est à dire une vente d’humain à humain, et non plus de b to b. Reprenons donc l’exemple précédent face à un acheteur B2B de toners pour illustrer. Le commercial n’insistera pas sur l’argument :

« Votre fournisseur actuel vous revient trop cher / n’est pas assez fiable / etc. ; et cela pourrait être amélioré grâce à nous».

Sa stratégie commerciale tournera plutôt autour de l’argument suivant :

« Vous souhaitez diminuer vos coûts d’approvisionnement et de fonctionnement / avoir un partenaire fiable et réactif sur lequel compter / disposer d’un large choix dans la gamme de toners et cartouches d’imprimantes ? Nous sommes la référence en la matière et nous pouvons satisfaire vos attentes mieux que quiconque. Voici comment… et voici ce que vous allez y gagner concrètement »

Vous voyez la nuance ?

La différence est dans l’approche commerciale ! On adresse d’abord les bénéfices pour l’entreprise en créant du lien entre l’offre et la demande. Puis on cible ensuite les bénéfices finaux pour le client à titre personnel.

C’est le petit détail qui fait toute la différence …

Mais comment découvrir la motivation d’achat à laquelle votre client potentiel sera le plus sensible ?


Posez les bonnes questions pour créer l’opportunité commerciale


Lors de la phase découverte et collecte des informations, posez des questions sur les problèmes. Puis sur les objectifs de votre client et ses motivations profondes.

Par exemple, pour découvrir ses problèmes, évitez de lui poser une question fermée : « Avez-vous des obstacles qui vous empêchent de… ? ». Si cela ne lui revient pas tout de suite à l’esprit, il vous répondra tout simplement : « Non, pas particulièrement ».

Préférez plutôt les questions ouvertes avec la méthode QQOQCP : « Quels obstacles vous empêchent de… ? ».

Ce faisant, vous stimulerez sa mémoire quant à ses objectifs et aux principales motivations qu’il aurait de les atteindre. Et il commencera à vous communiquer des informations stratégiques sur lesquelles vous pourrez capitaliser durant l’argumentation commerciale afin de positionner votre produit / offre comme une opportunité !

Idem avec les objectifs…

  • Ne dites pas : « Avez-vous des objectifs de…? ».
  • Dites plutôt : « Quels sont vos objectifs en matière de … ? ».

Et surtout, vous l’avez compris, allez le chercher sur le terrain des motivations personnelles : 

  • En atteignant cet objectif de… qu’est ce que cela vous permettrait d’accomplir ?
  • Quel serait l’impact sur vos primes / votre plan de carrière / votre reconnaissance au sein de l’entreprise ?
  • Etc.

Posez donc des questions à la fois sur les objectifs / problèmes de votre client et ses motivations à tirer partie d’une opportunité commerciale pour faire évoluer les choses.

Vous saurez alors autour de quel modèle axer votre argumentaire de vente commercial. Et bien entendu, vous pourrez utiliser toute la palette des techniques commerciales d’influence et de persuasion que nous passons au crible sur ce Blog…

Enfin, pour finir je vous invite à prendre connaissance des 5 erreurs à éviter en techniques de vente b to b (comme en b to c d’ailleurs). Cela vous sauvera bien des ventes…


Vente b to b : 5 erreurs commerciales à éviter avec les clients b2b





Voilà, c’est maintenant à vous de jouer !

Avez-vous déjà été confronté à des clients qui se montraient insensibles au modèle « Vendeur de solutions » ? Avez-vous réussi à leur faire acheter votre produit ? Quelle(s) technique(s) de vente b to b avez-vous utilisé(e)s ?

Partagez votre expérience avec nous dans les commentaires ci-dessous…

processus de vente commercial

Qu’est-ce que le processus de vente idéal ? Vous rêvez d’une augmentation significative de vos taux de transformation prospects / clients ? Vous aimeriez développer la performance commerciale de votre force de vente à court terme ? Voyons sur quoi focaliser votre attention en analysant les 3 clés indispensables d’un processus de vente commercial qui convertit…


Qu’est-ce qu’un processus de vente ? Définition


Le processus de vente d’une entreprise désigne les phases ou étapes de la vente par lesquelles un prospect doit passer avant de devenir un client. La force de vente et les équipes commerciale se contentent de suivre la méthode de vente établie de la prospection jusqu’à la conclusion, puis assure ensuite la gestion de la relation client.


Exemple de schéma d’un processus de vente


Schéma d'un processus de vente (exemple)
Les étapes dans le processus de vente d’une entreprise

Quelles sont les 3 clés d’un processus de vente commercial efficace ?


Le processus de vente commercial est tout simplement une succession d’étapes pour réaliser des ventes de la manière la plus efficace possible. Toutes les entreprises qui performent dispose de process, techniques et méthodes de vente

Maintenant, qu’est ce qui fait la différence entre un procédure de vente efficace qui convertit bien, et les autres entreprises qui stagnent ?


1. Le processus commercial existe et a été clairement formalisé auprès de la force de vente


Cela peut paraître simpliste, mais force est de constater que pour bon nombre d’entreprises ce n’est pas encore le cas. La première clé est en effet d’avoir pris le temps de définir précisément et clairement les étapes du processus de vente. C’est à dire le chemin le plus court et le plus efficace pour transformer un suspect en prospect, puis en client rentable !


Exemple commercial de processus de vente en 6 étapes


  1. Qualification : ciblage des prospects
  2. Prise de contact : 1er contact par mail, téléphone, terrain, réseaux…
  3. Diagnostic commercial : recueil du contexte, besoins et motivations
  4. Argumentation / Démonstration : présentation de la solution
  5. Proposition commerciale : formalisation de l’offre
  6. Négociation : formalisation d’un accord
  7. Conclusion : signature du contrat

La formalisation du processus de vente est un premier pas, mais cela ne fait pas tout !

Il faut aussi définir des objectifs par étapes, gérer et piloter le pipeline des ventes en bonne intelligence commerciale. Voilà pourquoi nous allons passer à notre clé n°2 d’un process de vente efficace


2. La bonne gestion de la procédure de vente (et sa mise à jour)


Les commerciaux ont tendance à vouloir garder toutes les opportunités d’affaires dans leur pipeline des ventes. Or cela nuit gravement à la productivité commerciale !

Pourquoi ?

C’est simple. Les journées ne font que 24h et il est vital de concentrer ses efforts commerciaux sur les opportunités qualifiées qui ont le plus de chances de se traduire en affaires.

Qu’est-ce que cela veut dire ?

Choisir, c’est renoncer ! Il convient donc d’extraire du processus de vente les leads bloqués entre 2 étapes durant une durée trop importante.


Exemples d’application dans le processus commercial


Par exemple, les suspects bloqués en phase « qualification » devront être supprimés. Car cela ne sert à rien de se focaliser sur des dizaines et des dizaines de rappels qui n’aboutissent jamais.

Ces leads pourront être annotés « impossible à joindre » puis extraits et éventuellement réintroduits dans le pipe en période creuse par exemple. Mais ce n’est clairement pas la priorité !

Un autre exemple ?

Les prospects bloqués en phase « proposition commerciale » qui se permettent encore et encore de décaler la date de conclusion pour X et Y raisons. On peut estimer qu’au bout d’une dizaine de relances commerciales, les commerciaux se doivent de statuer à la place du client : affaire classée (pour le moment) !

Cela peut paraître drastique, je sais.

Mais le temps libéré par cette épuration du processus de vente va permettre aux commerciaux d’avoir une vision claire et précise des affaires les plus intéressantes à court terme.

Et devinez quoi ?

La concentration des efforts commerciaux sur ces opportunités d’affaires portera ses fruits. C’est la loi des 20/80 : 20% des actions commerciales produisent 80% du résultat final !

Voilà ce qu’est la logique d’une bonne gestion du processus de vente ! Mais le tout n’est pas de le savoir, n’est-ce pas ?


3. Impliquer la force commerciale pour faire vivre le processus de vente


Comme n’importe quel outil, cela ne sert à rien quand personne ne s’en sert. C’est la raison pour laquelle il convient de former les commerciaux. Et de les manager, afin qu’ils sachent piloter le pipeline des ventes (et le faire vivre) selon les règles décrites plus haut.

Cela doit devenir un automatisme, et du temps doit être consacré à cela. Les managers commerciaux ont donc également leur rôle à jouer dans la partition.

Formez par exemple vos commerciaux à scorer les suspects en phase de « qualification » afin d’attaquer la prospection par les opportunités qui ont le plus de chances d’aboutir en phase « prise de contact ».

Cela permettra de gagner en efficacité commerciale dès le début du pipeline en réduisant la durée du cycle de vente. Besoin d’une traduction ?


Cela veut dire plus de chiffre d’affaires généré en moins de temps de travail


Un autre exemple ?

Formez vos commerciaux à la négociation. Ainsi, ils pourront conclure plus rapidement certaines affaires qui s’éternisent post « proposition commerciale ».

En détectant les affaires qui peuvent être conclues rapidement et qui restent tout à fait rentables (après un bon échange de concessions / contreparties), votre pipeline des ventes ne s’engorgera pas. Et vous réduirez encore une fois le délai moyen de transformation d’une affaire !

Ce qui n’est pas négligeable… n’est ce pas ?

Nous restons sur des choses simples au niveau commercial, mais redoutablement efficaces :

  1. Formaliser clairement le processus de vente et chacune des étapes qui le composent (avec des objectifs par étape).
  2. Eduquer à la bonne gestion du processus de vente et sa mise à jour quotidienne
  3. Impliquer la force de vente et le middle management pour faire vivre le process de vente au quotidien

A quel résultat peut-on s’attendre en travaillant sur ces 3 clés ? Des ventes en bonne santé… tout simplement !


Vidéo bonus pour améliorer le processus de vente commercial





Cet article a été initialement rédigé pour le Blog Sparklane for Sales : https://www.sparklane-group.com/fr/blog/3-cles-indispensables-dun-processus-de-vente-convertit/

Les maîtres de la vente

Vous souhaitez affiner vos stratégies de vente pour devenir un vendeur d’élite ? Téléchargez cet ebook gratuit sur les meilleures techniques commerciales ! Nul doute que vous y trouverez des pépites commerciales qui vont booster vos ventes. Ce livre numérique sur la vente est en libre téléchargement en bas de page…


Un Ebook collaboratif axé sur l’efficacité commerciale


Cet eBook collaboratif auquel j’ai accepté de participé est le fruit d’une idée originale de Tahar Abid, fondateur de commercial-performant.com ! Voici son idée :

« Cet eBook est un projet qui me tenait à cœur. Pouvoir rassembler les articles que j’ai aimé et qui m’ont apporté de la valeur et les partager avec vous. Cet eBook est pour vous si vous démarrez votre carrière dans la vente, si vous aimez votre métier et vous voulez avancer à pas de géants. Il est également pour vous si vous êtes expérimenté et vous voulez revisiter des notions de base ou vous voulez vous motiver pour rebooster votre quotidien. Il est aussi pour vous si vous venez de lancer votre propre projet, mais que vous trouvez la vente difficile, ennuyante ou tout simplement vous sentez que ce n’est pas pour vous.

Cet eBook est pour vous si vous voulez avoir les conseils des maîtres de la vente (au sens large) qui ont formé, coaché, assisté et conseillé des milliers d’entrepreneurs, de managers et de vendeurs pour propulser leurs carrières ou leurs entreprises vers les sommets.

Cet eBook est un recueil d’articles écrits par des auteurs d’exception qui vous livrent conseils et recommandations pour une réussite sans modération. Dans la première partie de cet eBook, vous apprendrez à maîtriser la vente par ses aspects techniques. »


La collaboration de plusieurs experts en vente & développement commercial


Hormis mes propres conseils, tirés de l’une des nombreuses publications du Blog Technique de Vente (sur l‘argumentaire téléphonique en l’occurence), vous retrouverez les conseils d’autres experts de la vente et du marketing. Comme Frédéric Lucas ou encore Frédéric Canevet…

C’est donc l’occasion de vous enrichir et de vous inspirer de l’expérience et du recul de 8 auteurs au total !


Téléchargez Les Maîtres de le Vente en Ebook


N’attendez plus, téléchargez-le en cliquant ci-dessous c’est cadeau :


vendre les secrets de ma methode

Qui est vraiment Jordan Belfort, le Loup de Wall Street ? Quelle est sa méthode de vente Straight Line ? Qu’y a t’il de différenciant dans le livre de Jordan Belfort : VENDRE, Les secrets de ma méthode ?

Jordan Belfort, incarné par Leonardo di Caprio dans le film Le Loup de Wall Street, affirme avoir décrypté le code permettant de vendre n’importe quoi à n’importe qui. Une méthode de vente illustrée dans la scène culte : « vends-moi ce stylo », qui doit cependant être utilisée à bon escient.

Jordan Belfort livre

Qu’y a t’il dans le livre de Jordan Belfort « Vendre : les secrets de ma méthode » ?


Que vous soyez vendeur, chef d’entreprise, ou porteur de projet, le livre de Jordan Belfort vous aidera certainement à être plus performant commercialement pour :

  • raccourcir votre cycle de vente,
  • améliorer votre taux de transformation,
  • mettre en place un flux régulier de recommandations client,
  • et fidéliser votre clientèle.

Dans « Vendre : les secrets de ma méthode » Jordan Belfort livre son processus de vente. Et les techniques commerciales qui lui ont permis de defrayer la chronique en tant que vendeur. Vous y découvrirez toutes les subtilités de sa méthode de vente Straight Line.


La méthode de vente Straight Line du Loup de Wall Street


Selon Jordan Belfort dans son livre, et nous sommes assez d’accord avec lui, c’est la responsabilité du directeur commercial de construire un argumentaire commercial clair, efficace, qui soit partagé par tous les membres de la force de vente.

Il s’agit d’une ligne conductrice des entretiens commerciaux, qui doit être formalisée par écrit dans le processus de vente.

Cela permet de préparer chaque vendeur : choix des bons mots, sélection des intonations, rappel des automatismes (ancrages) qui permettent au commercial d’être en confiance et de se concentrer sur les réactions de son prospect.


Jordan Belfort livre le fait qu’un bon argumentaire de vente répond à 7 critères


  • ne pas communiquer directement tous les avantages de l’offre
  • mettre l’accent sur les bénéfices et avantages plus que sur les caractéristiques du produit ou du service
  • inclure des pauses, afin de mieux fixer les arguments commerciaux dans l’esprit du prospect
  • être rédigé comme à l’oral pour faciliter sa compréhension du client
  • être lu à voix haute (attention à la musicalité)
  • conserver une honnêteté et une morale exemplaires
  • être décliné en 5 ou 6 versions différentes, afin de s’adapter à tous les cas de figure commerciaux.

Apprendre à vendre est indispensable aujourd’hui


Savoir vendre est devenu indispensable aujourd’hui pour réussir sa vie professionnelle comme privée !

Nous sommes tous des vendeurs et nous devons tous vendre nos idées et concepts, convaincre nos enfants de faire les devoirs, obtenir un financement auprès d’un banquier…

La méthode de vente créée par Jordan Belfort, la Staight Line, est simple. Elle augmentera votre pouvoir de persuasion à coup sûr. Et vous permettra de façonner le monde à votre envie selon vos objectifs.


Qui est Jordan Belfort, le Loup de Wall Street ?


Au delà de l’idée du personnage que vous pouvez vous faire au travers du film Le Loup de Wall Street, Jordan Belfort est un homme d’affaires enseigne aujourd’hui sa méthode de vente auprès de grandes entreprises. Son autobiographie, Le Loup de Wall Street, a figuré au classement des meilleures ventes du New York Times et a été publiée dans plus de soixante pays.

Pour en savoir plus, vous êtes libre de vous procurer le livre de Jordan Belfort Vendre : les secrets de ma méthode



Vendez moi ce stylo

Vendez moi ce stylo ! Vous avez certainement déjà vu cet extrait croustillant dans « Le Loup de Wall Street » ? Au delà des clichés et critiques en tout genre, il faut dire que Leonardo Di Caprio interprète à merveille Jordan Belfort. Alors, quels enseignements commerciaux tirer de ce film culte ? Je vous propose de décrypter la technique de vente de Jordan Belfort en s’appuyant sur des extraits pertinents de ce film comme fil conducteur…


Comment vendre un stylo (ou n’importe quel produit / service) ?


Vendre un stylo n’a rien de plus simple ou de plus compliqué que n’importe quel autre produit ou service en réalité ! Tout bon vendeur qui se respecte sait qu’il s’agit des mêmes mécanismes psychologiques et des mêmes ressorts émotionnels à activer pour susciter l’envie d’acheter chez le client.

Simplement, force est de constater que la plupart des commerciaux ne savent pas vendre. C’est-à-dire FAIRE ACHETER…

Ce sont ce que l’on appelle des preneurs de commande, ni plus ni moins !

Face à un « vendez moi ce stylo« , en situation de pitch commercial ou d’argumentation commerciale, ils vont donc vous parler du stylo en lui même, de ses fonctionnalités, sa composition, sa marque… et tout un tas d’autres détails qui n’intéressent que ceux qui l’ont fabriqué et qui le commercialisent !

Alors que pour vendre un stylo, c’est strictement l’inverse qu’il faut faire.


Quelle est la leçon de vente de Jordan Belfort dans Le Loup de Wall Street ?


Soyons réalistes ! N’importe quel commercial ou dirigeant qui a côtoyé assez de clients vous le confirmera. Dans 99% des cas, tout le monde s’en fout de :

  • la matière du stylo
  • la couleur du stylo
  • la taille du stylo
  • le poids du stylo
  • l’historique de l’entreprise qui fabrique le stylo
  • etc.

C’est la raison pour laquelle dans Le Loup de Wall Street, vous voyez Jordan Belfort dans la scène finale en train de demander tour à tour aux commerciaux assis dans sa salle de séminaire : Vendez moi ce stylo !

Aucun d’entre eux n’étant capable de pitcher efficacement et de créer le besoin, le film s’achève en laissant présager un bel avenir à la reconversion du loup de Wall Street en formateur vente


Vendez moi ce stylo : expliquez-moi ce que j’y gagne…


La seule et unique question que se pose le client, c’est : qu’est ce que j’ai à y gagner si vous me vendez ce stylo ? C’est à dire :

  • Qu’est-ce qu’il va m’apporter de plus / de mieux ?
  • Qu’est-ce qu’il va me permettre de réaliser / d’économiser ?
  • Comment va-t-il résoudre mes problèmes ?
  • Pourquoi j’en ai besoin maintenant ?
  • Pourquoi CE stylo plutôt qu’un autre produit / service ?

On ne parle donc plus du produit en lui même mais bel et bien de ce qu’il permet de réaliser.

Vous saisissez la nuance ?

C’est la raison pour laquelle dans un autre extrait du loup de Wall Street, l’un des associés de Jordan Belfort réalise une démonstration et lui demande en plein milieu d’un repas au sein d’un fast food « Sois sympa, signe-moi un autographe » !

Dans ce contexte, il est assez évident que Jordan Belfort n’en a pas sur lui. Raison pour laquelle son acolyte lui répond « Tiens, en voila un… c’est l’offre et la demande mon pote ».

Et devinez quoi ?

En une fraction de seconde, il vient de créer le besoin.

Décryptons comment…


Pour vendre un stylo, il suffit de déclencher la motivation adéquate


En demandant un autographe au loup de Wall Street, c’est l’une des motivations soncas les plus basiques qui est stimulée : l’Orgueil ! Cela flatte l’égo, en gonflant immédiatement le statut de la personne à laquelle il est demandé.

D’ailleurs, qui refuserait de signer un autographe ?

Simplement, pour en arriver au résultat final qui intéresse le loup de Wall Street : signer l’autographe, il lui faut un stylo !

Et cela tombe bien, le vendeur en a justement un à lui proposer. ;-)


Il y a 50 manières de vendre un stylo !


De la même manière, pour donner envie à Jordan Belfort d’acheter un stylo dans Le Loup de Wall Street, on aurait pu lui proposer de :

  • signer un contrat d’exclusivité sur une introduction en bourse (motivation nouveauté + argent)
  • lui signer une reconnaissance de dette avec un taux d’intérêt attractif (motivation argent)
  • lui signer une déclaration qui le disculperait en cas de procès avec la justice (motivation confort)
  • noter le numéro d’un(e) ami(e) avec qui il souhaite entrer en contact (motivation sympathie)
  • etc.

C’est simplement un travail de réflexion stratégique avec une bonne dose d’empathie !

La question centrale à se poser est la suivante :


Qu’est-ce qui intéresse Jordan Belfort, le loup de Wall Street ?


  • Comment prend-il ses décisions au quotidien ?
  • Qu’est-ce qui le fait vibrer ?
  • Quels sont ses objectifs prioritaires ?
  • Que veut-il éviter plus que tout ?

En apportant des réponses précises à ces questions, vous trouverez à coup sûr plusieurs angles d’attaques pour répondre à la question « Vendez moi ce stylo » !

Vous pourrez construire un argumentaire de vente ciblée et susciter l’envie d’acheter chez le loup de Wall Street !

Et vous voulez savoir la bonne nouvelle ?

J’imagine que vendre un stylo, cela ne vous arrive pas tous les jours …

En ayant compris cette mécanique, vous êtes maintenant en capacité de reproduire cette stratégie de vente pour vendre un produit, vendre un service, vendre une expertise ou n’importe quoi d’autre…

Dans cette vidéo complémentaire, je vous donne des exemples d’illustration pour vendre une solution Saas ou encore un service de conseil en gestion de patrimoine. C’est maintenant à vous de jouer pour travailler cette aptitude à créer le besoin chez vos clients potentiels.


Vidéo complémentaire sur la technique de vente du loup de wall street





up sell

Et si vous pouviez doubler votre chiffre d’affaires avec la vente additionnelle… Qu’en diriez-vous ? Alléchant n’est ce pas ? L’upsell est une technique de vente redoutable lorsqu’elle est maitrisée et systématisée dans le processus de vente !

Voyons comment doper votre performance commerciale avec une stratégie de vente additionnelle et d’up selling


Qu’est ce que l’up selling ? Définition


Faire un upsell consiste à faire une vente additionnelle au travers une montée en gamme du client. L’up selling, c’est par exemple lorsque le client achète un abonnement logiciel 1 an et que vous lui proposez l’abonnement à vie avec une formule premium.

Ou encore, quand le client s’offre une croisière et que vous lui proposez en up sell la formulle all inclusive avec toutes les excursions et assurances comprises. L’upsell se situe donc juste après la vente principale


Comment faire des ventes additionnelles en upsell et doubler le CA ?


Vous avez déjà optimisé tout votre processus de vente ? Les sources d’acquisition et de prospection commerciale ? Les taux de conversion à chaque étape du cycle de vente ? Et vous souhaitez continuer à développer vos ventes rapidement pour générer de la croissance ?

Il n’y a pas de technique de vente plus simple et efficace que la vente additionnelle de type upsell ou cross sell !

Nous allons voir comment procèdent les meilleurs vendeurs pour booster les ventes et le panier d’achat moyen de leurs clients. Quel que soit votre secteur d’activité, vous y trouverez un intérêt c’est une certitude …


L’upsell, une technique de vente additionnelle miracle ?


Si vous voulez vendre plus avec des ventes additionnelles en upselling, c’est exactement pareil qu’en phase de closing commercial ! Retenez bien que 100% des gagnants au loto ont tenté leur chance.

Donc, essayez tout simplement de faire une ou des ventes additionnelles en proposant l’upsell à chaque client systématiquement …

Si vous observez bien, l’upselling, le cross selling ou encore le down selling sont des techniques commerciales utilisées par toutes les grandes marques :

  • Mac Donald
  • Amazon
  • Starbucks
  • Booking
  • Etc.

Une fois la première vente réalisée, on vous demande systématiquement en upsell ou cross sell ce que vous prendrez avec ceci.

On vous suggère un « petit quelque chose » pour aller avec votre commande afin d’améliorer l’expérience client. Il peut s’agir d’up selling avec une vente complémentaire comme de cross selling avec une vente croisée… on reste dans la même philosophie !


Quelle est la différence entre up selling et cross selling ?


L’up selling propose un produit ou service qui permet au client de monter en gamme. Alors que le cross selling permet au client de complémenter son achat pour une meilleure expérience client.

  • Exemple d’up selling : proposer une offre de gestion clé en main à un client qui vient d’ouvrir un PEA (plan d’épargne en actions)
  • Exemple de cross selling : proposer une assurance à un client qui vient d’acheter un ordinateur portable

Up selling : définition + exemples de vente additionnelle en upsell





Cross selling : definition + exemple de vente croisée ou associée





Pourquoi systématiser de telles pratiques commerciales d’après vous ?

Tout simplement parce que ça marche !

C’est un moyen simple et facile de doubler / tripler les ventes dans certains cas. Il n’y a pas de secret, et vous le savez : la première chose à faire si vous voulez réaliser des ventes additionnelles en upsell et cross sell, c’est d’oser vendre plus… tout simplement !

Proposez systématiquement à chaque client (nouveau ou ancien) des produits ou services supplémentaires ou bien complémentaires, immédiatement après l’achat. Tel est le secret des techniques de ventes additionnelles.

N’oubliez pas qu’il est plus facile de développer les ventes (le panier moyen) d’un client déjà à l’achat et probablement encore en face de vous (ou ayant encore la carte bleue à la main si vous agissez en E-commerce). Plutôt que de chercher désespérément à séduire de nouveaux clients.


Exemple d’upsell / cross sell


Imaginons qu’un client vient dans votre point de vente pour acheter un costume. Proposez-lui la cravate qui va avec ou la ceinture, et il repart avec le tout. Pareil sur un achat en ligne ou boutique ecommerce : dans vos tunnels de vente, faites comme Amazon ou Cdiscount, proposez :

  1. un produit complémentaire,
  2. une promotion groupée sur un volume plus important !

Cela peut paraitre basique. Mais si vous voulez augmenter votre chiffre d’affaires à coup sûr, cela relève simplement d’un nouvel état d’esprit et de nouveaux process de vente.

Systématisez la vente additionnelle en up selling et cross selling !

Différenciez-vous, et cessez d’être un simple distributeur (c’est-à-dire donner au client uniquement ce qu’il est venu chercher). Commencez à devenir un vrai vendeur en étant force de proposition.

Jouez votre rôle de conseil et faites le repartir avec des produits autres que ceux qui l’avaient conduit jusqu’à vous. Que risquez-vous après tout ? Être confronté à un NON, au refus ? Il va falloir vous y faire c’est votre job …

Bien entendu, pour faire une vente additionnelle, il faut déjà faire une vente tout court. Donc il faut déjà maîtriser les techniques de vente de base :

  • Accueil
  • Prise de contact
  • Découverte des besoins client
  • Argumentation commerciale
  • Traitement des objections
  • Closing

Si vous débutez dans la vente, ou souhaitez simplement revoir les étapes clés du cycle de vente, (re)découvrez les 7 étapes de la vente >>


La clé d’une vente additionnelle en up selling


La plus importante des étapes de la vente, c’est la découverte du client. Et c’est là que vous devriez consacrer 80% de votre temps dans le cycle de vente.

Pourquoi d’après vous ?

Parce que si vous souhaitez vendre un produit ou service supplémentaire ou complémentaire à un client, il est indispensable de connaître ses objectifs, besoins et motivations de manière assez précise.

Il va falloir se reposer dessus et argumenter en ce sens pour faire le lien entre l’offre et la demande. Le client doit immédiatement percevoir son intérêt dans votre proposition de vente additionnelle / vente complémentaire.

Que gagne-t-il concrètement ?

Pourquoi ne doit-il pas passer à coté ? Et pourquoi doit-il passer commande maintenant ?

Un gain de temps, d’argent, de productivité, une économie directe, indirecte… une amélioration de son statut social ?

A vous de choisir et de construire des offres impactantes pour faire un maximum de ventes additionnelles et croisées avec TOUS vos clients !


Améliorer ses techniques de vente additionnelle


Si vous souhaitez approfondir la question, découvrez dans cet article 4 techniques de ventes additionnelles >>

Envie d’aller plus loin + vite et + fort ? Découvrez nos formations à distance et en présentiel pour muscler vos techniques de vente



étapes de la vente

Quelles sont les étapes de la vente ? Comment réussir une vente ? Voici des questions qui reviennent souvent sur le Blog ! Dans notre précédent article sur les 7 étapes de la vente nous avons décortiqué les plus connues. Aujourd’hui, nous allons mettre le focus sur 3 étapes de la vente complémentaires qui sont souvent négligées, voire oubliées par les commerciaux et les entreprises…

Si vous souhaitez assurer votre développement commercial, il est vital d’intégrer ces étapes dans votre processus de vente !


Les 7 + 3 étapes de la vente du processus commercial


Précédemment, nous avons passé en revue les 7 étapes de la vente pour avoir une démarche commerciale structurée. Ce qui fait défaut à bon nombre de vendeurs et commerciaux qui ont tendance à partir dans tous les sens pour n’aboutir à rien au final… si ce n’est une perte de temps pour le client et pour eux même !

Aujourd’hui, comme promis je vais partager avec vous 3 étapes d’une vente que l’on aborde encore trop peu, et que l’on a tendance à minimiser.

Chaque phase d’une vente que je vais vous présenter est indispensable aujourd’hui pour faire la différence en clientèle et susciter la préférence de vos clients !

Pour rappel dans la précédente vidéo de la série #1J1TDV, nous avons vu :

Mais vous voyez tout de suite qu’il y a un hic, n’est-ce pas ?

Pour réaliser une prise de contact, il faut trouver un client potentiel : un prospect à qui présenter ses produits et services, non ?

Que vous agissiez en BtoB ou BtoC, il y a toujours une étape avant la prise de contact, c’est la prospection commerciale. C’est à dire la recherche de prospects à qui vendre ses produits, services et autres solutions.


Etape de vente n°1 : la prospection commerciale


Les moyens de prospection commerciale sont nombreux :

Bref, avant de réaliser un entretien de vente, il y a toujours un ciblage en amont et une action commerciale !

Que vous soyez commercial terrain, commercial sédentaire ou business developper sur un portefeuille de clients qui vous a été attribué, les clients ont été ciblé pour vous par l’entreprise selon un objectif bien précis.

Et charge à vous d’établir votre plan d’action commercial et de prendre des rendez-vous en fonction des priorités business de votre activité.

Prendre rendez-vous, c’est également prospecter !

Car, même si vous êtes déjà en relation avec le client, il peut se passer de vous et refuser de vous recevoir. Il faut donc capter son attention à nouveau, gagner son intérêt et susciter sa curiosité autour de l’offre commerciale que vous avez à lui présenter.

Idem si vous êtes dans la vente B to C en magasin. C’est les clients qui viennent à vous, mais ils ont été attirés dans le point de vente par la stratégie commerciale et marketing de votre entreprise.

Et même s’ils sont là, à quelques mètres de vous dans le point de vente, il convient encore de capter leur attention et susciter leur intérêt pour qu’ils prennent le temps d’échanger avec vous.

C’est également le cas pour une boutique en ligne si vous faites du e-commerce. Pas de trafic = pas de visiteurs = pas de ventes.


On en revient toujours à la prospection commerciale

Pour vendre, il faut avoir des clients potentiels… Sinon cela ne sert à rien de maîtriser la prise de contact, la découverte et les autres étapes de la vente

Sans prospection commerciale, pas de business. C’est la faillite assurée !

« Le meilleur moment pour prospecter, c’est lorsque vous n’en avez pas besoin. »

Sébastien Lapeyre

Imaginez la scène suivante…

Vous investissez toutes vos finances dans la création d’un showroom magnifique pour lancer un produit super innovant. Vous consacrez toute votre énergie là-dessus, et le jour où vous ouvrez les portes… personne !

Aucun client pour découvrir votre super produit.

Mais en même temps c’est normal, non ? Vous n’avez réalisé aucune action commerciale en amont pour vous donner l’occasion d’avoir du monde devant la porte, afin de présenter ce que vous faites, qui vous êtes, et ce que vous avez de génial à proposer…

Alors, voici mon conseil :

Soyez constamment câblé en mode prospection. Cela vous évitera de courir après les clients lorsque vous en aurez vraiment besoin !

Pour aller plus loin sur cette phase de la vente : cliquez ici >>


2e étape de la vente laissée pour compte : la fidélisation


Toutes les études démontrent que les activités les plus rentables le sont parce qu’elles savent fidéliser leurs clients.

Une fois la vente accomplie, la plupart des commerciaux s’en vont chasser d’autres clients encore et encore. En oubliant que le bien le plus précieux d’une entreprise, c’est son capital client !

Cette étape de la vente, même si elle se situe a posteriori, est cruciale

Une fois la vente conclue, c’est donc là que tout commence. 

Cadrez et vérifiez ce qui se passe après la vente : livraison, conformité, sav…

le client doit être satisfait de son achat. Sinon, il ira voir ailleurs et vous fera de la mauvaise publicité. Tout va très vite aujourd’hui avec les réseaux sociaux. Une marque peut être mise à mal très rapidement en quelques clics.

Construisez donc l’avenir de votre activité commerciale sur des bases solides en mettant la satisfaction client et l’expérience client au coeur de vos préoccupations.

Il y a 3 avantages principaux à faire cela, vos clients :

  • commanderont plus et plus souvent (vous allez développer volume et fréquence d’achat)
  • diront du bien de vous, c’est la meilleure des publicités
  • vous recommanderont et deviendront des prescripteurs de nouveaux clients

C’est un cercle vertueux qui crée une énorme différence entre une activité florissante et un business instable.

Pour aller plus loin avec la fidélisation client : cliquez ici >>


3e étape sous exploitée : la préparation commerciale du plan de vente


La dernière des étapes de la vente qui fait défaut à de nombreux vendeurs, c’est la préparation commerciale. La préparation du plan de vente.

Comme le dirait Agassi, « La première fois que j’ai gagné Winbledon c’était à l’âge de 10 ans, et c’était dans ma tête ».

Et c’est comme ça pour bon nombre de grands champions.

Une fois l’objectif en tête, ce n’est que de l’entrainement et de la persévérance. Qui grâce à l’effet cumulé permettent de réaliser la performance attendue.


Une vente se gagne durant la préparation commerciale


Tout doit être passé au crible pour ne rien laisser au hasard. Le reste c’est votre capacité d’adaptation. 

On distingue la préparation mentale, matérielle et la préparation des 7 étapes de la vente que nous avons vu précédemment :

  • Quelle va être votre accroche en prise de contact ?
  • Quelles questions allez-vous poser pour découvrir les informations dont vous avez besoin ?
  • Quels arguments de vente pouvez-vous utiliser (en fonction de chaque typologie d’interlocuteur) ?
  • Quelles sont les objections commerciales potentielles ? Qu’est ce que vous pourriez répondre au cas par cas ?
  • Quelle est votre marge de négociation ?
  • Quelles sont les stratégies potentielles pour conclure la vente ?
  • Comment allez-vous prendre congé ?
  • Quelles sont toutes les étapes post-vente ?
  • Etc.

Autant de questions auxquelles vous devriez prendre le temps d’apporter des réponses.

« Le succès c’est 99% de préparation et 1% de transpiration »

Thomas Edison

Octroyez-vous du confort durant l’entretien de vente : plus vous serez préparé, plus vous serez percutant et efficace…

C’est mathématique !

Voila, vous êtes maintenant prêt à faire la différence.

Suivez ces 7+3 étapes dans votre plan de vente. Structurez votre démarche commerciale, votre technique de vente, ou plutôt votre méthode de vente et vous allez enchaîner les succès commerciaux.


Récapitulons chaque étape d’une vente


Je récapitule donc ce que nous avons vu dans ces 2 articles / vidéos avec chaque étape de la vente dans l’ordre :

  1. Préparation du plan de vente : planification stratégique
  2. Plan de prospection : comment trouver des clients potentiels ?
  3. Prise de contact : comment donner envie d’en savoir plus ?
  4. Plan de découverte client : que savez-vous et qu’avez-vous besoin de savoir sur lui pour vendre + facilement ?
  5. Argumentation commerciale : quels sont vos meilleurs arguments commerciaux pour convaincre ?
  6. Traitement des objections : comment anticiper les points bloquants et répondre efficacement à tous les coups ?
  7. Négociation commerciale : quelle est votre marge de manoeuvre pour conclure plus d’affaires ?
  8. Closing : comment verrouiller la transaction commerciale ?
  9. Prise de congés : comment conforter le client dans son choix et planifier les prochaines étapes ?
  10. La Fidélisation client pour augmenter volume / fréquence, obtenir une bonne publicité ainsi que des prescripteurs qui vous apportent de nouveaux clients.

Appliquez ces étapes dans chaque entretien commercial que vous réaliserez. Et vous aurez une démarche commerciale professionnelle et structurée avec un business solide !


Quelles sont les étapes de la vente les plus importantes ?





Vous avez aimé et souhaitez améliorer vos techniques de vente et vos performances avec une formation commerciale complète ? Voici nos solutions…



 

1 jour 1 technique de vente

Comment améliorer ses techniques de vente et obtenir plus de performance commerciale ? Découvrez les vidéos de la Série 1 Jour 1 Technique de Vente sur YouTube pour muscler vos compétences commerciales !


Qu’est-ce que la série 1 Jour 1 Technique de Vente ?


Chez Technique de Vente Edition, nous avons à coeur d’aider notre audience et nos clients à vendre plus et mieux pour obtenir plus de performances et de résultats dans les affaires et dans sa vie privée.

Vous êtes aujourd’hui plusieurs centaines de milliers à nous suivre sur le Blog Technique de Vente et sur les réseaux sociaux. Les demandes et les besoins remontés sont nombreux.

Nous avons donc conçu la Série 1J1TDV (1 Jour 1 Technique de Vente) pour répondre à vos attentes en continuant à respecter notre ADN et nos objectifs stratégiques.

C’est à dire, continuer à proposer 95% de contenus / ressources gratuites, et 5% de formations commerciales avancées pour aller + loin + vite + fort !





Comment profiter de ces cours de vente gratuits ?


Si vous êtes nouveau sur ce Blog, je suis Victor Cabrera, expert en efficacité commerciale. Et je suis ravi de pouvoir vous offrir des conseils de qualité, des techniques et méthodes de vente pour vous aider à performer au quotidien, avec régularité, en structurant votre démarche commerciale !

Car aujourd’hui, il est facile vendre un produit très demandé, sur un marché en pleine expansion, et de réaliser quelques jolies coups commerciaux…

Par contre, il est beaucoup plus difficile de vendre quand les temps sont durs. Quand l’économie se resserre et quand la concurrence s’intensifie !

Après avoir recueilli vos attentes et vos besoins au travers un sondage sur plusieurs milliers de commerciaux, dirigeants et entrepreneurs, j’ai pris la décision de lancer ce projet ambitieux  #1J1TDV : 1 Jour 1 Technique de Vente !

Cela dans l’optique de vous mettre sur le chemin de l’efficacité commerciale. Et de vous faire bénéficier d’un premier niveau de retour sur investissement. Celui de votre temps.


A quels résultats s’attendre avec ces cours vidéo en technique de vente ?


Grâce à ces cours vidéo en technique de vente vous allez commencer à vendre mieux et plus, plus souvent et plus facilement…

Vous allez prendre un raccourci vers l’atteinte de vos objectifs professionnels et personnels.

Ceci avec certitude !

Pour recevoir les prochaines capsules vidéo Technique de Vente, abonnez-vous à la chaîne YouTube. Vous recevrez automatiquement une notification à chaque nouvelle publication.

Au programme, nous allons parler prospection commerciale, argumentation, persuasion, traitement des objections, closing, fidélisation des clients… et bien d’autres choses.

Toutes les étapes de la vente seront passées au crible.

Mais, nous aborderons aussi les clés mentales pour réussir dans la vente, les techniques d’influence positive… et bien d’autres surprises pour que vous puissiez développer votre Intelligence Commerciale.

Abonnez-vous, cliquez sur la cloche 🔔 pour recevoir les notifications. Et vous n’allez pas être déçu !



Vous plutôt Facebook ? Ou Linkedin ?

Pas de problème… nous relayons les capsules vidéos sur l’ensemble de nos réseaux. Mais vous ne serez peut-être pas notifiés en direct par contre.


La page facebook Techniques de Vente


Sur la page Technique de Vente vous aurez droit chaque jour à un cocktail de :

  • citations inspirantes pour vous booster et vous motiver
  • articles, vidéos et interviews d’experts
  • des conseils commerciaux concrets et applicable immédiatement sur le terrain !

La page Linkedin Technique de Vente Edition


Comme sur facebook, nous relayons les cours vidéo en technique de vente sur notre page entreprise Linkedin.

Il vous suffit de nous suivre et d’être abonné pour être notifié…

Choisissez votre réseau préféré et suivez-nous pour enclencher le cercle vertueux de l’amélioration continue…



citation vente commerce

Vous voulez devenir percutant en clientèle, réunion et networking ? Une bonne citation vente ou commerce peut avoir un réel impact dans une discussion ? D’autant plus que les citations business permettent d’adopter une psychologie commerciale gagnante ?

Voici une sélection très personnelle de citations pour performer dans la vente et la fonction commerciale au quotidien…


Citations Vente : la sélection Technique de Vente


« Acceptez l’idée que si vous ne changez pas de méthode, vous obtiendrez les mêmes résultats, voire de moins bons si vos concurrents font évoluer les leurs. »

Jack Welch

« Pour réussir, il ne suffit pas d’apprendre les ficelles du métier. Il faut apprendre le métier. »

Donald Trump

Citation vente sur la persévérance commerciale


citations business

« Savoir écouter, c’est posséder, outre le sien, le cerveau des autres. »

Léonard de Vinci

« La curiosité mène à tout : parfois à écouter aux portes, parfois à découvrir l’Amérique. »

José Maria Eça de Queiros

« Ne dites pas qu’un client n’a pas de besoins, dites plutôt que vous n’avez pas su les découvrir. »

Michael Aguilar

« Ecrire (prendre des notes) c’est écouter deux fois. »

Confucius

« Découvrir, c’est bien souvent dévoiler quelque chose qui a toujours été là, mais que l’habitude cachait à nos regards. »

Arthur Koestler

« L’homme a deux oreilles et une bouche pour écouter deux fois plus qu’il ne parle. »

Alphonse Allais

« Celui qui pose une question risque de passer pour un sot. Celui qui n’en pose pas est sûr de le rester. »

Confucius

Vos futures ventes dépendent entièrement de vous !


citation motivation

« Malheur à celui qui ne sait pas reconnaître son prochain à sa poignée de main.  »

Théodore Roosevelt

« Pour un client la première impression est toujours la bonne, surtout si elle est mauvaise. »

Michael Aguilar

« Celui qui ne sait pas sourire ne dois pas ouvrir boutique. »

Proverbe chinois

« Le meilleur moyen d’attirer l’attention d’emblée c’est de poser une question. »

Heinz Goldman

« Quand on ne sait pas ou on va, tous les chemins mènent un peu nulle part. »

Henry Kissinger 

« La chance ne sourit qu’aux esprits bien préparés. »

Louis Pasteur

« Un objectif sans plan s’appelle un vœux. »

Antoine de Saint-Exupéry

« En matière commerciale, le succès vient davantage de l’attitude que de l’aptitude. »

Michaël Aguilar

« Beaucoup d’hommes ayant échoué ne savaient pas à quel point ils étaient proches du succès quand ils ont abandonné »

 Thomas Edison

« La politesse coûte peu et achète tout. »

Montaigne 

« Les 5 freins à toute vente : pas de besoin, pas de budget, pas d’urgence, pas d’envie, pas de confiance. »

Zig Ziglar

« Celui qui néglige de se préparer doit se préparer à être négligé. »

Michaël Aguilar

« Avec les vrais décideurs, c’est simple et ça va vite. Avec les autres, c’est compliqué et ça prend du temps. Alors tapez haut ! »

Sébastien Lapeyre

Prenez plaisir à vendre avec ces citations business !


citation motivation

« Combien de gens ont raté leurs affaire pour avoir préféré faire les malins au lieu de se contenter d’être simplement malin. »

Tristan Bernard

« L’enthousiasme est une maladie contagieuse. »

Voltaire

 

« Il ne sert à rien d’être le meilleur si on est le seul à le savoir. »

Richard Branson

« Il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d’une chose! »

Blaise Pascal

« Celui qui n’investit pas sur le long terme ne connaîtra pas le court terme. »

Michaël Aguilar

« Les témoignages réussissent là où les vendeurs échouent. »

Jeffrey Gitomer

« Le diplôme est l’ennemi mortel de la culture. »

Paul Valéry

Citation commerciale pleine de sens


citation commerce

« Toute connaissance est une réponse à une question. »

Gaston Bachelard

« Si vous voulez que votre futur soit différent de votre présent, étudiez le passé. »

Baruch Spinoza

« Etre conscient de son ignorance est le premier pas vers la connaissance.»

Benjamin Disraeli

« J’attribue mon succès à ceci : je n’ai jamais présenté ou accepté aucune excuse. »

Earl Nightingale

« Les gens qui réussissent ont l’habitude de faire ce que les gens qui échouent n’aiment pas faire. »

Thomas Edison

« Celui qui argumente et ne conclut pas est comparable à celui qui sème et ne récolte pas. »

Michaël Aguilar

« Le savoir c’est le pouvoir. »

Francis Bacon 

« Si vous attendez pour entreprendre, la seule chose qui vous arrivera c’est de vieillir. »

Richard Branson

« N’a pas de conviction celui qui n’a rien approfondi.»

Michel Cioran

« Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant. »

Pierre Dac

« Entraînement difficile, guerre facile. »

Proverbe de la Légion Étrangère

Citation Motivation & Action


citations commerciales

« Le seul endroit ou le succès précède le travail est le dictionnaire. »

Vidal Sassoon

«  Le bon général a gagné la bataille avant de l’engager. »

Sun Tsu

«  Les réussites spectaculaires sont toujours précédés de préparations peu spectaculaires.»

Chamfort 

« Vous risquez d’être déçu si vous échouez, mais vous y êtes condamné si vous n’essayez pas. »

Beverly Sills

« Construisez vos propres rêves, ou quelqu’un d’autre va vous embaucher pour construire le sien. »

Farrah Gris

« Il n’es pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va. »

Sénèque

Citation Vente : Osez Vendre !

citation vente

« Les deux jours les plus importants de votre vie sont le jour où vous êtes né et le jour où vous découvrirez pourquoi. »

 Mark Twain

« Le succès : 1 % d’inspiration et 99 % de transpiration.»

Thomas Edison 

«  Les deux plus sûrs moyens d’échouer dans la vente, c’est de croire que tout est affaire de méthode et que rien n’est affaire de méthode.»

Michael Aguilar

« La façon la plus courante des gens à abandonner leur pouvoir est de penser qu’ils n’en ont pas. »

Alice Walker

« Si vous voulez vous élever, élevez quelqu’un d’autre. »

 Booker T. Washington

« Accepter l’idée de la défaite, c’est être déjà vaincu. »

Général Foch

« L’attitude détermine les actions. Les actions déterminent les résultats. Les résultats déterminent  les modes de vie. »

Jim Rohn

« Ne pensez pas à l’échec, pensez aux opportunités que vous risquez de manquer si vous n’essayez pas. »

Jack Canfield

Citation sur la différence entre le bon et le mauvais Vendeur


citation commerciale

« Lorsque je me prépare à discuter avec quelqu’un, je consacre in tiers du temps à penser à ce que je vais dire et deux tiers du temps à penser à ce que l’autre va me dire.»

Abraham Lincoln

« Nos clients les plus mécontents sont notre plus grande source de progrès. »

Bill Gates

«  Un petit effort de préparation évite un gros effort de réparation. »

Michael Aguilar 

«  Le secret des affaires est de savoir quelque chose que personne ne sait. »

Aristote Onasiss

« Si vous fermez la porte à tous les échecs, le succès restera dehors. »

Jim Rohn

« Pour bâtir haut, il faut creuser profond. »

Proverbe Chinois

« Pour augmenter votre taux de succès, vous devez augmenter votre taux d’échecs. »

Thomas J. Waston

« Pour pouvoir récolter, il faut accepter de se planter. »

Yannick Etesse

Citation business à méditer !


citations vente

Une de ces citations Vente et Commerce vous a particulièrement motivé ? Vous avez une citation commerciale percutante qui ne figure pas dans cette liste ? Laissez-nous un petit commentaire ;)

Pour plus d’inspiration commerciale au quotidien, abonnez-vous gratuitement à la page facebook Technique de Vente >>

Vous recevrez 1 article / vidéo / interview + 1 citation inspirante + 1 conseil commercial concret applicable immédiatement !

A votre succès…

technique de vente vidéo

Vous êtes à la recherche un d’un cours de vente gratuit ? Vous cherchez une formation vidéo en Technique de Vente pour devenir un vendeur d’élite ? Nous avons encore mieux à vous proposer pour muscler votre performance commerciale


Découvrez la chaîne vidéo YouTube Technique de Vente


Notre chaîne YouTube Technique de Vente vous permet de développer vos compétences commerciales, vendre plus et mieux au quotidien, avec professionnalisme et régularité.

Vous êtes au bon endroit pour doper vos compétences en vente !

Permettez-moi de vous expliquer si vous êtes nouveau ici…

Je suis Victor Cabrera, expert en efficacité commerciale, auteur et fondateur du blog Technique de Vente et de la série #1J1TDV. J’ai décidé de partager avec vous chaque semaine 100% gratuitement des techniques commerciales avancées, des stratégies et méthodes de vente pour vous aider à réussir et à faire la différence dans votre vie professionnelle et personnelle.

Cela fait partie de l’ADN de Technique de Vente Edition et de nos objectifs stratégiques !





Si vous démarrez dans la fonction commerciale. Si vous avez du mal, ou si vous souhaitez tout simplement passer à la vitesse supérieure, performer et exceller dans la vente. Abonnez-vous car vous allez être servis !

Vous allez littéralement développer votre Intelligence Commerciale pour être plus vif et plus performant en situation de vente…


La série 1 Jour 1 Technique de Vente


J’ai initialement créé pour vous la série 1 jour 1 technique de vente pour vous apporter un maximum de valeur et vous permettre d’exploser vos résultats rapidement.

Après quasiment 1 an, nous sommes à présent sur un rythme plus souple d’1 technique de vente par semaine. Mais il n’en reste pas moins que vous avez accès à des centaines de ressources gratuites déjà publiées.

Puis, chaque semaine, vous aurez votre dose pour enclencher le cercle vertueux de l’amélioration continue.


Pourquoi ces vidéos gratuites en technique de vente?


Tout simplement parce que je pense que beaucoup de gens en ont besoin. Vendeur, commercial, dirigeant, indépendant, entrepreneur… nos techniques de vente s’adressent à tous !

C’est urgent, et parfois vital même, car ils ne savent plus vers qui se tourner. D’ailleurs c’est peut être votre cas ?

Je suis convaincu que la capacité à convaincre, vendre et négocier sont fondamentales dans la vie de tous les jours tant sur le plan personnel que professionnel !

En plus, pour être franc, j’aurais aimé trouver une chaîne YouTube sur les techniques et méthodes de vente comme celle là lorsque j’ai démarré il y a plus d’une dizaine d’années dans la fonction commerciale…

Cela m’aurait fait gagner beaucoup de temps et d’argent. J’aurais éviter un certains nombre d’erreurs commerciales couteuses qui ont freinées mes résultats et ma montée en compétences.

Abonnez-vous, et si vous aimez : likez… partagez avec tous ceux et celles à qui ces vidéos pourraient donner un coup de pouce !



cross selling

Le cross selling est une technique de vente qui peut être très efficace si elle est bien maîtrisée. En quoi consiste cette technique de vente ? Quels sont ses objectifs ? Comment la mettre en place ? Découvrez tout sur le cross selling, ainsi que quelques exemples…


Qu’est-ce que le cross selling ? Définition


Le cross selling est une technique de vente additionnelle (ou vente croisée) qui consiste à proposer au client, lors de l’achat, un produit ou service complémentaire au produit / service choisi.

L’objectif de cette technique de vente additionnelle pour l’entreprise qui l’utilise est d’augmenter la valeur du panier moyen et d’accroître ses marges. Mais aussi de mettre en avant des produits ou services spécifiques pour des questions de stocks ou de stratégie commerciale.

Pour que la technique du cross selling soit efficace, l’entreprise doit présenter au client des produits ou services qui sont complémentaires au produit / service choisi et qui pourraient s’intégrer dans son parcours d’achat.

Par exemple, on peut proposer à un client qui a acheté une paire de chaussures des produits d’entretien (cirage ou imperméabilisant). Tout comme on peut proposer à un client qui a acheté des jouets pour chien des produits d’alimentation comme des croquettes ou de la pâtée pour chien.

Généralement, c’est au moment de valider son panier (et donc de payer les produits / services choisis) que l’on va lui suggérer les produits ou services complémentaires. D’où la définition de vente croisée : cross sell !

Dans un point de vente physique, la zone de cross selling est souvent a proximité du rayon concerné ou bien autour des caisses enregistreuses. Dans une boutique en ligne, elle est mise en forme dans un bandeau avec un intitulé du type « Les internautes ont aussi acheté » ou « Articles fréquemment achetés avec ce produit ».


Quelle est la différence entre cross selling et upselling ?


On confond souvent cross selling et upselling alors qu’en réalité, il s’agit bien de deux techniques de vente différentes. Tandis que le cross selling vise à proposer au client des produits ou services complémentaires, l’upselling consiste à lui proposer un produit ou service plus cher (et plus haut en gamme) que le produit ou service initialement choisi.

L’objectif est principalement, avec la technique de l’up selling, de maximiser vos marges. Pour que le client décide de monter en gamme et d’acheter un produit plus cher, le vendeur va utiliser des arguments comme la supériorité technique, la nouveauté, l’exclusivité, l’amélioration du statut social, etc.

C’est une technique plus délicate à mettre en place que le cross selling car elle peut susciter la méfiance du client avec une force de résistance à la décision plus prononcée.

Cliquez ici pour en savoir plus sur la vente additionnelle de type upsell >>


Quelques exemples de cross-selling


Pour y voir plus clair, voici quelques exemples concrets de ventes croisées en cross selling :

Produit venduProduit complémentaire suggéré en vente croisée
Un logicielLe service d’installation du logiciel
Le tome 1 d’une saga de livresLes tomes 2 et 3
Un bureauLe fauteuil de bureau assorti
Un menu entrée + platUn dessert ou un café
Une coloration en salon de coiffureDes produits d’entretien de votre coloration
Un smartphoneUn forfait mobile
Un barbecueDu charbon

Comment faire du cross selling et de la vente croisée ?


Vous souhaitez mettre en place une stratégie de cross selling pour votre boutique en ligne ou boutique physique ? Voici 4 conseils :


1. Choisir les bons produits incitatifs


La première étape est de décider des produits que l’on va proposer comme produits complémentaires (on parle de produits incitatifs). Le choix des produits est important, car il décide de la réussite de votre opération et de la qualité de l’expérience client / utilisateur.

Vous devez anticiper les besoins du client et proposer des produits qui sont pertinents dans sa démarche d’achat. Prenez exemple sur la grande distribution qui expose des paquets de chips en cross merchandising au rayon bière. Ou encore en grande surface spécialisé quand vous trouvez des pompes et des kits anti-crevaison au rayon vélo…

Dans votre stratégie de vente croisée en cross sell, privilégiez donc des produits qui ont un rapport direct avec le produit acheté. Par exemple, un produit nettoyant pour l’achat de lunettes, une carte mémoire pour l’achat d’un appareil photo, etc.

L’idéal est d’identifier des produits que le client sera obligé d’acheter. Comme par exemple des piles pour aller avec un objet électronique dont les piles ne sont pas fournies. Mais ce n’est pas toujours possible !

Alors, vous pouvez aussi sélectionner un produit qui fait partie des best-sellers du magasin. Ainsi, vous multipliez les chances de convaincre votre client d’ajouter le produit à son panier.

Nombreuses sont les marques qui utilisent la technique du cross selling pour épuiser leurs stocks. Si vous avez des produits à déstocker, le cross selling est particulièrement utile. Si toutefois votre objectif est davantage lié aux marges qu’aux stocks, vous pouvez sélectionner des produits incitatifs dont la marge est particulièrement intéressante pour vous.


2. Décider de l’emplacement des produits incitatifs


Où placer les produits incitatifs pour que le client les voie sans pour autant être intrusif ? Cela dépend bien évidement si l’on agit en point de vente physique ou pour de la vente en ligne e-commerce ou via des tunnels de vente.

Vente en ligne

Plusieurs emplacements sont possibles, à commencer par la fiche produit elle-même. Ainsi, le client verra l’offre dès qu’il sera en train de visiter la page de vente du produit souhaité et il pourra ajouter le produit incitatif à son panier dès cette étape. Sur la page produit, les suggestions de produits peuvent être placées en bas ou sur le côté, sur la sidebar.

On peut également placer les produits incitatifs dans le processus de validation du panier, comme la page du panier ou la page de transition où le client peut choisir de valider son panier ou de continuer ses achats.  On peut également créer une landing page pour y placer les produits incitatifs, ou envoyer des emails de relance en cas de panier non validé.

Vente physique

Comme évoqué précédemment, on utilise principalement les outils de cross merchandising qui se fixe directement sur les rayons linéaires (tablettes, kakémonos portatifs…). Ou encore les têtes de gondole, les box en extension de rayon, et la devanture des caisses …


3. Choisir un format pour son cross selling


Troisième étape : décider du format du cross selling.

Pour de la vente en ligne, cela sera matérialisé par des boutons CTA (call to action) pour inciter le client à cliquer. Le texte du bouton CTA peut être quelque chose comme « Vous aimerez aussi… » ou « Les clients qui ont acheté [produit] ont aussi aimé… » ou « Finalisez votre commande ».

Pour de la vente physique, cela peut prendre la forme d’un box pré-rempli du produit additionnel, ou encore un packaging spécial mettant en avant l’association des 2 produits et ses bénéfices pour le client…


4. Tester le cross sell pour faire de la vente croisée additionnelle


Une fois que vous avez mis en forme vos suggestions de produits, il est important de tester la technique de cross selling pour s’assurer qu’elle soit efficace et ne nuise pas à l’image de votre entreprise (si le client se sent forcé d’acheter par exemple). Vous pouvez par exemple conduire des A/B tests, qui sont intéressants, car ils sont efficaces et ne coûtent pas très cher.

Sur un site Internet, c’est relativement facile car il existe plein d’outils d’aide à la vente qui permettent de faire de l’A/B testing. En point de vente physique, il conviendra de tester 1 jour avec / 1 jour sans puis de mesurer l’impact sur le chiffre d’affaire global (en analysant les sorties caisses).

Voila, vous savez tout sur la vente croisée de type cross selling. Il n’y a plus qu’à mettre en pratique et à regarder vos ventes décoller…


Vidéo complémentaire sur le cross sell





SIMAC technique de vente

Qu’est-ce que la technique de vente SIMAC ? Vous cherchez une technique de vente simple pour vendre plus facilement ? Parfait ! Voyons comment structurer et professionnaliser votre démarche commerciale avec le simac, technique de vente simple et efficace. Cette méthode de vente en 5 étapes vous permettra de mieux convaincre les clients pour vendre plus au quotidien.

Si vous avez déjà essayé de vendre, vous savez qu’une vente ne peut se limiter à la simple présentation d’un produit ou service, même le meilleur du monde. C’est pourquoi différentes méthodes de vente sont à disposition pour être plus efficace et plus convaincant en entretien commercial face à face, téléphone ou encore en visioconférence vu le contexte…

Car, lorsque l’on souhaite faire une vente, la principale difficulté c’est de convaincre le prospect / client que ce produit est celui qu’il lui faut, et qu’il est adapté à ses besoins et attentes. Alors, comment procéder concrètement ? Quel discours commercial adopter ?

Je vous propose de découvrir en détail la technique de vente SIMAC et ses 5 étapes commerciales…

 

Qu’est ce que la technique de vente SIMAC ?

 

La définition de la méthode simac est simple !

Comme bien des méthodes commerciales, la technique de vente SIMAC se distingue par son acronyme ( Situation, Idée, Mécanisme, Avantages, Conclusion) représentant 5 étapes de vente successives.

Voici donc ces étapes, et comment utiliser la méthode simac en entretien de vente :

 

1. Simac comme Situation

 

Dans cette première étape de la méthode SIMAC il s’agit là de bien faire le point sur le contexte dans lequel se trouve votre interlocuteur.

Et ce, de manière assez précise. Si vous avez posé les bonnes questions au client en phase de diagnostic commercial, alors vous devriez être en mesure de mettre des mots et d’exprimer clairement la situation dans laquelle se trouve votre prospect se trouve (presque mieux que lui-même).

Vous devriez être capable de résumer ce qu’il recherche et pourquoi c’est important pour lui. Vous voyez l’idée ?

D’ailleurs, entre parenthèse, cela ressemble un peu à la stratégie du WHY, le fameux POURQUOI qui pousse à l’action, concept mis en avant par Simon Sinek dans sa conférence TED.

Ensuite, comme vous êtes un(e) spécialiste dans votre domaine, vous êtes normalement capable de lister les options qui s’offrent à lui, les avantages et les inconvénients de chacune. Ainsi, vous allez démontrer à votre client que vous maîtrisez parfaitement la situation, les enjeux de sa prise de décision et que vous êtes l’homme (ou la femme) de la situation. C’est ok pour cette première phase ?

Passons à la 2eme étape du simac en entretien de vente

 

2. sImac comme Idée

 

Dans cette 2e étape de la méthode simac, le but est de susciter l’intérêt du client avec une idée centrale qui découle de l’analyse de son contexte, de ses besoins et motivations.

Après le POURQUOI, vient le QUOI (pour faire le rapprochement avec la stratégie de Simon Sinek).

Vous avez normalement fait le tour du contexte et des possibilités qui s’offrent à votre client à ce stade. Maintenant, il faut faire une préconisation commerciale adaptée. Il s’agit donc de la présentation de votre idée dans les grandes lignes, comme la bande annonce d’un film.

Pas besoin de raconter toute l’histoire, on se concentre sur le plus croustillant. Ok ?

Allez, passons à la 3e étape de la méthode simac en entretien de vente

 

3. siMac comme Mécanisme

 

La 3e étape de la technique de vente simac consiste à détailler l’idée en présentant le mécanisme.

Il s’agit du COMMENT cette fois-ci (pour boucler la boucle avec le parallèle sur la stratégie de Simon Sinek).

C’est le moment de sortir les pépites de son argumentaire de vente. Vous pouvez utiliser la méthode CQQCOQP pour réaliser cette étape de la vente :

  • Comment ?
  • Qui ?
  • Quoi ?
  • Combien ?
  • Où ?
  • Quand ?
  • et Pourquoi ?

Cela vous permettra de baliser le terrain. Et de faire le tour de la question en répondant à l’ensemble des questions que votre interlocuteur pourrait se poser. Et qui serait susceptible de constituer un frein à l’achat.

Cela vous permet également d’être clair et précis en démontrant votre professionnalisme. Quand on connait bien ses produits et leurs bénéfices pour les clients c’est plutôt facile, non ?

Passons maintenant à la 4e étape du simac en vente

 

4. simAc comme Avantages

 

Dans cette 4e étape de la méthode SIMAC, c’est le moment de démontrer en quoi cette idée / solution commerciale correspond parfaitement au contexte, aux besoins et aux motivations identifiés chez votre prospect durant la phase de découverte client.

Montrez quels sont les principaux avantages de votre proposition commerciale. Et surtout, si vous le pouvez, mettez en avant les avantages exclusifs de cette solution. C’est à dire ce qu’il ne retrouvera pas ailleurs. Et ce dont il a absolument besoin pour résoudre son problème / satisfaire ses besoins / atteindre ses objectifs.

Il est également possible de s’appuyer sur la méthode CAB (caractéristiques, avantages, bénéfices) et sur la méthode SONCAS (sécurité, orgueil, nouveauté, confort, argent, sympathie) si vous avez du mal à mettre en avant les avantages et bénéfices finaux que le client va en retirer. Et maintenant, prêt pour l’estocade finale ?

Passons à la 5e et dernière étape de la technique de vente simac

 

5. simaC comme Conclusion

 

Enfin, dans la 5e étape de la technique de vente SIMAC c’est le moment où le client doit prendre une décision et se prononcer. Suite à votre argumentation commerciale, il convient donc l’inviter à agir ou à réagir sur l’un ou l’autre de vos arguments de vente, ou sur ce qu’il souhaite faire, au travers une question directe pour l’inviter à conclure la vente !

L’utilisation de ces 5 étapes SIMAC dans votre entretien de vente va permettre d’exposer un maximum de points clés en répondant à toutes les problématiques qui pourraient dissuader un client de passer à l’achat.

Mais cela peut vous paraître encore un peu abstrait, n’est-ce pas ?

Voyons maintenant un exemple commercial d’application du simac

 

Comment utiliser la méthode SIMAC en vente ?

 

Exemple d’application de la technique de vente simac

 

De façon à mieux exprimer le potentiel de cette technique de vente, prenons un exemple de situation commerciale et développons les 5 phases successives de la méthode de vente simac :

 

La situation

 

En grande distribution, imaginons que vous souhaitez vendre à votre client une opération commerciale visant à mettre en avant des chocolats pour les fêtes de fin d’années. Il est tenté car il connaît bien votre marque et il sait que vous proposez toujours des produits de qualité. Mais il pense qu’il n’y a plus assez de place pour réaliser cette opération, et il a peur de ne pas faire assez de chiffre d’affaires par rapport à ses objectifs. Vous lui expliquez donc que vous comprenez sa situation, qui consiste à atteindre les objectifs de CA qui lui ont été fixés par sa direction, tout en optimisant la place en magasin. En clair, votre perception de la situation c’est qu’il faut optimiser le rendement des marchandises exposés en allée centrale et en tête de gondole pour lui permettre d’atteindre ses objectifs business.

 

L’idée

 

Vous lui proposez donc compte tenu de cette situation une opération commerciale événementielle avec des box pré remplis de marchandises. Mais pas n’importe quelle marchandise ! Vous lui proposez la référence star qui fait partie des 20/80 de son rayon pour maximiser le CA exposé au sol. En clair, l’idée phare c’est un minimum de place au sol et un maximum de CA réalisé sur cette opération.

 

Le mécanisme

 

Vous lui suggérez l’idée de faire venir une animatrice un jour de grande affluence pour augmenter la valeur de cette opération commerciale aux yeux de ses clients : les consommateurs. Vous prévoyez donc une dégustation de chocolat avec distribution de bons de réduction immédiat pour favoriser l’achat d’impulsion.

 

Les avantages

 

Vous êtes sûr d’écouler la marchandise exposée lors de l’animation car il s’agit d’une référence phare de la gamme dont les ventes journalières assurent déjà l’écoulement de la marchandise à hauteur de 80%. Et les 20% restants, ce sont l’animatrice et les bons de réduction qui vont s’en charger. De plus l’opération est très qualitative avec une PLV attractive, ce qui devrait plaire au consommateur. Vous répondez donc à l’objectif de votre client avec une opération génératrice de chiffre d’affaires très rapidement, qui prend très peu de place, et qui va lui permettre de réaliser les objectifs fixés par sa direction. Tout le monde est content.

 

Conclusion

 

Vous lui proposez naturellement de passer commande aujourd’hui pour une mise en place fin de semaine et une animation samedi, le jour où il y a le plus de monde dans le point de vente. What else ?

 

Vidéo synthèse de la technique de vente SIMAC

 

 

Vous savez maintenant comment utiliser la technique de vente simac en 5 étapes pour faire le lien entre l’offre et la demande, convaincre le client et vendre plus facilement !

Ce canevas permet de structurer votre démarche et vendre votre proposition commerciale étape par étape. Il n’y a plus qu’à adapter la méthode de vente simac à votre contexte business et le tour est joué.

Je vous laisse le soin de tester le SIMAC dans vos techniques de vente. N’hésitez pas à partager vos résultats dans les commentaires.

technique de vente blog
Sébastien Lapeyre

Comment avoir du succès dans la vente ? Découvrez les conseils de Sébastien Lapeyre, dirigeant du cabinet de formation commerciale Emès Conseil…


Les conseils de Sébastien Lapeyre pour développer ses ventes


Bonjour Sébastien Lapeyre, vous êtes directeur associé d’Emès Conseil, un cabinet de formation commerciale intensive orientée 100% terrain !

22 ans de mariage avec la vente d’après ce que j’ai pu lire, et un credo facile à retenir : « Nous ne sommes pas des formateurs spécialisés dans le commercial, mais des commerciaux spécialisés dans la formation ».

Souhaitez-vous compléter cette présentation ?


Bonjour et merci pour cette interview. Vous avez dit l’essentiel.

En résumé, nous aidons les managers et leurs équipes à mieux vendre et à gagner de nouveaux clients grâce à des formations 100 % pratiques et sur-mesure.


3 conseils pour réussir dans la vente


Vous êtes également auteur « des bonnes pratiques du Vendeur en 300 conseils ludiques ». Pour mettre l’eau à la bouche de nos lecteurs, pourriez vous nous donnez 3 conseils pratiques pour devenir plus efficace ?


Dans la vente comme dans la vie, les 3 S du succès peuvent être une bonne base de départ :

  • Sachez où vous voulez aller
  • Soyez vous-même
  • Sortez du lot !

3 conseils pour les managers commerciaux


Pour ne pas léser les managers commerciaux, et vu que vous êtes également l’auteur « des bonnes pratiques du manager en 300 conseils ludiques» quels seraient les 3 meilleurs conseils que vous pouvez leur donner aujourd’hui ?


  • Montrer « comment » et pas seulement demander « combien »,
  • Savoir dire quand c’est bien,
  • Savoir dire quand ce n’est pas bien.

Court, mais efficace pour ceux qui le font.


Merci pour ces précieux conseils Sébastien !

Quelle est votre actualité ? Avez-vous des projets en cours, un prochain livre peut-être ?


J’ai des idées de livres. Mais la formation et l’accompagnement terrain me prennent beaucoup de temps.

Et je donne depuis peu des conférences « chocs » pour ceux qui souhaitent booster leur business.


C’est toujours le vendeur qui fait la différence


Alors, je pense qu’on sera d’accord sur ce sujet, les produits peuvent se ressembler mais pas les vendeurs et les commerciaux qui les proposent ! C’est donc le vendeur qui doit créer la différence ! Par quoi cela passe-t-il selon vous, qui côtoyez de nombreux commerciaux en formation ?


La plupart du temps, c’est d’abord vous que l’on achète, ensuite votre solution puis votre marque. Dans cet ordre !

Soyez expert dans ce que vous avez à vendre, pas simplement bon. Soyez celui que l’on appelle et que l’on vient voir pour lui demander conseil, et naturellement à qui on achète.


Comment s’améliorer dans la vente ?


Comment un vendeur peut-il s’améliorer en permanence et obtenir de meilleurs résultats selon vous ?

En étant curieux, en acceptant de se remettre en question et en musclant son mental. Et en se formant continuellement.


Beaucoup de gens ont encore une image négative de la vente, et surtout du vendeur qui est considéré comme un escroc sans morale. Que pourriez-vous dire pour redorer l’image de ce beau métier ?


Quelle vision limitée, mais parfois compréhensible ! Dans toute profession il y a des bons et des mauvais : vendeurs, garagistes, profs, médecins…

A ceux qui n’aiment pas la vente, je demande simplement : qu’est-ce qui permet de payer leur salaire ?


Poursuivons avec les a priori, certains commerciaux ont tendance à penser qu’une fois la vente conclue, le travail est terminé. Quant à moi j’ai le sentiment que c’est exactement l’inverse : tout commence ! Quel est votre avis sur la question ?

Le mot conclusion porte très mal son nom, parce qu’en général, c’est là que tout commence pour le client.

Alors un conseil pour tous les commerciaux : ne faites pas ce que vous avez promis, faites plus !


Comment avoir des relations commerciales durables avec ses clients ?


A ce titre, quels conseils pourriez-vous donner à ceux qui souhaitent fidéliser leurs clients et bâtir des relations commerciales durables ?

Beaucoup de choses ont été dites sur la fidélisation client.

Je vais faire simple. Il y a 3 règles d’or:

  1. Très bien faire son travail.
  2. Voir la règle 1.
  3. Il n’y a pas de règle 3.

Pour finir, en quelques mots, quelle est votre définition du vendeur efficace ?


Celui qui sait se taire, qui maîtrise ce qu’il vend et qui est sympathique.

Sans hésiter !


Merci Sébastien pour tous ces précieux conseils ! Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, comment peut-on vous contacter ?

C’est simple : www.emesconseil.com ou sur le Blog Destination Vente !

Merci pour votre invitation.


Comment se procurer les livres de Sébastien Lapeyre ?


Je vous recommande de vous procurer les livres de Sébastien Lapeyre en cliquant ci-dessous :



Créer son entreprise

Vous souhaitez entreprendre et créer une entreprise ? Ou bien vous avez déjà une entreprise, mais vous souhaitez vous former et apprendre les clés pour réussir dans l’entrepreneuriat ? Voyons comment devenir un entrepreneur hors pair, créer son entreprise et survivre

J’ai fait appel à Guillaume Ponton, entrepreneur à succès, pour nous éclairer sur le parcours d’un entrepreneur. Vous aurez également la possibilité de rejoindre une formation complète à la création d’entreprise éligible CPF pour ceux qui veulent aller + loin…


Comment entreprendre et créer une entreprise à succès ?


Interview de Guillaume Ponton, serial entrepreneur chevronné


Bonjour Guillaume. Tu es un véritable expert de l’entrepreneuriat. Nous avons eu l’occasion de nous rencontrer il y a une dizaine de jours lors d’un séminaire Mastermind. C’est vrai qu’aujourd’hui lorsque l’on regarde un peu la conjoncture et les chiffres, un entrepreneur sur deux dépose le bilan avant la 5e année. Donc, j’ai trouvé intéressant de t’interviewer pour que tu nous partages ton expérience d’entrepreneur. D’ailleurs, tu as un parcours assez riche de self-made-men, si tu veux nous en parler rapidement ?


Effectivement, je n’ai pas fait des études en école de commerce ou des choses classiques que font à priori les entrepreneurs. Puisque j’ai fait l’UFRAPS à la base pour être prof de sport. Donc rien à voir avec l’entrepreneuriat.

Les études étaient intéressantes parce que je suis assez sportif, et le sport m’a toujours intéressé. Mais bon, effectivement après quand il a fallu bosser, je me suis rendu compte que prof de sport ce n’était pas pour moi.

Préparateur physique, sachant que j’étais au parfum, il y en a quatre ou cinq mille en France. Donc il a fallu que je trouve autre chose à la sortie des études. Du coup, je me suis fait embaucher au Hilton de Lyon.

J’ai été voiturier / concierge, bêtement parce que je faisais déjà ça pendant mes études pour gagner des sous, et que le métier me plaisait bien, l’environnement était sympa.

Ça reste un hôtel 4*, et puis surtout, on pouvait conduire toutes les voitures « sympathiques » des clients. Donc c’était surtout ça qui m’avait attiré. Il faut savoir que je suis un fan de voitures sportives. Voilà pourquoi et comment je suis rentré dans l’hôtellerie, et cette expérience a duré 4 ans.


Les débuts dans l’entrepreneuriat


Au bout de 4 ans, j’ai voulu créer une entreprise avec un pote parce que je me rendais bien compte que de toute façon, rester salarié ce n’était pour moi. Surtout qu’au Hilton c’est à l’américaine et donc si tu veux, c’est un management qui est un peu particulier, on va dire.

Je ne me sentais pas à l’aise dans la façon de fonctionner. Donc je voulais faire autre chose. On a essayé de créer une entreprise, et puis bon en faisant court, ça n’a pas pu aboutir.

Ensuite, je suis parti à mon compte sur tout autre chose, dans la finance et l’assurance. J’ai voulu créer un cabinet de courtage, grosso modo, en faisant simple. J’ai commencé tout seul, et au bout de 5 ans, j’ai arrêté. Nous étions une soixantaine, et on réalisait 2,5 à 3 millions de chiffre d’affaires par année !


A quoi doit-on les échecs dans l’entrepreneuriat ?


Pour nous faire bénéficier de ton expertise, à quoi tu assimiles ces échecs d’entrepreneurs ? Pourquoi, d’après toi, un entrepreneur sur deux à cinq ans n’existe plus ?


Cinq ans c’est long quand même ! 5 ans d’entrepreneuriat à mon sens ce n’est pas un échec. C’est déjà une réussite, je pense.

Mais si au bout d’un moment ça s’arrête, il peut y avoir plusieurs raisons, j’imagine… Moi mon entreprise dans la finance et l’assurance, je l’ai arrêtée de mon plein gré entre guillemets, parce que je bossais trop.

Je bossais 80 heures par semaine. Donc au bout d’un moment, j’ai eu un petit, et il a fallu choisir entre s’occuper de la famille ou s’occuper de la carrière professionnelle, mais du coup délaisser la famille.

J’ai choisi d’arrêter de trop travailler. Et de trouver une autre manière de travailler en tout cas, plutôt que de passer 80 heures dans l’entreprise.

Donc je dirais que, ça peut être une des causes, je crois.

Parce que j’ai quand même un gros réseau d’entrepreneur, et je n’en connais pas un qui fait 30 heures.

Donc, peut-être que c’est la fatigue ou le fait de trop travailler. Au bout d’un moment, on ne sait plus trop où mettre les limites dans l’entrepreneuriat. Ou alors, on ne réfléchit pas à comment travailler différemment pour augmenter sa productivité tout en réduisant son temps de travail.


Pourquoi certains entrepreneurs réussissent là où d’autres échouent ?


Je vais préciser ma question. Puisqu’effectivement, il y a ceux qui arrêtent volontairement comme toi, mais ce n’est pas la majorité. Il y a quand même une grosse majorité d’entrepreneurs où ce n’est pas dû à leur propre volonté de liquider l’entreprise…


OK, alors concernant ces entrepreneurs qui se plantent, ou alors ceux qui arrêtent, sans mettre la faute ailleurs, il y a déjà la conjoncture économique, je pense. En ce moment, ce n’est pas terrible, il ne faut pas se voiler la face quand même.

Après, je dirais que le nerf de la guerre de toute façon, si l’entreprise ferme c’est qu’il n’y a plus d’argent. Donc s’il n’y a plus d’argent, c’est qu’il n’y a plus de clients. À mon sens, le nerf de la guerre c’est quand même toujours l’aspect vente. Il faut aller chercher du chiffre d’affaires dans une entreprise.

Je pense que c’est l’une des causes majeures du fait qu’il y ait pas mal d’entreprises qui déposent le bilan, à mon avis…


Les vrais statistiques dans la création d’entreprise


Je pense que ton avis est le bon ! Puisque lorsque je regarde les chiffres (source : INSEE) voici les 3 raisons d’échec dans un projet de création d’entreprise :

  1. Les carences commerciales, loin devant… (absence de méthode de vente, processus de vente inadapté, méconnaissance des techniques de vente…)
  2. L’absence de besoin du marché et…
  3. Le profil de l’entrepreneur.

Il faut dire qu’il y a quand même beaucoup de personnes qui veulent créer une entreprise suite à une expertise personnelle. Il y en a effectivement qui monte une entreprise à la sortie des études, mais ce n’est pas à mon avis la majorité.

La plupart vont monter une entreprise vers 30, 35 ou 40 ans. Après avoir déjà réalisé une expérience salariale et avec une certaine expertise professionnelle. Et puis pour différentes raisons, ils se sont rendus compte qu’ils pourraient entreprendre, créer une entreprise en faisant la même chose. Sauf qu’évidemment si on le fait pour soi, à priori on peut gagner plus d’argent, puisqu’il n’y a plus de patron qui est au milieu.

Sauf qu’en faisant ça, cela veut dire qu’on n’a plus juste la casquette de simple spécialiste.

Par exemple, imaginons que je suis menuisier, et que je fais des escaliers en bois chez mon patron. Si demain je suis tout seul, je suis toujours capable de faire ces escaliers de la même manière. Mais par contre, c’est à moi d’aller trouver des clients pour développer le chiffre d’affaires de mon entreprise.

Pourquoi ça ne marche pas ?

Parce que pour la plupart ils n’ont pas cette casquette ou cette compétence commerciale. Ou cette envie de prendre son bâton de pèlerin, et puis aller chercher des clients…


Les compétences commerciales indispensables pour créer une entreprise


Quand on ne l’a jamais fait, ce n’est pas forcément le plus facile de trouver des nouveaux clients. Un chef d’entreprise doit vraiment avoir toutes les casquettes, étant donné que quand on commence on ne peut pas prendre une secrétaire pour gérer l’administratif, prendre un commercial pour gérer les commandes, etc.

On commence bien souvent tout seul parce qu’on n’a pas assez d’argent. Donc, il faut être capable de mettre toutes ces casquettes et de savoir les gérer lorsqu’on veut créer une entreprise. Et on revient au premier problème du temps de travail qui peut être au début un peu important.


Et donc du coup, quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entrepreneuriat selon toi ?


Le premier facteur, même si ça revient encore à la même chose, c’est à mon sens le travail, puisque je pense qu’il y a bon nombre d’entrepreneurs, peut-être, qui échouent parce qu’ils ne travaillent pas assez…

Ils restent sur leurs habitudes de salarié à 35 heures entre guillemets, sans vouloir dénigrer.

Mais, même si au fil du temps on peut réduire le temps de travail, moi aujourd’hui je travaille plus 80 heures. Il ne faut pas se leurrer, quand on lance une activité ou une société, au début il faut travailler d’arrache-pied. Ca ne se lance pas tout seul.

Je ne connais pas d’entrepreneurs qui ouvrent leur boîte avec un carnet de commandes qu’ils remplissent. Peut-être que ça existe, mais c’est relativement rare !

Donc le premier conseil à mon avis, même si je pense que la plupart en sont conscients, c’est malgré tout de travailler quand même beaucoup pour mettre le bateau à flot, c’est la priorité du créateur d’entreprise


1. La capacité de travail du créateur d’entreprise


Deuxième conseil, qui est à mon sens également en rapport avec ce que je viens de raconter. Pour les personnes avec une expertise technique, il faut aussi qu’ils se forment sur l’aspect administratif, etc.

Parce que malgré tout, nous sommes quand même dans un écosystème en France qui est assez normé, qui est assez embêtant pour les entrepreneurs, pour rester poli…

Donc, c’est vrai que si on n’a pas les bonnes clés, il faut quand même savoir où l’on va, dans quel environnement administratif.

Il faut également se former à la vente.

Reprenons l’exemple du menuisier. C’est quelqu’un qui fait des super escaliers par exemple mais qui n’a jamais décroché le téléphone pour essayer d’avoir un client. Et qui n’est jamais allé faire du porte-à-porte ou n’importe quelle autre méthode pour trouver des clients. Sa première commande, s’il n’a jamais fait ça, elle risque de prendre du temps.

Et à mon sens, il faut monter son entreprise une fois qu’on a appris ces quelques techniques de vente ou notions pour savoir où et comment aller chercher ses premiers clients !


2. Savoir vendre, c’est le nerf de la guerre quand on vient de créer son entreprise


Pour la partie vente, nos lecteurs sont au bon endroit. Mais je pense que tu as pas mal de choses à leur apporter en ce qui concerne l’entrepreneuriat. Je vois que tu as une belle bibliothèque derrière toi. Est-ce qu’il n’y a pas également un côté « apprentissage permanent » pour réussir à entreprendre ?


Bien vu ! J’ai commencé super tard. Avant 27 ans, je pense (j’en ai 34 aujourd’hui) je n’avais pas lu un bouquin mis à part « Auto Plus » ou des conneries comme ça, tu vois.

J’ai commencé par une recommandation d’un mentor à l’époque où j’étais dans la finance. Le premier que j’ai lu, ça doit être Napoléon Hill, je pense… « Réfléchissez, et devenez riche » ou « Comment se faire des amis » de Dale Carnegie, je ne sais plus…

J’ai mis le doigt dedans et je me suis rendu compte bêtement de la puissance des livres.

C’est vrai que je ne m’étais jamais posé la question. Pour moi, la lecture s’apparentait à ce qu’on nous fait lire au lycée. Je ne dénigre pas les grands auteurs, mais je n’ai pas accroché. En conséquence, pour moi un bouquin c’était chiant.

Et puis une fois que tu mets le doigt dans quelque chose qui t’intéresse, en l’occurrence le développement personnel, c’est vraiment différent !

Là, je me suis mis à dévorer les livres parce que ça m’intéresse !

Donc effectivement, je kiffe ma bibliothèque. Je reprends des bouquins de temps en temps parce que je me rappelle de ce qu’il y a dedans, et j’ai envie de les relire. Et puis je ne sais pas, je ne suis pas non plus un fou, mais j’ai du lire environ 150 bouquins sur cet aspect vente, développement personnel, état d’esprit de la réussite (mindset).

Et c’est inéluctable que ça m’aide au quotidien. Je ne sais pas si c’est pareil pour toi, mais bien souvent quand je prends un livre, j’ai le sentiment que c’est le bon moment pour que je le prenne. Parce que ça s’applique à quelque chose que je suis en train de vivre en ce moment, tu vois ? Et du coup je réalise qu’il me fallait lire ce livre maintenant, ça devient une nécessité…


3. L’apprentissage permanent, et la lecture


Le point névralgique pour moi, nous en avons discuté ensemble l’autre jour, et c’est la raison pour laquelle j’ai arrêté de travailler dans la finance. C’est entre autres parce que j’ai lu un bouquin qui s’appelle « La semaine de 4 heures » de Timothy Ferriss. Où grosso modo, il prend le contre-pied des entrepreneurs qui travaillent 80 heures par semaine.

Il explique qu’il existe d’autres manières d’organiser sa vie, de travailler et puis de gagner de l’argent. Parce que bien souvent on pense à tort que lorsque l’on réduit le temps de travail, le revenu va réduire d’autant. Ce qui est faux si l’on s’organise différemment…

Moi à cette époque, ça m’a donné une grosse claque. Et je me suis dit qu’il fallait que j’arrête de bosser comme un idiot, que je devais penser à ma vie perso, ma famille, et que je devais trouver une autre manière de vivre ma vie.

Donc, il y a vraiment des livres qui sont pour moi incontournables. Et c’est clair que la lecture de ces derniers a joué sur mes expériences. C’est donc forcément un bon conseil que de lire tous ces ouvrages de référence !


Quelles formations suivre pour créer son entreprise ?


Pour revenir sur ce que tu disais à propos de « La semaine de quatre heures » je pense que ce qui est important, la notion vraiment cruciale là-dedans, c’est le fait de se focaliser sur les 20/80. Les 20% d’actions qui génèrent 80% du résultat, la fameuse loi de Pareto !

Ce serait quoi pour toi une bonne formation pour créer son entreprise et réussir dans l’entrepreneuriat en mode 20/80 ?


C’est simple, comme je te l’ai dit, je ne sors pas du sérail des écoles de commerce, où l’on peut apprendre tout ce qui est lié à l’entrepreneuriat. Donc en 2006, quand on a voulu créer une entreprise avec mon pote, j’ai fait comme un novice qui veut se former là-dedans, je suis allé prendre des formations à la Chambre de Commerce de Lyon.

J’ai investi dans des formations pour entrepreneur à 700 € la journée. J’en ai fait 4 ou 5, pour au final sincèrement ne pas apprendre grand-chose.

Maintenant, avec le recul je comprends pourquoi, les formateurs que l’on avait, c’était des simples formateurs. Mais ils ne sont jamais sortis de la classe tu vois. Donc ils parlaient de comment créer une entreprise, mais ils n’en avaient jamais fait eux-mêmes.

Donc au niveau de la qualité et de la pertinence des informations, c’était bidon ! Il manquait cette expérience terrain !

C’était très bien sur le papier, mais bon, je sentais qu’il manquait quelque chose. Et puis voilà maintenant avec le recul, c’est clair et net que – désolé pour la Chambre de Commerce – mais c’était bidon !

Encore, lorsque tu payes 50€ la journée, c’est acceptable. Mais là, en ce qui me concerne j’ai payé 600/700€ la journée de formation sur certains modules. J’ai dépensé entre 3000€ et 4000€ alors qu’à l’époque j’étais au SMIC. C’était pour moi un investissement conséquent, tu vois ?


1. Apprendre sur le terrain au contact des clients


Le retour sur investissement n’était vraiment pas au rendez-vous ! Donc pour moi, une des meilleures écoles, puisque je ne suis pas passé par l’école classique, c’est l’école du terrain… apprendre sur le terrain !

Parce que j’ai réellement appris avec les clients, ainsi qu’avec quelques mentors qui m’ont aidé évidemment.


Au final, ta vision est proche de la mienne car comme je le dis souvent les clients sont les meilleurs enseignants pour créer une entreprise qui tourne. Le seul problème, c’est que c’est long et fastidieux pour acquérir la courbe d’apprentissage nécessaire…


C’est clair ! Durant ma première année dans la finance, tout le monde me prenait pour un fou. Car en 2007 j’ai réalisé 620 rendez-vous, avec 3 ou 4 semaines de vacances.

Ca veut dire que je tournais grosso modo à 15 rendez-vous par semaine, en sachant que c’est des entretiens de vente qui duraient à peu près une heure et demi. Donc, j’ai vraiment travaillé comme un forcené, mais c’est là où j’ai le plus appris en fait !

Quand tu rencontres quelqu’un de vingt ans, quelqu’un de trente ans, quelqu’un de quarante ans, quelqu’un de cinquante ans, quelqu’un qui gagne 1000€, quelqu’un qui gagne 10000€, quelqu’un qui a du patrimoine, quelqu’un qui n’a pas de patrimoine… c’est autant de façons différentes de gérer un entretien de vente !

La personne en face n’est pas du tout la même. Donc tu apprends au fur et à mesure ce qui marche et ce qui ne marche pas.

Pour revenir à ce que tu disais sur la formation, effectivement, depuis 2006 maintenant je suis à mon compte. J’ai quand même appris énormément de choses dans les livres, sur le terrain, avec des mentors, avec d’autres entrepreneurs évidemment. Puisque c’est bon de s’entourer d’un écosystème qui fait la même chose que toi.

J’ai donc pensé à tous ces nouveaux entrepreneurs qui démarrent, et si je revenais 10 ans en arrière, j’aurais aimé apprendre toutes ces informations indispensables à la création d’entreprise, et avoir l’opportunité de me former avec quelque chose de concret, sans forcément dépenser 3000€ ou 4000€ comme cela a été le cas !


2. Suivre une formation en création d’entreprise réalisée par un entrepreneur à succès


J’ai donc créé cette formation à l’entrepreneuriat qui s’appelle « Ô revoir président ». Pas au revoir président, le président de la République, mais au revoir président : le PDG de l’entreprise…


C’est comme la fameuse publicité du loto ou le salarié débarque tout nu en réunion devant le pdg ?


Exactement, celle du loto ! Cette pub doit avoir une bonne dizaine d’années, mais l’idée est de quitter le job de « salarié » du président de la boîte pour créer son entreprise.

Cette formation dure six mois, il y a 24 modules, c’est vraiment très large. L’idée c’est de répondre à toutes les questions que l’on peut se poser quand on veut se lancer, entreprendre, et qu’on ne sait pas par quel bout s’y prendre.

Je me suis beaucoup servi de l’interaction que j’ai eue avec les lecteurs de mon blog pour créer cette formation à la création d’entreprise.

L’investissement est de 397 euros, donc on va dire que 400 euros, c’est un peu d’argent, mais malgré tout ça reste très accessible. Si l’on a cette volonté de devenir entrepreneur, 400 euros c’est ridicule par rapport à tout ce que je mets dedans en termes de valeur.

C’est quand même 10 ans d’expérience qui m’ont permis de ne pas trop mal réussir dans mes différentes activités d’entrepreneur on va dire…


Effectivement, la notion de coût est relative, puisque ce qui importe c’est le retour sur investissement. Ce n’est pas combien on paye, mais combien cela rapporte en économie / gain de temps et d’argent !

Donc si je comprends bien, tu as packagé toute ton expertise. Concrètement que va apprendre le néo entrepreneur en suivant cette formation pour créer son entreprise ?


Tout !


Quelles sont les qualités de cette formation pour créer son entreprise ?


Commençons par les 3-4 premiers modules qui sont vraiment liés à l’état d’esprit de l’entrepreneur et au développement personnel. Ça peut paraître un peu, peut-être, hors sujet, mais à mon sens vraiment pas.

Parce que, surtout quand on est salarié, on baigne quand même dans un écosystème qui est carrément différent de l’écosystème de l’entrepreneur.

Cela me semblait bien de mettre les fondations de l’entrepreneuriat. La manière dont tu dois apprendre à réfléchir, qui est différente de celle du salarié qui, même si je caricature, va tous les matins au boulot pour rester assis sur une chaise, et puis attendre sa feuille de paye à la fin du mois grosso modo.

Un entrepreneur c’est carrément différent !


1. Le mindset entrepreneurial


Par conséquent, j’aborde beaucoup de choses par rapport à ça au début de la formation.

Après, on traite l’aspect administratif aussi. Parce qu’il faut quand même savoir dans quel écosystème on joue, les différentes structures juridiques, la comptabilité, etc.


2. Les compétences transverses nécessaires à l’entrepreneur


Ensuite, je fournis différentes idées, parce qu’il y en a qui n’ont pas d’idées de création d’entreprise. Donc je les guide avec une foule d’idées qui peuvent être développées pour commencer.

Il y a la vente aussi, qui est très importante. J’apporte toute mon expertise de 5 ans sur le sujet, avec une bonne partie des techniques qui peuvent exister et que l’on peut appliquer de manière très simple…


3. Les techniques de vente utiles au créateur d’entreprise


Voilà, c’est ce qui m’a permis de me développer. Prenons l’aspect recommandation commerciale par exemple. C’est quelque chose que j’utilisais énormément dans mon développement, et il y a peu de personnes qui l’utilisent.

C’est vrai que dans la finance, on ne se faisait pas payer par les clients directement. On était payés évidemment par les contrats qu’on devait signer, mais malgré tout, si on ne signait pas le contrat on n’était pas payés.

Donc la deuxième manière de se faire payer, pour justifier de l’expertise que l’on apportait – parce que l’on apprenait beaucoup de choses aux clients – c’était des recommandations. C’est-à-dire qu’on demandait aux clients de nous donner des recommandations autour de lui qui pouvaient être intéressées par notre service…

Dans le monde des assurances ça se fait, mais bien souvent les gens prennent deux ou trois recommandations. Alors que nous on en prenait dix. Ce qui fait qu’on avait un portefeuille de prospects qui grossissait au fur et à mesure que le nombre de clients augmentait.

C’est un vecteur de développement du chiffre d’affaires qui est énorme si tu sais l’utiliser.

Ça fait partie des techniques toutes bêtes : oser poser des questions, etc. Donc, ce n’est pas sorcier si tu sais comment faire, c’est toujours pareil, et si tu oses le faire aussi !

Parce que beaucoup n’osent pas. Or, pour avoir la réponse à une question, il faut oser la poser, c’est toujours le même truc. Il faut connaître les bonnes pratiques commerciales.

Enfin, on termine par le développement de l’entreprise. Un peu de gestion, un peu d’impôts, un peu de charges sociales, comment utiliser internet… parce que je parle d’une entreprise entre guillemets classique et offline. Mais effectivement, on peut utiliser aussi le système online pour se développer.


4. La gestion de l’entreprise


La formation « Ô revoir président » c’est un module par semaine pendant six mois. Après, il y a 3/4h et une heure de vidéo par semaine, et des exercices à faire avec de l’interaction avec moi.

Le but, c’est que ça soit complet justement et que les entrepreneurs réussissent !


En résumé, tu as passé au crible tous les aspects de la création d’entreprise et de l’entrepreneuriat à la moulinette de ton expertise ?


Oui, j’ai mis neuf mois à la pondre, quand même, il m’a fallu du temps de travail ! Mais bon c’est un succès aujourd’hui. J’ai presque 250 clients, et j’ai eu seulement 2 demandes de remboursement, car j’offre la garantie satisfait ou remboursé à mes clients…

Donc je pense que l’on peut dire que cette formation répond aux attentes de tous ceux qui souhaitent entreprendre et créer une entreprise avec succès !


Mise à jour : Formation Création d’Entreprise (éligible au CPF)


Depuis cette interview, et les années qui se sont écoulées, Guillaume a stoppé ce programme pour se consacrer à la création d’une startup et d’autres projets d’investissements. Il n’a plus souhaité poursuivre la formation et l’accompagnement de nouveaux créateurs d’entreprises

Afin de palier à ce changement, pour ceux qui ont une envie d’entreprendre, ou un projet de création d’entreprise, nous mettons à dispositions des ressources gratuites pour vous aider. Et nous avons également trouver une formation à la création d’entreprise d’excellente qualité si vous souhaitez réussir votre projet !


(Vidéo 1) Devenir entrepreneur : comment créer son entreprise et survivre ?





(Vidéo 2) Idée création d’entreprise : comment entreprendre en temps de crise






christian kottmann

Quelles sont les évolutions du métier de commercial ? Qu’est-ce que la vente cerveau total ? Quels sont les apports du modèle Herrmann (HBDI) en techniques de vente ? Voici ce que nous allons découvrir dans cette interview de Christian Kottmann, gérant de Vente Innovation Performance

Interview de Christian Kottmann sur l’évolution de la vente

 

Qui est Christian Kottmann ?

 

Bonjour Christian KOTTMANN, tu es consultant, formateur, mentor et conférencier. À la tête de l’agence pédagogique Vente-Innovation-Performance, tu te définis comme un producteur d’efficience et d’excellence commerciale ! Quel est ton parcours ?

Merci Victor pour cette introduction dans laquelle tu soulignes le fait que je définisse mon action comme productrice d’efficience et d’excellence commerciale.

L’efficience et l’excellence commerciale ne s’improvisent pas !

Elles s’acquièrent, elles s’inventent, elles se réinventent. C’est être en permanence en veille des meilleures pratiques et techniques de vente… Mais l’innovation ne se trouve pas dans la veille des meilleures pratiques. Mais plutôt dans la façon de les transmettre !

En deux mots, j’ai pratiqué la vente à tous les étages. Que ce soit VRP, conseiller commercial terrain, vendeur réseau grands groupes, vendeur sénior, etc.

Je suis entré dans ce beau métier de vendeur sur l’invitation d’un voisin un peu par hasard… J’y ai découvert une véritable VOCATION.

 

Quelle est l’évolution de la fonction commerciale au fil du temps ?

 

J’apprécie particulièrement ta vision de la fonction commerciale d’aujourd’hui, est-ce que tu peux la partager avec nos lecteurs ?

Je répondrai en deux temps :

  • Le 1er en vous racontant brièvement le métier de commercial au début des années 90 via mon vécu.
  • Le 2e par l’évolution du métier de vendeur et la définition de son action d’aujourd’hui en 2014.

Quand j’ai commencé dans la vente, je vendais des fournitures de bureau.  Nous étions une équipe de 10 vendeurs avec une assistante commerciale qui saisissait les devis sur une machine à écrire Triumph Adler* et les envoyait avec les instruments ultra-modernes de l’époque : LE FAX.

Le minitel existait, mais n’était pas utilisé comme outil. C’était l’époque des opérations commando pour marquer son territoire et gagner des parts de marché ! Nous étions une bande de copains, on s’amusait bien et on se payait une bonne table le midi aux frais du Boss ! La stratégie marketing consistait à récupérer les catalogues des concurrents ainsi que leurs tarifs et les remonter à la direction !

itw Christian Kottmann
La fameuse Triumph Adler dont Christian Kottmann parle ;-)

 

1. Évolution du métier de vendeur via les outils Internet

 

Aujourd’hui, le métier de commercial a, vous vous en doutez, considérablement évolué de par l’émergence d’internet et l’apparition d’outils d’aide à la vente multimédia.

L’accès à internet et sa richesse d’informations permettent aux acheteurs et décideurs de s’informer en amont et de disposer de connaissances suffisantes (de leur point de vue) pour faire un choix ! Quand ils entrent en magasin, boutiques ou en RDV ? C’est souvent pour confirmer leur choix et d’être pris en charge.

Il faut donc choisir le bon canal en fonction de la cible visée en pratiquant les principaux outils multimédias du web.

C’est ce que l’on appelle de « la vente sociale »

  • Utiliser les réseaux sociaux pour trouver des nouveaux clients c’est :
  • Suivre l’actualité du client
  • Être invité à des événements
  • Affirmer sa proximité
  • Faire partie d’une communauté autour de l’entreprise et converser autour d’un point commun
  • Identifier les influenceurs en créant des clubs VIP @
  • Des commerciaux ont créé un blog pour faire du microblogging sur Twitter par exemple.
  • Créer une page Business sur Google
  • Faire du social CRM

Avertissement : Sachant que la vente via les réseaux sociaux n’est pas forcément adaptée à tous les profils d’entreprises, il faut dans ce cas-là que le vendeur approche son marché de façon classique. C’est-à-dire, « la vente traditionnelle »

Bien d’autres approches classiques existent et les commerciaux les connaissent. Suivant les situations, un mixage des deux approches est possible, voire souhaitable…

 

2. Évolution du métier de vendeur via son approche

 

Là, je situe l’action « INTRINSÈQUE »  du vendeur par la méthode : E.C.P.D ©

Envie – Conviction – Passion – Détermination

  • L’ENVIE de faire connaître mon entreprise, son/ses produit(s)
  • La CONVICTION que la/les solution(s) que mon entreprise propose sont les meilleures pour le client
  • La PASSION qui me porte de rendre service aux clients, d’avoir répondu à leur(s) problématique(s)
  • La DÉTERMINATION face aux échecs, aux événements extérieurs qui viennent polluer ma journée. DÉTERMINATION à gagner des nouvelles lignes de produits chez mes clients. La DÉTERMINATION à garder coûte que coûte ma part de marché et présence client. DÉTERMINATION à ne pas dépendre des autres pour me réaliser et avoir du succès.

Conclusion : Le vendeur HORS PAIR d’aujourd’hui est un croyant pratiquant !

Les deux bonnes sœurs qui l’accompagnent Patience et Persévérance

 

Qu’est ce qui permet de faire la différence dans la vente ?

 

Selon toi Christian, qu’est-ce qui fera la différence demain entre une croissance rentable et les entreprises qui seront hors-jeu ?

Ta question est « sensible » et c’est la raison pour laquelle, je répondrai en termes globaux sur trois axes principaux qui assure la prospérité d’une entreprise.

Objectif : Penser à Stratégie – Opérationnel – Innovation

 

1. La première réponse est sur le plan stratégique

 

Je répondrai avec rationalité et pragmatisme: « tout dépend de qui pose la question… » À question équivalente posée par un Directeur commercial, Directeur général, DRH ou bien Directeur financier, la réponse ne sera pas la même.

Au regard de la situation économique d’aujourd’hui, les entreprises ne peuvent plus se permettre de faire de très gros investissements et espérer des retours sur investissements immédiats ou à moyen terme. Les entreprises sont frileuses pour la plupart et ne jouent pas au poker comme à LAS VEGAS.

Pas mal d’entreprises pratiquent la politique des « petits pas » elles investissent un peu pour espérer « un peu de résultats » donc, de la rentabilité.

Mises à part certaines entreprises soutenues par leurs actionnaires, rares sont celles qui se disent : tiens aujourd’hui, je vais embaucher 10 commerciaux que je vais répartir en 10 secteurs sur la France ou telle région ! Car sur les 10, il suffit que 3 à 4 commerciaux ne vendent pas et c’est la cata… Bien sûr, cela dépend du marché sur lequel vous êtes. Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne.

« Les succès d’aujourd’hui ne sont pas obligatoirement les réussites de demain »

 

2. La deuxième réponse est sur le plan opérationnel

 

Sur cet angle-là, j’aborde la partie commerciale donc ; l’approche des vendeurs sur le terrain. Cela peut paraître simple comme approche, mais un vendeur qui veut faire la différence doit savoir répondre aux questions suivantes :

  • Je vends quoi (produits / services)
  • Je vends à qui (type de marché et typologie d’entreprises et de décideurs)
  • Ma définition du métier de vendeur (et toutes les déclinaisons liées au métier du commercial)
  • Qu’est-ce qu’un plan de vente (et non un entretien de vente, ce n’est pas la même chose)
  • Suis-je en phase MENTALement ?

Les entreprises qui se diversifient dans leur approche commerciale sont celles qui ont le plus de chance de perdurer.

Les entreprises qui aujourd’hui ne maîtrisent pas les basiques et manquent de curiosité seront celles dont on n’entendra plus parler demain.

 

3. La troisième réponse est sur le plan de l’innovation

 

Une entreprise se doit d’innover en restant ouverte aux tendances de  son marché.

Peux être me direz-vous :

« Attendez monsieur, je ne suis pas à la tête d’une entreprise comme L’Oréal, je n’ai pas à ma disposition des dizaines de chercheurs avec un département R et D qui dépose 400 à 500 brevets par an ! »

À cette question, je répondrai que vous pouvez faire de :

  • L’Innovation dans la recherche de nouveaux produits
  • En utilisant les moyens de production attribués à un type de marché et voir les possibilités de l’adapter à de nouveaux marchés répondant à des besoins structurels
  • L’Innovation dans la visite de salons professionnels dédiés et trouver de bonnes idées
  • Rester toujours en veille et être toujours en observation des événements et des gens que vous rencontrez. Vous y découvrirez une mine exceptionnelle de créativité et d’innovation !

Un exemple ! Celui du couple Quimpérois Emmanuel et Morgane Laurençon avec le fameux kit « RAINBOW LOOM »

Pour vous en convaincre, lisez l’article paru le 16 mai dans Ouest France Entreprises

 

Innovation en investissant dans un plan de formation commerciale

 

Je citerai ce que j’ai écrit sur mes profils de réseaux sociaux :

Savez-vous que parmi les 3 principales causes d’échecs décelées chez les entreprises « LES CARENCES COMMERCIALES INTERVIENNENT EN N°1 » devant l’absence de besoin du marché et du profil de l’entrepreneur ! (Étude INSEE)

  • La fonction commerciale ne s’improvise plus !
  • Le sportif de haut niveau s’entraine 50 % de son temps pour être au top en compétition
  • Les entreprises qui ne maintiennent pas un très bon niveau sont très vite « hors jeu »

Conclusion : voilà des approches innovantes et pour autant, vous n’aurez pas inventez la poudre, mais aurez beaucoup avancé.

 

Quelles sont les compétences commerciales pour réussir dans la vente ?

 

Christian, selon toi quelles sont les compétences clés pour le commercial de demain qui veut réussir dans la vente ?

En premier lieu de travailler  « Sa POSTURE » à savoir :

  1. L’attitude
  2. Le comportement
  3. Les compétences
  4. Les connaissances
  5. La motivation
  6. Les valeurs

 

Le Modèle Herrmann et la vente cerveau total

 

Tu enseignes à travers le modèle HERRMANN la vente « cerveau total » et le HBDI. Peux-tu expliquer à nos lecteurs en quoi cela consiste et quels sont les avantages d’utiliser une telle méthode de vente ?

Tout d’abord, je me permettrai de présenter l’origine de l’approche cerveau Total.

Mr Ned HERRMANN Directeur de la formation des cadres supérieurs chez Général Electric aux États-Unis découvrit, au milieu des années 70, les travaux de recherches de  Roger Sperry et de Paul Maclean sur le fonctionnement cérébral.

En approfondissant ses recherches, Ned Herrmann organisa une architecture et principe d’organisation du cerveau en créant une métaphore, un modèle « Cerveau total » en établissant un questionnaire de 120 questions qui détermineront votre profil de préférence cérébrale.

Ses recherches ont démontré :

  • Que les individus traitent l’information suivant leurs préférences cérébrales
  • Qui induisent nos centres d’intérêt, notre manière d’apprendre, nos passions et notre manière de communiquer
  • Ce qui influence notre manière de faire du business, vos succès et notre manière d’interagir avec le monde
  • Ce qui permet de mieux se connaître et mieux travailler avec les autres

En conclusion : DE MIEUX VENDRE sans se fatiguer à toujours vouloir persuader.

 

Qu’est ce que le modèle Herrmann ?

 

Le modèle HERRMANN est constitué de 4 quadrants

  1.        Le quadrant A qui est le MOI RATIONNEL
  2.        Quadrant B qui est le MOI PRUDENT
  3.        Quadrant C qui est le MOI RELATIONNEL
  4.        Le quadrant D qui le MOI EXPÉRIMENTAL

Le vendeur, manager, chef d’entreprise qui, ayant compris l’impact que cela pouvait leur apporter, font très vite de très gros progrès dans leur approche vente et obtiennent plus de résultats tout en faisant le même travail.

J’ai élaboré une méthode de vente basée sur les meilleures techniques de vente avec un carnet pratico-pratique facile à mettre en pratique en  situation réelle.

Pour ce faire, voici un petit cadeau à l’attention de tes lecteurs. Cela s’intitule : Une préparation de rendez-vous Cerveau total. Ce type d’approche peut être utilisé dans les cadres suivants :

  • Session phoning prospects / clients
  • RDV prospect / client face à face
  • RDV avec son Manager ou N+1
Whole brain HERRMANN

 

Bien sûr, je suis certifié et agréé par HERRMANN International Europe.

C’est pourquoi j’applique la Technologie Whole Brain® et le HBDI® aux problèmes et aux situations complexes telles que le leadership, la cohésion d’équipe, le management, la communication, l’innovation, la pédagogie, la vente ou le changement.

 

Une formation commerciale suffit-elle pour performer en vente ?

 

Pourquoi est-ce que les effets de la formation commerciale s’estompent-ils chez certains commerciaux ? Et comment pallier à cet effet Yo-Yo pour obtenir plus de résultats dans la durée ?

Pour palier à l’effet Yoyo, il faut d’abord :

  • Traiter les besoins réels et non les besoins perçus ce qui favorise davantage l’apprentissage du vendeur
  • Installer des indicateurs de performance liés à la formation reçue
  • Développer le sentiment d’appartenance des commerciaux

Pour cela, j’ai catalogué arbitrairement 3 niveaux de formation commerciale :

  • La formation standard
  • Formations sur mesure
  • La formation haute couture

Suivie de 3 phases. Former les commerciaux sur :

  1. Ce qu’ils savent déjà = Remise à niveau des fondamentaux
  2. Ce qu’ils ne savent pas = Exigence de performance des techniques de vente
  3. Et la façon de leur communiquer ce savoir par du 100% pratico-pratique TERRAIN !

Le vendeur efficient est un joueur d’échecs… alors que ses concurrents jouent aux dames.

 

Comment suivre les conseils de Christian Kottmann ?

 

Merci beaucoup Christian pour tes réponses et ce contenu à forte valeur ajoutée ! Pour ceux qui veulent aller plus loin, comment te contacter ?

Sur linkedin : https://www.linkedin.com/in/kottmannchristian/

Retrouvez également Christian Kottmann dans cet article sur le modèle Herrmann et la vente cerveau total !

 

décoder le non verbal

Comment décoder le non verbal dans la vente ? Romain Collignon, le Décodeur du Non Verbal nous livre quelques clés pour décrypter le langage du corps et améliorer sa communication dans la vente !

Voici ce que vous allez apprendre dans cette interview :

– Pourquoi la communication non verbale est-elle importante et comment décoder le Non Verbal ?
– Quels sont les gestes qui favorisent la communication ?
– Quels sont au contraire les gestes et attitudes qui font fuir vos clients ?
– Comment développer votre intelligence non verbale pour avoir de meilleures interactions avec les autres ?


Comment décoder le non verbal en entretien de vente ?


Interview de Romain Collignon, le décodeur du non verbal


Pour nous éclairer sur comment décoder le non verbal en vente, j’ai le plaisir de recevoir sur le Blog Romain Collignon alias le décodeur du non verbal.

Bonjour Romain, pour commencer, pourrais-tu te présenter ?


Très bien, alors effectivement, je suis Romain, le décodeur du Non Verbal. Je tiens un blog depuis 2011 sur ce sujet de la communication non verbale. Vous devez surement en avoir entendu parler parce qu’on parle aussi de langage du corps, de langage corporel, de body language pour les anglophones qui nous écoutent.

En fait, ce que je fais, moi, c’est que j’aide mes clients à développer cette intelligence non verbale. C’est-à-dire que je leur apprends à avoir plus de charisme et à avoir plus d’impact dans leur gestuelle. Dans leur communication, qui s’exprime à travers leurs gestes, leurs postures, leurs expressions faciales. Et je leur apprends aussi à développer ce côté empathique, qui, dans les relations est vraiment une qualité essentielle. A savoir : développer l’empathie en décodant la gestuelle de leurs interlocuteurs pour savoir ce qu’ils ressentent et ce qu’ils pensent au final.


Pourquoi décoder le langage non verbal ?


Maintenant que le lien est établit avec les techniques de vente en effet, est-ce que tu pourrais nous dire qu’est ce qui t’as poussé à étudier le décodage du non verbal ?


Oui, à la base, je suis ingénieur physicien. Donc, il y a quand même un certain delta, un certain gap entre la physique et la communication non verbale qui fait plus partie des sciences sociales cognitives ou de la psychologie. Et en fait, c’est à cette époque où j’étais en école d’ingénieur et j’avais quelques difficultés de relations.

Mes interactions, clairement, pouvaient s’améliorer que ce soit pour se faire des amis, trouver une copine et puis même dans mes entretiens d’embauche. Enfin, toutes ces questions qu’on se pose quand on est étudiant. Et c’est à cette même époque que je me suis intéressé fortement au développement personnel. A savoir, qu’est ce que je peux apprendre d’auteurs, de bouquins, qui vont me permettre d’améliorer ma vie ? La communication a été un des domaines où clairement je pouvais m’améliorer.

Et plus particulièrement il y avait ce domaine de la communication non verbale. Donc l’étude de la gestuelle, qui me permettait de développer ce côté empathique, de pouvoir prendre des décisions en toute connaissance de cause. Mais aussi de m’améliorer dans ma communication, dans ma gestuelle pour avoir plus d’impact !

Donc, je me suis intéressé à ce sujet là. Et figure toi que dans cette approche, en France, il y avait très peu d’ouvrages qui m’intéressaient vraiment. Ou du moins très peu d’ouvrages qui avaient cette approche scientifique du langage non verbal. Puisque à la base je suis ingénieur physicien, donc j’aime bien quand les choses sont assez carrées. Je suis un peu cerveau gauche.

Quand j’ai commencé à m’intéresser au sujet, je n’ai pas trouvé d’ouvrages qui me correspondaient vraiment. Et j’ai un peu mené l’enquête, notamment aux Etats unis, au Canada, en Nouvelle Zélande à travers des interviews d’experts et de psychologues que j’ai interviewés. Je me suis dit que ce que j’apprenais était génial. Donc pourquoi pas faire un blog « Le Décodeur du Non Verbal » sur lequel et bien, je retrace cette histoire.

De fil en aiguille, je me suis rendu compte que beaucoup de gens adhéraient aussi à ce mouvement d’une compréhension du non verbal à la fois scientifique mais surtout pratique, qu’on peut utiliser dans la vie de tous les jours.

C’’est comme ça que le projet « le décodeur du non verbal » s’est lancé. Et de fil en aiguille, j’ai commencé à devenir formateur, à faire des formations et à aider mes clients à développer cette intelligence non verbale.


Comment être un bon communiquant en vente ?


Il est vrai que la communication est à la base de toutes nos interactions. Donc, le fait d’avoir des outils efficaces, c’est toujours bon à prendre. Surtout en technique de vente. Est-ce que tu pourrais nous donner quelques conseils justement pour être un bon communicant à travers notre gestuelle ?


Oui, en fait, en tant qu’être humain, on fonctionne de manière assez simple. Et on a tendance à apprécier la compagnie de personnes qui s’intéressent à nous. Si tu veux, trop souvent certaines personnes ont cet ego assez développé où ils parlent d’eux. C’est toujours eux, eux, eux… Et au final, on se rend compte que ce sont les gens les plus seuls.

Alors c’est peut-être pour ça que du coup ils parlent beaucoup d’eux. C’est parce qu’ils se sentent seuls. Mais dans une communication, la communication va dans les deux sens. C’est-à-dire qu’on émet un message, mais aussi, on le reçoit.

J’ai remarqué que plus on fait en sorte de recevoir le message des autres, plus on fait en sorte de s’intéresser aux autres, mieux on communique. Et plus on a des relations épanouies que ce soit sentimental, que ce soit amical, mais aussi professionnel, dans une interaction de vente, par exemple.

Et ça, tu peux le faire effectivement en t’intéressant aux autres. Mais tu peux le faire dans ta gestuelle. Typiquement, des personnes qui vont te parler, tu peux les encourager à parler par ta gestuelle et tu le fais avec moi d’ailleurs, quand tu acquiesces de la tête, par exemple. Ca c’est une astuce qu’un de mes amis journalistes m’a donnée.

Lorsqu’il fait des interviews, donc lorsqu’il est amené à faire parler quelqu’un, il lui pose la question. Mais après, il va toujours acquiescer de la tête pour que la personne continue à parler, à s’exprimer. Donc, pour être un bon communicant, je pense que c’est la faculté à pouvoir favoriser l’expression des autres, pour commencer.


Avoir une attitude d’ouverture qui favorise le dialogue


Alors, l’ouverture effectivement en fait partie via la gestuelle qui l’accompagne. Par exemple, si je suis là et que je commence à vous parler comme ça (calé au fond du fauteuil, bras croisés), vous vous dites, bon sur l’interview, Romain il est sympa, mais il n’a pas envie d’être avec nous.


Il est fermé tu veux dire !


En fait, là je suis fermé parce que je suis assez confortable assis comme ça. Mais physiquement, on va commencer à s’ouvrir, à s’exprimer avec des gestes qui illustrent ce que l’on dit.

Après, j’ai envie de rebondir sur les bras croisés. Parce que derrière les bras croisés, c’est un petit peu l’étendard de la communication non verbale. On parle toujours des bras croisés en pensant : je suis en inconfort, je suis fermé, et c’est un des plus gros mythes de la communication non verbale parce qu’on dit qu’il ne faut pas avoir les bras croisés et que ça donne une attitude de fermeture.

Mais au final, des fois on est dans son canapé, on est devant la télé, on est bien, on a les bras croisés. On est aussi dans une position relax. Effectivement, quand tu veux communiquer, quand tu veux être avec quelqu’un, c’est beaucoup plus efficace d’avoir les bras ouverts même si tu es bien avec les bras croisés. C’est mieux de faire l’effort d’avoir une ouverture de son corps.


D’accord, donc, on a retenu, l’acquiescement… et après ?

Acquiescement, ouverture et du sourire.


Le sourire est très important en non verbal


Du sourire, qu’est ce que tu entends par là ?

Oui, du sourire. Parce que dans la communication, il y a aussi ce capital là, dont je n’ai pas parlé, c’est le capital sympathie. Et surtout en technique de vente, tu as besoin que la personne avec qui tu vas interagir, avec qui tu vas faire une transaction, elle ait confiance en toi.

Si dés les premières secondes, elle voit que tu es sympathique, tu es quelqu’un avec qui on peut interagir facilement, tu n’es pas quelqu’un qui va l’arnaquer, c’est que tu es quelqu’un de confiance.

Le sourire si tu veux, ça désarme tout !

C’est pour ça que moi je conseille à tous mes clients, à mes lecteurs, aux gens que je côtoie la chose suivante : s’il y a une habitude gestuelle à avoir : c’est le sourire, tout le temps sourire !


Effectivement, c’est un des puissants piliers de persuasion qu’on retrouve dans le livre de Robert Cialdini. La sympathie, l’autorité, la preuve sociale…


Quels sont les gestes à éviter en non verbal dans la vente ?


Peux t-on enchaîner maintenant avec les gestes qu’il faut éviter ? Que faut-il éviter de faire dans nos communications avec nos interlocuteurs ?


Alors, c’est marrant parce que ça va faire une bonne transition avec le sourire. Ça dépend si ton interlocuteur, déjà, tu le connais ou tu ne le connais pas. Mais généralement entre un vendeur et un client, je pense que ce sont des interactions que tu as pour la première fois en principe.

Et si tu veux, dans notre cerveau, on est programmé pour avoir une peur de l’inconnu. C’est-à-dire de se méfier de l’inconnu.

On est programmé comme ça. Parce qu’à une époque, on n’était pas dans une société aussi sécurisée que maintenant. On sortait de la grotte et on pouvait se faire taper dessus par une massue du clan opposé. Si tu veux, rencontrer quelqu’un de nouveau, c’était quelque chose de dangereux !

Donc on a notre système limbique dans le cerveau qui nous dit attention ! Ça peut être une menace !

Maintenant, justement, le sourire permet de désarmer directement ça. Parce que quelqu’un de souriant, il n’est pas dans un état de colère. Ce n’est pas quelqu’un qui va nous agresser ou même créer du stress chez nous.

L’idée si tu veux dans une interaction, c’est de ne pas créer ce stress dans la gestuelle qui nous rappelle nos ancêtres hommes des cavernes. C’est d’avoir une attitude qui va mettre à l’aise et en fait. Tu as pas mal de gestes que l’on fait inconsciemment lorsque l’on est stressé.

Tu vois, typiquement, ce qu’on pourrait faire, c’est se toucher un peu partout : visage, coup, bras, jambe…

Quand on ressent du stress, il y a plusieurs choses dans la physiologie du corps humain qui se passent et notamment une sécrétion d’adrénaline. Et tout ça fait qu’on a une augmentation de la pression sanguine.

On ressent le besoin de se toucher, de se réconforter. C’est pour ça que tu vas avoir des gens stressés qui vont parler comme çà (en se serrant les mains l’une dans l’autre).

Ils ont besoin d’avoir ce qu’on appelle des auto-contacts. Ce sont des gestes tranquillisants qui se passent au niveau des mains, qui vont se passer au niveau des jambes, au niveau de l’oreille, au niveau du visage.

Des fois, on parle de « gestes du mensonge » tu sais. On se dit : « il se gratte le nez = mensonge ». C’est une des résultantes de ce stress.

Quand les gens mentent, ils peuvent se sentir stressés et du coup, se gratter le nez. Mais bien sûr, on se gratte le nez quand on est enrhumé aussi. Il y a plein de raisons possibles. Je n’ai pas dit que se gratter le nez était le geste du mensonge… mais c’est une des résultantes de ce stress.


Porter une attention consciente au langage non verbal


Donc, ce que tu veux dire, dans la mise en pratique, c’est que prendre conscience qu’on est dans un état de stress (ou autre) et arriver à se contrôler, ça permet d’être meilleur communiquant ?


Oui, voilà, dés que vous vous apercevez de ça, il est intéressant de garder le contrôle. Et surtout, à l’inverse, avec un client potentiel, vous voyez que dans votre argumentation, il y a ce geste de stress qui apparaît, dîtes vous qu’il y a peut-être une objection.

Il ne me le dit pas, mais peut-être que ce que je suis en train de lui apporter comme bénéfice, comme fonctionnalité, comme avantage ça ne l’a pas convaincu parce qu’il doute. Et là, c’est quelque chose à observer attentivement pour orienter l’entretien de vente.   


Ok, ça fait directement le lien avec la question que je voulais te poser maintenant : quel est l’intérêt de décoder le non verbal de son interlocuteur ?

Tu viens de citer un bon exemple. En phase d’argumentation, où on est susceptible de recevoir des objections clients, l’intérêt c’est d’arriver à percevoir ces gestes qui vont être bloquants dans le processus.

Oui, alors, il y en a un en particulier, qui est encore plus intéressant à analyser. Quand il y a quelque chose qui nous tracasse ou qui nous ennuie, on a tendance à prendre du recul sur ça.

Littéralement, notre corps prend du recul. Et effectivement, si vous voyez dans une transaction, dans une communication que votre prospect, votre client, il se met sur le recul ou qu’il se met à regarder ailleurs (qu’il va fuir en quelque sorte ce qui se passe) là, vous avez un indice que vous devez le ramener dans la communication et dans l’interaction.


Maintenir l’attention de son interlocuteur


En clair, les signaux montrent qu’il n’est pas intéressé. Donc, il faut aller le chercher, et capter son attention ?


Oui, voilà, il est faut aller le chercher. Et justement, le fait d’être ouvert, d’avoir une gestuelle qui illustre ce que l’on raconte, de sourire, ça met la personne à l’aise et ça met la personne dans un contexte où elle a envie de rester et de continuer la conversation.


Si je résume, il faudrait en fait dans nos communications, arriver à être dans l’instant présent pour déceler ce que la personne en face pense tout au long des arguments que l’on peut amener afin d’adapter son attitude non verbale.


La synchronisation, bonne ou mauvaise idée ?


Alors, on en a un peu parlé avant l’interview. Et tu as un point de vue assez clair sur le sujet de la synchronisation. Donc, est-ce que tu peux partager avec nos lecteurs ce que tu en penses ?


Alors la synchronisation, il y a différents termes. On appelle ça iso praxis – du grec : iso=même et praxis=comportement  –  ça veut dire adopter le même comportement que son interlocuteur pour être en connexion.

Il y a un élément qui est assez intéressant. C’est que la façon dont on pense ou ce que l’on ressent se reflète à travers notre corps. C’est-à-dire que, bon, c’est le décodage de la gestuelle, on exprime à travers nos gestes, ce que l’on ressent ou ce que l’on pense.

Mais l’inverse est tout aussi vrai, c’est-à-dire qu’on peut adopter une gestuelle pour justement changer l’état d’esprit que l’on a.

Dans les techniques de vente, il y a ce terme de synchronisation, qui consiste à justement adopter le même comportement gestuel que son interlocuteur pour se mettre dans le même état d’esprit que lui et être en phase, connecté. C’est un des principes fondamentaux de la communication non verbale, c’est lorsque deux personnes se sentent bien.

Tiens, tu vois, on a quasiment les mêmes positions là. C’est parce qu’on se connait aussi depuis pas mal de temps, et que ça me fait plaisir de faire cette interview. On est en connexion, on a la même position quasiment. Et justement, dans les techniques de négociation et de vente on apprend à être en synchronisation et à adopter le même comportement pour se connecter. Donc, toujours dans cet esprit de ramener le client dans la conversation.

Et en fait, pourquoi tu as dit qu’on en a discuté, et que j’ai un avis assez tranché sur la question, c’est que parfois, le fait de vouloir synchroniser sa gestuelle avec son interlocuteur crée ce facteur qui est non authentique.

Or, dans une communication, ce que l’on cherche surtout, c’est d’avoir quelqu’un d’authentique.

On n’a pas envie d’avoir un robot en face de soi. Ni d’avoir quelqu’un qui calcule sa gestuelle. On a envie d’avoir une transaction comme si c’était avec un ami, avec quelqu’un de confiance. Et c’est pour ça que j’ai un petit peu ce recul sur la synchronisation.

Certes, si tu constates la synchronisation, tu te dis « je suis sur la bonne voie ». Et ça marche en vente. Ca marche en séduction. Quand t’es avec une fille que tu rencontres, tu as un « date » et dans la conversation, vous allez prendre la même gestuelle, c’est que tu synchronises et que tu es sur la bonne voie. Mais justement, moi, je suis pour garder ce côté authentique.


C’est donc à utiliser avec parcimonie si je résume. Cela pour jauger si l’interlocuteur en face, suivant sa réaction, est-ce que l’on peut se synchroniser avec lui ou est ce qu’il vaut mieux éviter pour justement pallier à ce manque d’authenticité ?


Voilà, donc vraiment avec parcimonie, tu as complètement raison. Il faut déjà être conscient que si votre interlocuteur a la même position que vous, c’est cool, vous avez fait votre travail. Et puis, même si vous utilisez la synchronisation, gardez votre authenticité dans la façon de le faire.


Comment améliorer son langage non verbal ?


Du coup, quel a été ton chemin de développement pour t’améliorer au quotidien dans ta gestuelle et ta communication non verbale ?


Alors, j’ai d’abord eu un développement de « décodage de la gestuelle » avant d’avoir eu un développement personnel sur « comment je me comporte moi en non verbal ».


Tu t’es d’abord concentré sur l’analyse des autres en clair ?


Oui, je vais te détailler tout ça. Mais si tu veux, la gestuelle, c’est ce que j’expliquais au tout début en parlant d’aider mes clients à déployer leur intelligence non verbale.

L’intelligence non verbale, c’est à la fois décoder, développer cette empathie en connectant avec ses interlocuteurs. Et aussi, avoir une attitude qui impacte. C’est ces deux piliers. Et donc, effectivement, avant de développer mon attitude corporelle, j’ai d’abord cherché à comprendre comment ça marchait en décodant les autres.

Une des devises de mon blog, c’était de tester tout ce que j’apprenais.

Il y a beaucoup de choses qu’on peut lire sur le sujet. Des fois, je pense que ce sont des véritables poètes qui écrivent sur ce sujet. Ca peut être un peu mystique, un petit peu ésotérique. Moi, j’ai cette approche assez pragmatique de scientifique qui consiste à tester ce que je dis, et ensuite de l’enseigner.

Donc, tout ce que j’écrivais sur le blog, je le testais. J’avais un carnet, un peu plus petit que celui que tu as là, dont je me servais que ce soit dans le métro, que ce soit en situation sociale avec mes amis, avec ma famille, à la gare.

La gare, c’est génial pour observer les gens. Parce que tu as des gens qui ne sont pas contents des grèves. Et puis tu as des gens qui sont très heureux de partir en vacances. Tu as vraiment tout ce panel de gestuelles non verbales.

Et j’ai, pendant six ou sept mois, vraiment consciemment, chaque jour, noté ce que j’observais et comparais.

Donc, j’ai d’abord eu cette approche de comprendre la gestuelle des autres. Pour après me dire : il y a des éléments qui font que, et bien, je devrais les intégrer dans ma propre gestuelle. Et, pour garder toujours cet esprit authentique, je ne suis pas d’avis de se dire : je change complètement du tout au tout. Parce que l’on perd encore cette authenticité dans la relation.

J’ai une approche qui est très liée au développement personnel, de se dire : pendant trente jours, je vais tester. Je vais tester de sourire à la boulangère, de sourire au conducteur du bus, de sourire à tous les gens que je croise pour voir l’impact.

Et il y a des choses comme ça, des éléments dont tu sens dans la réaction que les gens ont en retour, et en fait positive. Donc, c’était ça ma démarche de développement, si tu veux, dans ma propre gestuelle.


S’entrainer à décoder le non verbal pour se l’approprier


Donc ce que tu conseillerais si quelqu’un souhaite s’améliorer en communication non verbale, ce serait d’abord d’observer un petit peu à l’extérieur ce qui se passe, puis d’essayer de se l’approprier. 


Oui, tu peux aussi commencer directement par venir sur le Décodeur du Non Verbal. Parce que moi, j’ai fait ce travail de savoir ce qui marche et mes clients aussi du coup savent : voilà, ça a été testé.

Maintenant, il n’y a peut-être plus besoin de faire ce travail essentiel de décoder si tu veux améliorer ta gestuelle. A ce moment, c’est un petit peu deux piliers qui évoluent en même temps. Plus tu comprends la gestuelle de l’autre, plus tu comprends la tienne, puis tu sais quoi faire chez toi.

Par contre, ce qui est essentiel, ce n’est pas de se dire du jour au lendemain : je change tout !

Il ne faut pas que ce côté authentique disparaisse. Si vous êtes quelqu’un qui n’est pas forcément expressif, au niveau facial, c’est toujours bien de laisser transparaître les émotions et surtout les émotions positives, si vous n’avez pas l’habitude de le faire.

J’ai rencontré quelqu’un récemment qui avait l’air très sympa. Mais qui n’exprimait rien. Et on ne savait pas si elle était contente, si elle était triste, si elle était en colère. On ne savait pas. Et c’est très déstabilisant d’interagir avec des gens comme ça. Ça ne donne pas envie d’aller vers ces personnes là.

Donc, l’idée c’est de chaque jour commencer par le sourire. Voilà, je ne sais pas si vous êtes familiers, ou si Victor vous a parlé de la loi de Pareto sur le blog, mais c’est vraiment les 20% de la gestuelle que vous pouvez adopter qui vont amener 80% du résultat, c’est le sourire, tout simplement !


Exact, on en parle d’ailleurs spécifiquement dans la prise de contact qui conditionne 80% du résultat au niveau commercial. On n’a pas l’occasion de faire deux fois une bonne première impression !


En résumé, comment mettre en pratique ces conseils sur le non verbal ?


Pour améliorer son langage non verbal dans la vente, je pense qu’il y a trois étapes :


1. Avoir conscience de la gestuelle qui impacte. Donc, ça, vous venez sur le blog et vous en aurez connaissance rapidement.

2. Ensuite, il faut avoir cette ouverture d’esprit de tester si ça marche ! Je connais plein de gens qui, quand je leur parle de mon métier, se disent : oui, mais enfin, ça n’existe pas… A moins d’être, comment dire dans une société… où l’on est très focalisé sur les mots, sur le technique, et pas trop sur l’humain, sur les compétences douces, sur les compétences qu’on appelle soft skills en anglais, le non verbal est indispensable. Donc une fois que vous connaissez la gestuelle, la deuxième étape c’est d’avoir l’ouverture d’esprit de vous dire : je teste, j’essaye pour voir si ça marche et s’il y a un impact dans ma vie…

3. Mettre en pratique ! Il n’y a pas de secret, on peut connaitre tous les livres de la terre entière, si on ne met pas en application ce qu’il y a dans les livres, finalement, notre vie ne change pas. Notre comportement ne change pas, et nos résultats ne changent pas!

Donc, si j’ai quelque chose à vous dire, c’est : prenez une première action tout de suite !

Peut-être que la première chose à faire, c’est de venir sur le blog si vous voulez améliorer votre communication non verbale. Ou sinon, si c’est plus sur les techniques de vente vous devez suivre Victor pour avoir des conseils à appliquer dans vos interactions commerciales.

D’ailleurs, en ce moment, je suis en train de publier une centaine de vidéos gratuites de formation. Donc si vous tapez « décodeur du non verbal » sur youtube, vous pouvez aussi me retrouver facilement.

Chaque jour, je vous explique un geste, une attitude, un comportement que vous pouvez décoder.


Je vous invite vivement à aller voir ce que Romain fait, c’est très pertinent. Il y a un lien direct avec les techniques de vente. Ca vous aidera à avoir de meilleures communications avec vos interlocuteurs et vos futurs clients.

Merci Romain et puis à très bientôt.

Avec grand plaisir.  Ah ! La poignée de main… très bien pour conclure un deal aussi, c’est de la gestuelle ça aussi !

Exact, la poignée de main pour conclure le deal, c’est une poignée de main ferme et efficace ;-)


Comment améliorer sa communication non verbale avec Romain Collignon ?


Vous pouvez retrouver Romain Collignon, alias « le Décodeur du Non Verbal » :

  • sur son blog pour une formation express gratuite
  • sur sa chaîne YouTube dans la série de vidéo gratuite 1 jour / 1 geste !
marché mature

Comment se démarquer sur un marché mature ? De nos jours, un grand nombre de marchés se retrouvent saturés d’offres. Les consommateurs ont même parfois le choix entre quelques centaines de références. Lorsque votre entreprise évolue sur de tels marchés, vous êtes généralement contraint de lutter contre vos concurrents par la présence commerciale et la compétitivité des prix. Mis à part ces deux moyens classiques, il existe néanmoins d’autres solutions pour se démarquer sur un marché mature et saturé. Il en va de la croissance et de la pérennité de votre activité…


Comment se démarquer et briller sur un marché saturé ?


Passons au crible 5 façons de se démarquer sur un marché mature et de briller sur un marché saturé par les concurrents.


Investir dans votre identité de marque


À l’heure du tout numérique et d’internet, créer une entreprise, un site e-commerce ou un produit n’a jamais été aussi facile et rapide. Cependant, pour vous différencier de la concurrence au sein d’un marché saturé, il est vital d’investir dans votre identité de marque. Pour rendre votre marque mémorable, la première étape est de créer un logo qualité. Ce dernier doit être unique et facile à reconnaître par vos clients potentiels. Pour en créer un, vous pouvez faire appel à un graphiste ou vous rendre sur une plateforme qui propose ce type de service. Ensuite, vous devez connaître ce qui intéresse votre public cible. Il s’agit du « pourquoi » un client potentiel opte pour votre entreprise plutôt qu’un concurrent. Pour trouver cet élément différenciateur, il vous faut identifier et comprendre chaque détail, mais important, pour que votre marque devienne unique.

Par ailleurs, il est primordial de trouver les avantages de votre entreprise pour vos clients potentiels. Ils se situent à trois niveaux différents : technique, fonctionnel et émotionnel. Il est aussi essentiel de créer un slogan simple et pertinent, ainsi que de transmettre des messages clairs et percutants. Afin de vous faire une idée, vous pouvez commencer vos recherches par tout ce que vous avez à offrir aux consommateurs. Enfin, vous devez refléter votre marque. La solution rapide pour inciter votre public cible à vous faire confiance est de vivre votre marque et de vous focaliser sur votre mission.


Construire une stratégie centrée sur vos clients


Pour vous différencier efficacement de la concurrence sur un marché mature, il est indispensable de remettre vos clients au cœur votre stratégie. Ensuite, vous identifiez et développez les capacités opérationnelles nécessaires en adéquation avec votre stratégie. Pour ce faire, il est impératif de vous concentrer sur ce que votre entreprise fait de mieux. Ce qui permet de créer des interactions client authentiques en accord avec l’identité et les valeurs de votre marque. Après, il est possible de recourir à des méthodes comme les recommandations. Le but est d’améliorer la notoriété en modifiant la perception de votre marque.

Une autre approche possible est de mettre en place un terrain de jeu et d’inviter les consommateurs à expérimenter vos produits. Comme ils sont à la recherche d’informations et d’inspirations, cela leur permet de les trouver immédiatement avec des sources fiables. Si l’expérience est satisfaisante, ils se font alors passer pour les ambassadeurs de votre marque et de vos produits. Il faut en effet souligner que les valeurs sont plus engageantes que le prix. Vous pouvez alors lancer une communication à la fois personnalisée et pertinente sans pour autant vous retrouver hors de portée de vos clients.


Viser l’excellence sur le plan opérationnel

La partie opérationnelle d’une stratégie de marque comprend six composants. Il s’agit de l’offre de produits, la tarification stratégique, l’expérience omnicanale, l’engagement numérique, les programmes de fidélité, et la chaîne d’approvisionnement. Il est impératif de vous différencier sur au moins deux de ces composants pour atteindre une excellence opérationnelle. Votre offre de produits ne doit pas par exemple créer la confusion chez votre public cible. Cela dilue l’identité de marque et vous empêche d’attirer de nouveaux clients. Le recentrage de votre portefeuille peut être la solution.

De plus, toujours connectés, les clients d’aujourd’hui ne sont plus de simples consommateurs, mais de véritables « consom’acteurs ». Pour soutenir votre expansion et rencontrer le succès, vous devez intégrer des offres au niveau de plusieurs canaux. Pour cause, ils effectuent d’abord des recherches en ligne avant de se déplacer dans un magasin physique. Une expérience de qualité et transparente est cruciale pour obtenir leur engagement sur le long terme. L’ensemble doit être soutenu par des programmes de fidélisation pertinents et une chaîne d’approvisionnement fonctionnelle.


Miser sur l’innovation pour un dynamisme commercial


Quand votre entreprise cible un marché mature hautement concurrentiel, la complaisance ne constitue pas une option. Vous faites souvent face à des perturbations du marché, des changements continus des conditions macroéconomiques, etc. Pour répondre à ces diverses contraintes et vous différencier en même temps, vous devez innover à tous les niveaux. En premier lieu, l’innovation porte sur l’offre de produits. Cela peut concerner les matériaux utilisés, le procédé de fabrication, etc. Mais cela ne vous confère pas un avantage durable. Vos concurrents adoptent vite les derniers progrès technologiques.

Ce qui ne signifie pas toujours qu’il est impossible d’innover sur un marché saturé et d’en profiter sur le moyen et long terme. La manière dont les produits sont mis à disposition des consommateurs sur le marché figure parmi les leviers efficaces, mais encore sous-exploités. Par exemple, si vous évoluez dans la vente de vins, vous pouvez redynamiser la demande en assurant un accompagnement dans la recherche et le choix du vin adéquat. De même, si votre entreprise s’adresse à des professionnels de la construction, vous pouvez vous démarquer en leur proposant un service d’expert-conseil.


Identifier les concurrents et prendre soin des clients


Si votre objectif est de vous démarquer de la concurrence sur un marché saturé, la moindre des choses est d’identifier et de connaître vos concurrents et ce qu’ils font. Il s’agit d’une approche qui dure dans le temps et qui permet de savoir les forces et les faiblesses de leurs offres. Par rapport à la demande, cela revêt une importance stratégique. Vous avez la possibilité d’ajuster efficacement vos produits et services, ainsi que votre positionnement sur le marché. De ce fait, vous pouvez dégager un avantage concurrentiel durable. Ce qui vous garantit le développement de votre activité et la pérennité de votre entreprise.

Par ailleurs, il est courant de dire que le client est roi, mais ce n’est pas toujours le cas. Pour assurer un succès pérenne à votre entreprise sur un marché mature, il est nécessaire de prendre soin de vos clients. Cela concerne notamment la qualité du service client. Faire attendre un consommateur de longues minutes pour une réclamation est irritant. Un service client injoignable l’est encore plus. Vous devez apporter à votre clientèle des solutions à leurs différents problèmes, surtout des solutions satisfaisantes. Cela contribue à améliorer l’expérience client qui dépasse les produits et le prix.

comment vendre un produit

Vous venez d’être confronté à un NON malgré l’application de toutes vos techniques de vente ? Découvrez comment vendre un produit ou service après un refus !

« Le succès ne se possède pas, il se loue et le loyer est dû chaque jour »

J.J. Watt

Travailler dans la vente exige un maximum d’efforts quotidiennement. Et même si vous donnez tout ce que vous avez, les réunions avec vos clients ne se passeront pas nécessairement toujours sans accrocs.

Peu importe les efforts que vous y mettez, vous ferez face à des rejets. Transformer un « NON » en un « OUI » n’est pas toujours facile, mais ce n’est certainement pas impossible ! Les recommandations qui suivent vous aideront à surmonter l’échec commercial et le rejet dans la vente.


Comment rebondir et vendre après un refus ?


Quand contacté par des représentants commerciaux, de nombreuses personnes répondent initialement « non ». Ils sont le plus souvent sceptiques et méfiants, soupçonnant parfois une escroquerie. Par conséquent, « non » n’est pas nécessairement une réponse commerciale catégorique.

Surtout au début du cycle de vente, certains clients potentiels répondent « non » parce qu’ils ne sont pas encore prêts à s’engager complètement. D’autres ne sont pas disposés à vous consacrer leur temps, argent ou attention à ce moment donné et utilise « non » comme un mécanisme de défense (objection de principe).

Un « non » peut également indiquer un manque d’informations. Pour savoir comment vendre un produit après un refus, assurez-vous de personnaliser votre présentation du produit en fonction du client et informez-le des raisons pour lesquelles votre produit est particulièrement adapté pour lui et son organisation.


Le produit à vendre et le vendeur sont-ils irréprochables ?


Les rejets dans la vente peuvent être difficile à digérer. Cependant, ils peuvent également être l’occasion de s’améliorer. Demandez à vos clients les raisons qui se cachent derrière leur « non ». Ils pourraient répondre quelque chose comme « je trouve le produit trop cher », « je dois en parler à mon patron » ou « ma femme a dit non ».

Ecoutez attentivement leurs commentaires. Parfois, cela peut vous permettre d’apporter des modifications et ainsi améliorer le produit ou votre façon de le vendre. Par exemple, est-il possible d’ajouter des fonctions supplémentaires afin d’améliorer votre produit ?

Evaluez votre présentation du produit de manière critique. Votre façon de présenter et vendre le produit était-elle adaptée au client ? Le groupe cible que vous avez sélectionné pour votre prospection commerciale est-il adapté à votre produit ? Entrainez-vous à présenter le produit avec un pitch commercial accrocheur. Plus vous-vous entrainez, le plus à l’aise vous vous sentirez. Entrainez-vous avec vos amis, votre famille ou vos collègues et demandez-leur leurs avis. Une bonne présentation commerciale du produit est essentielle afin de pouvoir conclure une vente.

Travaillant dans la vente, vous aurez besoin de vous endurcir. Ne prenez-pas les rejets et les refus commerciaux personnellement. Demandez-vous ce que vous auriez pu mieux faire et améliorez-vous.


Un client de perdu, dix de retrouvés


Dans le pire des cas, si votre discours commercial est irréprochable, face à un refus ferme et définitif, passez à autre chose. Ne gaspillez pas votre temps et vos ressources pour un seul client. Si vous sentez qu’il n’y a absolument aucune chance que le prospect change d’avis et achète votre produit, remerciez-le pour son temps et passez à un autre client potentiel.

Vous concentrer uniquement sur un client récalcitrant vous empêche de vendre des produits à ceux qui le veulent vraiment. Il existe beaucoup de clients potentiels. En conséquence, si quelqu’un ne veut pas de votre produit, ne soyez-pas déçu, cela fait partie du métier de commercial. Présentez plutôt votre produit à quelqu’un d’autre – avant qu’un concurrent ne le fasse.

Rappelez-vous qu’un client potentiel qui n’achète pas votre produit maintenant pourrait être intéressé dans le futur – surtout si son concurrent commence à vanter votre produit, ou si ses amis se sont équipés chez vous…


Dans la vente, la confiance se gagne… elle ne se donne pas


Les clients potentiels ont tendance à se méfier des représentants commerciaux. Généralement, vous n’êtes pas le seul à leur présenter un produit et il peut leur être difficile de distinguer une bonne et une mauvaise affaire. Pour effacer les soupçons d’un client, vous devez gagner sa confiance et prendre le temps de créer la relation commerciale.

Vous devez prouver au client que vous êtes LA solution à ses problèmes. N’essayez pas de les pousser à acheter le produit mais soyez plutôt compréhensif et rassurant.

Adaptez votre présentation de vente à chaque client et leur organisation. Pour les clients stratégiques, faites des recherches préalables à propos de votre client et de son entreprise afin d’être aussi informé que possible sur sa situation. Il s’agit pour vous de comprendre pourquoi il aurait spécifiquement besoin de votre produit. Cela vous permettra d’avoir des éléments concrets et de savoir comment vendre un produit malgré les premiers refus. 

La confiance s’acquière également selon la façon dont vous êtes perçu. Utilisez par exemple des applications qui vous permettent d’être aussi organisé que possible. L’application Badger Maps vous aide à planifier vos rendez-vous, à optimiser vos itinéraires et à filtrer des clients potentiels. L’application contient en outre une section « notes » qui vous permet de conserver des informations à propos de vos clients (personnelles ou professionnelles) que vous souhaitez par exemple mentionner lors de votre prochain entretien commercial.

En effet, les clients potentiels sont beaucoup plus susceptibles de faire confiance à un vendeur organisé et professionnel, qui sait s’appuyer sur un historique et sur le contexte du client. Impressionnez vos clients en devenant la meilleure version de vous-même.


Pour vendre un produit après un refus, laissez la porte ouverte


Ce n’est pas parce qu’un client n’a pas besoin et / ou ne veut pas acheter un produit en ce moment, que ce ne sera jamais le cas. En effet, il pourrait un jour se retrouver confronter à un problème dont vous détenez la solution, avoir des besoins que vous êtes le mieux placé pour satisfaire…

Si vous voulez absolument savoir comment vendre un produit après un refus, il est important de ne pas forcer les choses et de maintenir une bonne relation commerciale avec ses clients. Ainsi, si un besoin ou une motivation d’achat pour votre produit venait à émerger, il se souviendra de vous, de votre produit et de votre attitude. Maintenir de bonnes relations-clients vous permet de transformer des clients potentiels en clients. Soyez patient et n’insistez pas. Le succès est à portée de main.


A propos de l’auteur de cet article: Alina Biermann est rédactrice à Badger Maps, Inc.

Badger Maps est une application de planification d’itinéraires qui aide les représentants commerciaux sur le terrain à optimiser leurs itinéraires, à gérer efficacement leurs clients et à conclure plus de ventes.

relance client

Vous cherchez un moyen concret pour augmenter rapidement vos ventes ? Il existe un moyen simple et efficace : la relance client ! Mais comment relancer un client ? Relance téléphonique ou par email ? Que dire ?

Nous allons passer au crible 7 techniques de vente afin et vous découvrirez l’art de relancer un client intelligemment pour systématiquement développer votre business sur du long terme…


La relance client permet de doubler à tripler les ventes


Savoir comment relancer un client est tout un art ! Cela permet de voir comment optimiser les ventes non conclues pour éviter de perdre des affaires potentielles et de futurs clients !

Nous allons décortiquer 7 techniques de vente qui vous permettront de relancer intelligemment vos prospects et clients. Cela permet en général de doubler / tripler votre taux de ventes à moyen terme.

En effet, 100% de transformation dans la vente ça n’existe pas. Il est fréquent que le client ou le prospect nous dise NON !

Vous le savez probablement, mais la vente est une activité qui confronte plus qu’aucune autre à l’échec. Il va falloir vous y habituer si vous voulez perdurer et faire carrière commerciale.

Comme le répétait mon directeur national des ventes chez Heineken Entreprise lorsque j’étais cadre commercial en circuit grande distribution : la vente commence quand le client dit NON !

Et cette phrase doit devenir une véritable devise si vous souhaitez réussir à faire partie des meilleurs vendeurs.


Différenciez-vous de ceux qui ne relancent jamais les clients


Les vendeurs « distributeurs » qui se contentent d’acquiescer et de suivre le sens du vent ne sont pas très performants et changent très rapidement de carrière en règle générale, souvent par manque de résultats ! 

Car si vous abandonnez au premier NON, sans relances clients, vous passez tout simplement à coté de nombreux clients potentiels. Ceux qui ne sont pas encore totalement prêt à acheter maintenant.

  • Soit ils ne sont pas totalement convaincus
  • Il subsiste un ou des points bloquants à traiter
  • Soit car cela ne correspond pas à leurs priorités actuelles

Dernier cas, il peut aussi s’agir d’acheteurs professionnels qui veulent tout simplement vous tester, vous mettre à l’épreuve afin d’être sûr de réaliser le meilleur deal. Nous allons donc voir comment réagir face au refus et devenir maître dans l’art de la relance client.


Comment relancer un client ?


Commençons tout d’abord par dissocier deux phases : pendant l’entretien de vente et après l’entretien de vente (vente non conclue).


1. La relance client pendant l’entretien de vente


Si vous en êtes au stade du closing, et qu’il s’agit de votre premier essai de conclure la vente, alors ce n’est pas le moment de jeter l’éponge. Acceptez le refus en l’état actuel des choses. Et essayez d’avancer en effectuant une autre tentative de conclusion.

Cela nécessite bien évidement de comprendre quels sont les points bloquants afin de les traiter. Il est donc question d’une relance client à chaud durant l’entretien commercial.

Cela donne d’excellents résultats car c’est une logique mathématique de base : vous ratez 100% des buts que vous ne tentez pas !

Et si vous ne me croyez pas, testez… tout simplement.


Exemple d’application commercial


  • Option 1: Reprenez les arguments clés de votre argumentation commerciale en changeant l’angle d’attaque. Car un client peut avoir plusieurs besoins & motivations. D’où l’intérêt d’avoir réalisé une bonne découverte client et de connaître avec précision les besoins et motivations d’achats selon l’ordre de priorités du client. Qu’est ce qui est le plus important pour lui au final ? Appuyez dessus pour déclencher l’achat !
  • Option 2: Vérifiez la bonne exécution du traitement des objections à la vente. Le prospect a peut être des objections cachées, plus importantes que celles évoquées jusqu’ici. Il faut prendre le temps de creuser pour avoir une véritable compréhension des réels points bloquants. Un client potentiel ne dévoile jamais tout ce qu’il pense spontanément ! (voir le traitement des objections ici >>)
  • Option 3: Rappelez les critères de choix importants en utilisant la technique de la sélection, dont je vous ai parlé dans une autre vidéo sur la conviction. Quels bénéfices êtes-vous le seul à apporter ? Quels sont vos avantages exclusifs ? Communiquez les bonnes informations pour convaincre votre client de vous dire OUI…

Ce premier niveau de relance est indispensable pour ne pas laisser les clients les plus motivés. Comprenez bien que closing commercial représente une boucle perpétuelle jusqu’à que vous soyez véritablement bloqué face à un NON catégorique !

C’est-à-dire une absolue certitude que la vente ne sera pas conclue aujourd’hui.

A ce moment là, effectivement, il devient inutile d’insister et de faire du forcing. Au risque de paraître lourd et de froisser votre interlocuteur. Voyons donc comment procéder pour relancer un client après un NON ferme et catégorique...


2. La relance client après l’entretien de vente


Voici mon conseil : préservez l’avenir, et gardez à l’esprit que perdre une vente ne veut pas dire perdre un futur client

Un prospect qui dit non aujourd’hui pour une raison, cela reste un client potentiel de demain si vous êtes resté professionnel et bienveillant !

Donc soyez bon joueur : clôturez l’entretien avec tact et partez dignement en remerciant votre interlocuteur de l’intérêt qu’il vous a accordé. L’objectif consiste à déclencher une émotion positive.

Par exemple, faites part de votre regret à ne pas pouvoir travailler ensemble pour le moment et souhaitez que la décision qui a été prise apporte satisfaction à votre interlocuteur et qu’elle réponde à ses besoins et attentes. 

Ainsi, vous serez sur la bonne voie pour déclencher un sentiment de doute et/ou de regret en laissant une bonne image de vous.

Vous pouvez également en fonction du contexte mettre le doigt subtilement sur un point sensible. Au hasard, une des faiblesses / un point de vigilance de la solution concurrente pour laquelle le prospect a opté.

Cela vous placera dans le rôle du conseiller et non plus du simple vendeur ou commercial. Car ce client potentiel pourrait bien vous en être reconnaissant par la suite si le produit ou la solution achetée ne tient pas ses promesses, ou en cas d’insatisfaction…


Comment rester dans le paysage du prospect après la vente ?


A ce stade, le but du jeu consiste à rester dans le paysage du prospect pour de bonnes raisons. D’où l’intérêt d’acquérir le statut de conseiller et d’expert dans votre domaine. 

Il existe bon nombre de stratégies de relance. Mais vous pouvez par exemple proposer une nouvelle rencontre dans quelques semaines au cas où les besoins évoluent. Ou tout simplement pour faire le point sur le niveau de satisfaction client.

Toutes les stratégies sont bonnes pour laisser la porte ouverte à votre interlocuteur…

Croyez-moi, conserver des clients potentiels est plus important que de réaliser des ventes forcées et inadaptées au contexte client !

Mieux vaut un NON provisoire qu’un OUI obtenu par le forcing. Cela se retournera toujours contre vous dans le temps et c’est le meilleur moyen de se griller auprès du client.

Un client insatisfait en parle à 10 personnes autour de lui en moyenne selon les statistiques de fidélisation client.

Donc, privilégiez la course de fond au sprint en étant câblé sur la valeur client à vie et non sur le profit immédiat.

De plus, c’est un excellent moyen de se différencier par l’expérience client ! Car combien de vos concurrents vont prendre la peine de continuer à entretenir une relation commerciale avec un prospect qui a dit NON ?

La concurrence est moins rude après un non, et après deux non n’en parlons pas…

Et au bout d’un moment, vous vous retrouvez seul dans la compétition. Il deviendra facile de réaliser des ventes.

La plupart de vos concurrents préfèrent se concentrer sur des affaires plus faciles, de nouvelles affaires… plutôt que de relancer les clients.


Comment relancer un client après la vente ?


Analysons maintenant comment procéder : quelles sont les stratégies intelligentes et efficaces de relance client. Pour garder le contrôle et rester dans le paysage du prospect. Mieux vaut anticiper les suites à donner en cas de refus.


1. Le Plan B, une méthode de relance douce


Vous pouvez par exemple demander à votre prospect s’il souhaite garder le contact en guise de plan B au cas où son fournisseur actuel lui fasse défaut, au cas ou son appareil tombe en panne, etc.

Relancez le tout simplement pour lui proposer d’être sa solution de secours !

Exemple commercial de relance client

Que diriez-vous de me considérer comme votre plan B en cas de problème ? Pourquoi ne pas faire un point dans X mois afin de vérifier si vous êtes vraiment satisfait de votre choix, et si tout est conforme à vos attentes ?


2. La relance téléphonique en cas de nouveautés


Relancez votre prospect à travers un simple rappel téléphonique / une visite pour lui faire part des nouveautés, des innovations technologiques en termes de produits & services.

Cela maintiendra les connaissances de votre prospect à jour sans effort de sa part et il sera peut être intéressé par le fait d’être parmi les premiers à pouvoir en bénéficier…

Exemple de relance client par téléphone

Bonjour Mr X, je vous contacte au sujet de la nouvelle (technologie / norme / version…) Comment avez-vous prévu d’en tirer profit au sein de votre activité ?


3. Relance en cas d’évolutions règlementaires


Dans la même logique, tenez le client informé des évolutions en termes de réglementation et de législation (en fonction de votre secteur d’activité bien sûr).

La réactivité permet souvent de prendre les devants sur la concurrence et de prendre des parts de marché.

Exemple de relance d’un client

Mr Bernard bonjour, je me permets de vous recontacter suite à notre entrevue du… car vous l’avez surement entendu, une nouvelle loi vient d’être votée. Elle va changer XYZ pour vous. C’est donc le moment d’anticiper. Souhaitez-vous que nous en parlions en détail lors d’un rendez-vous ?


4. La réponse aux questions


Relancez votre interlocuteur pour répondre à une question qui est restée en suspens parce que vous n’aviez pas la réponse lors de votre entretien. Apportez-lui des informations qui l’intéressent ou pour lesquelles il a manifesté de l’intérêt.

Cela lui prouvera que votre démarche est tournée vers lui et non simplement vers vos objectifs de vente du mois en cours…

Exemple commercial d’application

Bonjour Mr Gomez, je reviens vers vous au sujet de (point resté en suspens). Il se trouve que j’ai pu avoir toutes les informations pour vous permettre de faire le meilleur choix. Quel est le meilleur moment pour que je vous explique tout ça ?


5. La relance client pour faire le point


Recontactez votre prospect pour prendre connaissance de l’évolution de ses besoins et motivations. Car tout contexte évolue: ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas forcément demain.

En BtoB par exemple, il y a du turn over, des changements de directions, des nouveaux objectifs et donc de nouveaux besoins à combler. Idem en BtoC, regardez la mode : elle change en permanence, la technologie ne cesse d’évoluer, et les besoins d’aujourd’hui ne sont pas ceux de demain.

Donc le simple fait de relancer votre prospect vous replace dans la course pour de futures ventes !

Exemple de relance client

Bonjour Mr XXX, je reviens vers vous suite à nos échanges du XX/XX/XX… où en êtes-vous aujourd’hui en ce qui concerne (atteinte des objectifs / satisfaction des besoins) ? Quel est votre degré de satisfaction quant à la situation actuelle ?


6. Relance formelle écrite


Envoyez une synthèse de votre entretien de vente par écrit. Et glissez simplement que vous êtes là par la suite en cas de besoin. Combien de vos concurrents le font d’après vous ?

Très peu, croyez moi.

Donc le simple fait d’accorder cette attention et cette importance à votre prospect vous différencie. Et ce client potentiel s’en souviendra le moment venu lorsqu’il aura besoin de passer à l’achat.

Exemple d’application de cette relance client

Mr Bernard, suite à notre échange du XX/XX/XX si j’ai bien compris votre demande, vous souhaitez (reformuler besoins / motivations). Ainsi, à ce stade vous avez prévu de (faire le point avec quelqu’un / attendre quelque chose / abandonner le projet d’achat). Dans cette optique, comment puis-je vous aider à l’avenir ?


7. (bonus) Relancer avec des informations complémentaires


Dans la même logique, pourquoi ne pas relancer le client avec une documentation complémentaire. Ou des conseils réguliers pour apporter de la valeur ajoutée à votre prospect.

C’est un principe que j’utilise systématiquement. Lorsqu’un prospect n’achète pas chez moi par exemple, je continue régulièrement à lui envoyer de l’information de qualité, des articles, des vidéos. Ceci avec du marketing de contenu jusqu’au jour où il est prêt à passer à l’action pour rentrer dans l’un de mes tunnels de vente.

Cela vous donne l’occasion de rester en contact, de créer du lien et d’être présent le jour où votre prospect a besoin de quelque chose de plus, de mieux ou de nouveau.

Les gens achètent en permanence, donc ne pensez pas qu’une vente ratée soit définitive. Ce n’est pas parce que vous n’avez pas vendu aujourd’hui, que vous ne vendrez pas demain. Pensez-y !


Comment faire une relance téléphonique / mail au meilleur moment ?





3 erreurs à éviter dans une relance téléphonique client





Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour ne plus passer à coté de dizaines voir de centaines de ventes dans les semaines à venir. Ce qui se répercutera immédiatement sur le développement commercial de votre chiffre d’affaires.

Pour conclure, gardez donc à l’esprit cette citation de Walt Disney, un homme à qui l’on a répété à de multiples reprises que son parc d’attraction ne verrait jamais le jour: « La différence entre gagner et perdre, c’est souvent… ne pas abandonner ! »

La persévérance et la ténacité commerciale font des miracles !

Vous connaissez maintenant différentes techniques de relance client. La principale barrière, c’est donc vous, si vous n’osez toujours pas relancer vos clients par peur de déranger / d’être rejeté !

Sachez que la peur du rejet se travaille : elle fait partie des 21 compétences en vente des meilleurs vendeurs au monde !

comment réussir dans la vente

Comment être un bon vendeur ? Quelles sont les qualités d’un commercial performant ? Comment réussir durablement dans la vente et la fonction commerciale ? Découvrez tout de suite 7 clés pour devenir un commercial performant.

Dans cet article / vidéo, vous allez découvrir quelle est la différence entre ceux qui réussissent dans la vente et les autres. Comment devenir un bon commercial et comment être un bon vendeur pour réussir au quotidien à susciter la préférence du client !


Comment réussir dans la vente durablement ?


C’est un sujet dont nous pourrions parler pendant des heures car j’ai écris des tas d’articles sur le sujet. Mais aujourd’hui j’ai décidé de vous apporter 7 clés concrètes qui vont vous permettre de vous exercer. De mettre en pratique, et d’obtenir des résultats à court terme dans la fonction commerciale.

Ces 7 clés vous permettrons de développer vos compétences commerciales et votre intelligence commerciale afin d’obtenir plus de résultats au quotidien ! C’est parti ?


1. Le bon vendeur s’intéresse sincèrement à son client


Les vendeurs qui réussissent ont tous un point commun : ils s’intéressent sincèrement à leurs clients. Ils ont un profond désir de les aider.

Cette posture nécessite de faire réellement preuve d’empathie, afin de comprendre la situation de son client et d’être en mesure, par la suite, d’y répondre. (voir la méthode de vente ici >>)

Cette posture permet de se différencier instantanément de 90% des vendeurs qui ne s’intéressent qu’à eux-mêmes !


2. Les bons vendeurs font du sur mesure


Les vendeurs & commerciaux qui réussissent sont ouverts et à l’écoute des préoccupations clients. C’est une différence majeure. Car, au lieu de leur proposer une offre commerciale standardisée, cela leur permet de mettre le doigt sur les réels besoins et motivations de leurs clients.

Et donc de leur faire une offre qui soit personnalisée et qui fasse vivre une expérience client unique !


3. Un bon commercial n’a aucun préjugé sur le client


Les meilleurs vendeurs n’ont pas d’à priori. L’à priori est l’un des 5 pièges principaux dans la vente ! En effet, il faut cultiver le réflexe que nous avions lorsque nous étions enfants de poser des questions pour chercher à comprendre la situation commerciale.

Il faut cultiver ce réflexe de creuser et de découvrir quel est le contexte dans lequel évolue votre client. Quels sont ses besoins ? Puis, les hiérarchiser.

Cherchez aussi quelles sont ses motivations réelles ? Ceci afin de pouvoir apporter une réponse spécifique lorsque vous vous trouverez en phase d’argumentation.  Cela fait une réelle différence au niveau des résultats en vente !


4. Les tops commerciaux apportent de la valeur au client


Ceux qui réussissent dans la fonction commerciale apportent beaucoup de valeur à leurs clients. On parle donc de bénéfices clients !

Vos produits et services ont des caractéristiques. Mais ce qui intéresse le client ce ne sont pas les caractéristiques. C’est ce que ces caractéristiques vont lui apporter au final. Quel est le résultat, le fameux bénéfice client ?

Utilisez par exemple la méthode CAP SONCAS pour créer un argumentaire de vente percutant.

Le bénéfice client et la valeur perçue de votre offre doivent être supérieur à l’investissement que vous lui demandez. Sinon, il risque d’y avoir des freins à l’achat qui ne permettent pas de déclencher la vente.


5. Le degré de préparation du plan de vente


C’est la préparation commerciale. Et surtout, le degré de préparation du plan de vente qui fait une énorme différence entre les vendeurs. Plus vous êtes préparé, plus vous allez être impactant le moment venu.

Etre prêt, ça passe par plusieurs choses… alors comment pouvez-vous être prêt commercialement ? Comment préparer votre plan de vente efficacement ?


Préparez les informations du plan de découverte

  • Quelles sont les informations dont vous disposez sur vos clients ? Il faut toujours vérifier si les informations sont d’actualité.
  • Quelles informations devez-vous obtenir pour vendre votre produit ou service plus facilement ?
  • Et comment les obtenir ?
  • Quelles sont les questions que vous devez peut être vous lister afin de pouvoir les poser, afin que cela soit plus fluide lors de l’entretien de vente ?

La préparation passe également par l’argumentaire de vente

  • Quelles sont les caractéristiques de mon produit ou service ?
  • Comment je peux les transposer en avantages / bénéfices pour le client ? Utilisez la méthode CAB par exemple
  • Et comment adapter spécifiquement les arguments qui vont être pertinents par rapport aux besoins et aux motivations que j’aurais décelés chez mon acheteur ?

Réussir une vente, c’est aussi anticiper les objections commerciales

On sait que le client va avoir des objections, c’est normal (et même c’est bon signe). Pourquoi ? C’est un signe d’intérêt de la part du client pour votre produit ou service.

Donc il faut anticiper les objections… elles sont principalement de deux natures : le doute, et l’objection réelle :

  • S’il s’agit d’un doute : quels sont les éléments de preuve à travers mon argumentaire de vente qui vont être capables de rassurer mon client afin de pouvoir le convaincre et concrétiser la vente ?
  • S’il s’agit d’une objection réelle : le produit ou service ne peut pas répondre à tel ou tel besoin ? Par contre, il est peut être en mesure de répondre à tels ou tels autres besoins qui sont peut être tout aussi voire plus important pour ce client. Il faut l’aider à arbitrer.

Tout ça se prépare pour être le moment venu plus réactif, plus fluide, avoir un meilleur jeu de jambes commercial. Et pouvoir matcher avec la problématique commerciale et les préoccupations du client !

Et ça… ça créé une énorme différence ! Un vendeur préparé va être beaucoup plus efficace, incisif, impactant, que celui qui ne l’est pas. Il convaincra mieux que celui qui va être dans la réaction. Qui va patauger, chercher ses mots, et qui va être surpris par la réaction du client. Alors que c’est quelque chose que l’on peut tout à fait anticiper, n’est ce pas ?


6. Le Top vendeur travaille en permanence sur lui


Ce qui fait la différence entre les tops vendeurs et les autres, c’est la volonté de progresser. La volonté de chaque fois donner le meilleur de soi-même. Ce qui fait qu’à un moment donné, cela devient facile. C’est le stade qu’on appelle la compétence inconsciente.

A force de :

  • s’intéresser à des sujets liés au business
  • se faire coacher par meilleur que soi
  • demander à ceux qui réussissent comment ils font
  • et de leur demander de vous enseigner
  • d’obtenir des ouvrages spécialisés pour parfaire vos compétences
  • d’aller assister à des conférences et de vous former

les résultats se feront sentir… et c’est un juste retour sur investissement, sur votre investissement !

D’ailleurs, j’en parle souvent sur le Blog…


Comment améliorer ses ventes avec une stratégie d’apprentissage permanent ?

A la sortie d’un rendez vous commercial par exemple, demandez-vous :

  • Quels ont été mes POINTS FORTS ? Ceux sur lesquels je peux capitaliser pour mes prochaines ventes. Et faire en sorte qu’à la prochaine vente je sois encore plus performant et percutant en ayant travaillé dessus.
  • Mais c’est également le fait d’identifier des AXES D’AMÉLIORATION. Qu’est-ce que j’ai mal fait ? A quel moment j’ai laissé une action m’échapper ? Qu’est-ce que j’aurai pu faire différemment ? Qu’est-ce que j’ai mal interprété ?

Il y a des tas de sujets sur lesquels on peut se remettre en question et s’améliorer.

Et le fait d’identifier à chaque étape de la vente ces éléments là vous fera progresser.

Au fur et à mesure, vous deviendrez meilleurs. Plus percutant, plus impactant, vous ferez plus de ventes, plus de chiffre d’affaires, plus de marge, et vous développerez vos affaires sereinement. Ce sera un juste retour des choses !


7. La résistance à l’échec


La vente est une activité qui confronte plus qu’aucune autre à l’échec. Il est donc capital travailler sur son mental !

Cela nécessite parfois également d’être capable de mettre de coté son égo, et d’être capable de rebondir.

Tôt ou tard, à force de persévérance, on trouve la bonne approche. On réussit à reconquérir les clients que l’on a perdu, et à en conquérir de nouveau. Et cela permet d’avoir des résultats commerciaux exceptionnels. C’est sincèrement ce que je vous souhaite !

Il n’y a pas de secret… la résistance à l’échec fait partie intégrante du succès des meilleurs vendeurs.


Vidéos complémentaires pour réussir en vente


Les 21 compétences en vente des meilleurs vendeurs au monde





6 techniques de vente que tout commercial devrait connaître





Voilà nous arrivons à la fin de cet article / vidéo sur la vente. Si ça vous a plu, n’hésitez pas à vous abonner à la chaine Youtube ! Si vous avez des questions, des réactions, des commentaires, posez-les ci-dessous en bas de l’article. Je me ferai un plaisir d’y répondre directement ou lors d’une prochaine vidéo…

Vous souhaitez aller plus loin? Voici quelques articles complémentaires :

technique de vente définition et exemples

La technique de vente c’est quoi concrètement ? On entend souvent ce terme, mais c’est quoi au juste ? Quel impact les techniques de vente peuvent-elles avoir sur le développement des affaires ? Décryptons tout cela ensemble…


La technique de vente, c’est quoi ? Définition


La technique de vente, c’est avant tout une structure commerciale… une véritable méthode de vente à suivre.

Bien qu’il existe également des techniques de vente pour convaincre, influencer et persuader. Ainsi que des accélérateurs de vente pour un closing plus rapide, la technique de vente représente l’ensemble de la démarche commerciale.

Car en réalité, la plupart des vendeurs et commerciaux que je rencontre, qui me sollicitent, ou que j’accompagne sur le terrain, n’ont pas de structure commerciale formalisée !

Ça part littéralement dans tous les sens…

On constate une perte de temps dans des actions commerciales non rentables. Car rien de concret n’en ressort au niveau business. Et quand on fait perdre du temps à un client, il ne décrochera probablement plus le téléphone et ne répondra plus aux emails après le premier entretien de vente.

Alors, voyons comment procéder pour sortir du lot et vendre plus facilement au quotidien…


Comment avoir une véritable méthode de vente ?


En technique de vente, il y a un ordre logique à respecter, c’est ce que l’on appelle les étapes de la vente :

Comprenez bien que si vous n’avez pas de structure dans votre processus commercial, et que vous ne procédez pas dans l’ordre logique et naturel, alors cela ne marchera pas (ou très peu).

Par exemple, imaginez si vous inversez les ingrédients ou les étapes d’une recette de cuisine…

Que se passe t-il ?

C’est vite le bordel !

En technique de vente, c’est pareil : il y a des étapes et un processus à suivre !

La différence entre les pros de la vente et les amateurs, c’est justement la capacité à reproduire les résultats avec régularité. C’est à dire avoir des ventes stables et prévisibles, peu importe la concurrence et la conjoncture économique…

Si le client ne sait pas où il va et ne comprend pas clairement où vous souhaitez l’emmener… quelle est la valeur ajoutée que vous allez lui apporter… et pourquoi vous choisir vous plutôt qu’un autre… alors votre durée de vie commerciale est très limitée !


Vidéo : Comment améliorer ses techniques de vente ?




La plupart des vendeurs ont 2 gros défauts


1. Les vendeurs parlent trop et n’écoutent pas assez le client


Ils sont tellement concentrés sur leurs objectifs, leurs primes, leurs arguments de vente appris par cœur qu’ils passent à coté des informations clés livrées par le prospect /client. 

Du coup, que se passe t-il à votre avis ?

Trop de bla-bla, des monologues, de la sur argumentation commerciale

Cela donne trop de standardisation dans la communication commerciale et pas assez de valeur ajoutée sur mesure pour le client. Le client ne reçoit pas assez de bénéfices exclusifs (en mode chirurgical).

Et devinez quoi ?

Les clients sentent ça à 10km aujourd’hui. Ils n’ont plus de temps pour ça… c’est NEXT !

Ils ne signeront pas s’ils ne sont pas entièrement convaincus par la proposition de valeur de votre offre commerciale. Alors suivez attentivement ce proverbe : « L’homme a deux oreilles et une bouche, c’est pour écouter deux fois plus qu’il ne parle.« 

Oubliez vos a priori ! Ecoutez attentivement. Concentrez-vous sur le prospect / client et sortez de votre cocon. Posez des questions intelligentes qui vous permettront de mieux vendre.

Prenez des notes. Reformulez pour être sûr d’avoir bien compris et d’être sur la même longueur d’onde que le client. Puis, votre taux de closing commercial augmentera c’est une certitude !


2e problème du vendeur : le manque de préparation commerciale


L’improvisation commerciale ne paye pas en technique de vente ! Ceux qui vous laissent penser ça sont à coté de la plaque.

Vous croyez qu’un comique improvise sur scène lors d’un one man show ? NON ! Tout est préparé et millimétré, c’est ça la vérité …

Vous croyez qu’un sportif de haut niveau débarque le jour de la compétition la fleur au fusil ? Bien sur que non ! Il y a des heures et des heures d’entrainement et de perfectionnement derrière pour avoir le maximum de chances de performer le jour J.

Alors, pourquoi ce serait différent dans la vente ?

C’est pareil, rien ne doit être laissé au hasard en techniques de vente.

Oubliez le pitch commercial soporifique. Si vous bégayez ou que vous ne savez pas quoi dire dans les premières secondes… si vous n’avez rien d’intéressant et d’intelligent à dire, alors comment voulez-vous capter l’attention de votre prospect ou client ?

Travaillez vos phrases accroche commerciale.

Testez, mesurez et corrigez-les pour obtenir la version la plus performante. Personnalisez ensuite cette accroche en ayant fait quelques recherches auparavant sur votre client potentiel pour donner du relief et contextualiser.


Anticipez un maximum vos entretiens de vente


Ensuite, mieux vaut éviter de parler de la pluie et du beau temps. Tout le monde s’en fou. N’est-ce pas ?

Posez les bonnes questions pour un diagnostic commercial profond. Ce qui implique d’y avoir réfléchit avant encore une fois. Et puis creusez pour découvrir ce dont vous avez besoin.

Les questions doivent être orientées vers vos objectifs commerciaux. Il faut des questions calibrées !

A partir du moment où le client prend conscience de ses problèmes ou des améliorations potentielles, il sera enclin à écouter vos solutions. C’est la base du principe d’engagement en psychologie sociale.

Croyez-moi, j’en sais quelque chose, une argumentation commerciale générique ne fonctionne pas !

Un message de vente stérile, c’est le meilleur moyen de lasser votre interlocuteur et de foirer une vente.

Les techniques de vente et méthodes de vente sont souvent les mêmes, mais chaque vente est unique. Car chaque client est spécial. Chaque situation commerciale est spécifique !

Donc, pourquoi voulez-vous qu’il en soit autrement pour votre argumentaire de vente ?


Une argumentation commerciale doit être unique (et adaptée à la situation)


Vos arguments de vente doivent faire vibrer le client. Vous devez les faire vivre dans son univers pour créer des émotions fortes en termes de gain ou d’économies.

Il peut s’agir de temps, d’argent, de confort… ou tout ce que vous voulez.

(Re)découvrez la méthode SONCASE si besoin. Mais il faut projeter votre client dans l’avenir au travers un décalage positif entre sa situation actuelle et sa situation future. Et cela grâce à votre solution !

Votre solution est le véhicule entre le point A (sa situation actuelle) et le point B (sa situation idéale).

D’ailleurs, plus le client est concentré sur le gain ou l’économie réalisée, plus il sera conscient et aura admis la valeur ajoutée de votre préconisation commerciale, moins le prix sera important.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que vous aurez su créer de la valeur à ses yeux.


Exemple commercial


Par exemple, si vous avez du mal à payer vos factures d’électricité et que je vous propose de but en blanc de mettre des LED chez vous. L’investissement requis risque probablement de vous faire bondir au plafond.

Par contre, si j’ai décelé que vous étiez sensible aux économies sur le long terme + l’impact environnemental, et que je prend ensuite le temps de vous expliquer que le remplacement de toutes vos ampoules va effectivement vous coûter plus cher maintenant, mais qu’au bout d’un an vous l’aurez amorti et que vous allez ensuite diviser votre facture par deux ou trois, tout en étant éco-responsable, alors là c’est différent !

Vous allez probablement prendre le temps de la réflexion, non ? Peut-être que vous allez vous laisser tenter ?

Vous voyez, la valeur c’est quelque chose de très personnel. Et pour créer de la valeur, il faut prendre le temps d’écouter l’autre et de faire du sur mesure commercial dans vos technique de vente !


Technique de vente commercial : 3 erreurs à éviter pour vendre plus





3 conseils pour améliorer ses techniques de vente


Pour résumer, retenez-bien ces 3 conseils et vous allez gagner en Intelligence Commerciale pour vendre plus au quotidien :

  1. Avoir une structure commerciale sur laquelle s’appuyer
  2. Se taire, être concentré sur le client, écouter attentivement et prendre des notes
  3. Créer de la valeur POUR son client en étant spécifique

En appliquant quotidiennement ces 3 conseils, vous serez déjà plus percutants que 80% des vendeurs classiques. Et vos clients achèteront car ils vous en seront reconnaissants.

Maintenant, pour aller plus loin et muscler votre technique de vente et viser le top niveau il vous faudra comprendre et modéliser les 21 compétences et qualités que se partagent les meilleurs vendeurs au monde ! Voici comment y parvenir…


Quelles sont les qualités et compétences des meilleurs vendeurs ?




Comment devenir vendeur?

Certains vendeurs sont exceptionnels ! Comment font-ils pour exceller commercialement ? Quelles sont leurs technique et méthode de vente ? Et surtout, comment devenir un bon vendeur à votre tour ? Quels enseignements en tirer pour booster votre performance commerciale ?

Dans cet article / vidéo, je vous dévoile les points communs que j’ai pu observé chez tous les commerciaux performants que j’ai eu l’occasion de croiser. Voici 6 techniques et qualités pour devenir un bon vendeur. C’est-à-dire vendre professionnellement, efficacement et avec régularité…


Quelles sont les qualités pour être un bon vendeur ?


Etre un bon vendeur ou ne pas être… telle est la question ! Il n’est pas rare de voir un seul bon vendeur faire autant de chiffres d’affaires que le reste de son équipe commerciale réunie.

C’est en général celui qui fait littéralement trembler la concurrence !

Mais soyons francs, cela reste assez rare dans une force de vente. Il arrive bien sûr que pendant de courtes périodes, certains vendeurs arrivent par hasard à réaliser quelques jolies coups avec plusieurs ventes successives.

Mais ils cessent ensuite de vendre avec cette même efficacité commerciale.

C’est un peu comme la « chance du débutant » aux cartes ou au poker. Les performances commerciales du vendeur ne sont absolument pas régulières… et son directeur des ventes s’arrachent les cheveux ! Comment cela s’explique ?


Quelle est LA différence entre le bon et le mauvais vendeur ?


Vous connaissez probablement la différence entre le bon et le mauvais chasseur (sketch des inconnus) ? Mais alors quelle est la différence entre bon vendeur et le mauvais vendeur : le vendeur professionnel et le commercial débutant / l’amateur ?

C’est simple, le grand professionnel de la vente arrive à reproduire les performances avec RÉGULARITÉ, et ce peu importe la conjoncture économique, la concurrence et les influences externes.

Mais comme cela reste rare dans les équipes commerciales, ce vendeur d’élite que personne n’arrive à égaler est souvent classé dans la catégorie « exceptionnel » et ses compétences commerciales sont dites « non-reproductibles ».

Les autres vendeurs appellent ça un « don ». Comme ils n’obtiennent pas les mêmes résultats, c’est forcément quelque chose d’innée, n’est ce pas ?

Ils arrivent à s’auto convaincre qu’on né Grand Vendeur ou bien on ne l’est pas !

C’est totalement faux ! La bonne nouvelle, c’est qu’on peut le devenir. Vous pouvez devenir vendeur et réussir dans la fonction commerciale peu importe votre niveau actuel…

Ce qui caractérise le top vendeur qui fait 5 à 10 fois le chiffre de ses concurrents en externe, mais également en interne au sein de son entreprise, ce sont en fait des techniques et des méthodes de vente bien précises.

Il n’y a rien de miraculeux dans la vente !

J’ai résumé pour vous ces techniques de vente afin de vous permettre d’avoir une vision très précise de comment être un vendeur hors pair !


1. Le bon commercial à de l’empathie


Zig Ziglar disait « Plus vous aidez les gens à obtenir ce qu’ils désirent et plus vous aurez de succès » et c’est bien vrai ! Intéressez-vous au client et placez le au centre du processus de vente :

  • De quoi a-t-il besoin, de plus, de mieux ?
  • Pourquoi désire-t-il changer quelque chose à sa situation actuelle ?
  • Quels sont ses objectifs, ses envies, les problématiques qu’il rencontre ?

Comprenez sa situation en profondeur. Mettez-vous sincèrement à sa place et aidez-le grâce à votre expertise métier / commerciale à faire le meilleur choix possible.

Et puis élevez votre niveau de service au-delà des standards habituels.

Différenciez-vous immédiatement de la concurrence en optimisant votre gestion de la relation client pour susciter la préférence !


2. Le bon vendeur est authentique


Soyez honnête, soyez vrai et ne jouez pas un rôle avec vos clients ! Pourquoi ?

Tout simplement parce que la confiance, ça se gagne !

Elle met parfois du temps à s’installer dans une véritable relation commerciale. Alors, soyez digne de cette confiance qui vous est accordée. Ne succombez pas au profit immédiat en arrangeant la vérité sur les performances ou la qualité de votre produit ou service.

Tôt ou tard, cela se retournerait contre vous.

Et les statistiques parlent d’elles même en termes de satisfaction client et de fidélisation client :

  1. Un client satisfait en parle à 3 personnes dans son entourage,
  2. Un client insatisfait en parle à 10 personnes !

Alors, soyez congruent, faites ce que vous avez promis et prenez soin de la relation avec vos clients ! Une experience client réussie jouera toujours en votre faveur.


3. La volonté de performer et de réussir sa carrière commerciale


Dans n’importe quel domaine, pour être le meilleur, il faut le vouloir ! Mais dans la vente, être simplement bon ne suffit plus… devenir un vendeur d’élite, cela implique de :

  • Travailler sur soi
  • Se remettre en question
  • Avoir une détermination à toute épreuve
  • Apprendre en permanence et se former
  • Analyser et modéliser les meilleures pratiques commerciales
  • Les tester sur le terrain (en clientèle), se les approprier et les faire siennes, pour qu’elles résonnent vraiment

Sans oublier la répétition, car comme le disait Bruce Lee : « je n’ai pas peur de celui qui connait mille coups et qui les a pratiqué une seule fois, je me méfie par contre de celui qui connait un seul coup en l’ayant pratiqué 1000 fois. »


4. L’expertise commerciale


À l’heure d’internet, du digital (marketing de contenu, social selling…) et du mobile, l’information est facilement accessible aujourd’hui pour l’acheteur. C’est pourquoi, encore une fois, il faut viser l’excellence commerciale !

Il y a les vendeurs distributeurs qui se contentent de fournir au client ce qu’il demande. Ce sont des preneurs de commandes. Et tôt ou tard, ils seront remplacés par une borne automatique via l’intelligence artificielle.

Et puis il y a les vendeurs professionnels qui prennent le temps d’analyser et de comprendre, afin d’aiguiller le client vers le meilleur choix possible (avec des produits et services complémentaires pour améliorer l’expérience d’achat).

En clair, si vous voulez savoir comment devenir un bon vendeur, vous devez être incollable sur :

  • Votre marché
  • Votre entreprise
  • La réglementation
  • Les données techniques de vos produits et services
  • Les nouvelles tendances
  • etc.

C’est tout cela qui permet d’apporter de la valeur ajoutée aux prospects et clients qui croisent votre chemin.

Si vous vous contentez d’apporter une information qu’ils peuvent trouver en 2 clics sur un smartphone, alors ils peuvent se passer de vous ! C’est aussi simple que ça malheureusement.

Les vendeurs « preneurs de commandes » et les vendeurs distributeurs sont voués à disparaître au vu de ce qui se profile, et l’essor du e-commerce.


5. L’intelligence commerciale situationnelle


La technique de vente s’apprend ! Les étapes de la vente, les accélérateurs de vente, le traitement des objections, le closing… vous trouverez tout ça sur:

Mais il y a une chose qui ne tient qu’à vous : c’est l’application, la mise en pratique de toutes ces techniques de vente dans votre quotidien commercial !

Encore une fois, le travail et la persévérance vous conduiront au stade de la maîtrise. Je parle de la compétence inconsciente qui permet de faire face instantanément à tout type de situation en face d’un client. De telle façon que cela passe pour un « don naturel ».

Ce fameux don que possèdent les meilleurs vendeurs, mais qui en réalité n’en est pas un !

Cela se cultive, l’intelligence commerciale situationnelle est le résultat de votre apprentissage, de votre travail au quotidien et de votre degré de persévérance.

Le meilleur des professeurs dans la vente reste le client !

Si vous voulez savoir comment devenir un vendeur d’élite, gravez cette phrase dans votre esprit…


6. L’amélioration continue du processus de vente


Cela fait parfaitement le lien avec le point précédent. Vous avez déjà entendu parler de la boucle PDCA ? Plan > Do > Check > Act !

1. PLANIFIEZ les choses : préparez vos entretiens de vente / vos actions commerciales aux petits oignons: du pitch commercial jusqu’au traitement des objections et au closing. Tout s’anticipe, il n’y a pas de place pour l’improvisation dans la vente !

2. EXÉCUTEZ : déroulez votre plan de vente en entretien commercial au téléphone ou face au client.

3. CONTRÔLEZ les résultats (et les indicateurs commerciaux) ! Débriefez ou faites vous débriefer pour analyser avec précision ce qui fonctionne commercialement (ce sur quoi vous devez capitaliser) et ce qui doit être amélioré lors de vos prochaines ventes.

4. AGISSEZ ! N’attendez pas, mettez en place immédiatement le plan d’action commercial correctif dés le prochain entretien de vente. C’est véritablement la clé du succès qui fait la différence entre un grand champion et un amateur. Un Mohammed Ali de la vente ou bien un touriste qui s’est reconverti et qui regarde ses performances dégringoler en se disant que les autres ont de la chance.

Peu importe d’où vous partez et quel est votre niveau commercial actuel : l’amélioration continue est votre meilleur allié si vous souhaitez savoir comment devenir un vendeur exceptionnel !

« J’ai raté 9000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté.  J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi je réussis. »

Michael jordan

Il n’y a pas de chance dans le métier de la vente, je vous le répète. Votre chance, vous la provoquez par vos actions du quotidien…


Pour réussir dans la vente, suivez ces facteurs clés de succès commerciaux

  1. L’empathie et le désir de s’intéresser aux autres
  2. L’authenticité
  3. La volonté de performer
  4. L’expertise
  5. L’intelligence commerciale situationnelle
  6. L’amélioration continue

Combinez ces qualités commerciales avec les techniques de vente que je partage avec vous chaque jour et vous deviendrez sans aucun doute le top vendeur de votre marché !


Synthèse vidéo : comment être un bon vendeur ?





Vidéo bonus : quelles sont les qualités d’un bon vendeur / vendeuse ?






Envie d’aller + loin ? Voici quelques articles complémentaires :


meddic

L’approche MEDDIC a révolutionné la vente en B to B dans les années 90. Quelle est cette méthode de vente simple à mettre en œuvre qui a largement fait ses preuves ? Cette technique de vente complexe qui vous aide à mieux connaître votre prospect va aussi servir de base pour tout votre argumentaire de vente.

Elle est donc très importante et joue un rôle clé dans la réussite de votre vente. Découvrez l’approche MEDDIC, ses étapes et ses avantages en tant que méthode commerciale de vente complexe.


Qu’est-ce que l’approche MEDDIC ? Définition des étapes


La méthode MEDDIC est une technique de vente utilisée en B to B, qui permet de qualifier les opportunités commerciales et de structurer son pipeline de vente.

Cette approche consiste à définir le besoin et les clés de la vente de chaque opportunité commerciale en se basant sur une grille de questionnement. Elle est particulièrement efficace pour :

  • les ventes longues (plus de 4 mois),
  • les projets impliquant plusieurs interlocuteurs,
  • les budgets importants,
  • les produits porteurs d’un grand changement
  • et toutes les ventes complexes en B to B…

L’approche MEDDIC a été mise au point dans les années 90 par Jack Napoli et Dick Dunkel : aussitôt appliquée à leur entreprise PTC Corporation (une société spécialisée dans les technologies), les résultats n’ont pas tardé à venir avec 40 trimestres de croissance continue.

Il faut noter que les produits vendus par PTC étaient des produits disruptifs, compliqués à mettre en place au sein des organisations et très coûteux. Malgré cela, la méthode MEDDIC leur a permis d’enregistrer une croissance continue pendant une dizaine d’années.


Les étapes de l’approche MEDDIC


L’approche MEDDIC ne demande pas de revoir toute l’organisation de votre entreprise, et heureusement ! Elle fournit simplement à l’entreprise un cadre à suivre, une grille de questionnement à mettre en pratique pour réussir vos ventes. Elle repose sur 6 étapes :

  • Metrics (indicateurs) : quel est l’impact économique de votre solution pour le prospect ? Cet impact économique doit être matérialisé par des chiffres, comme par exemple les bénéfices ou les économies réalisées.
  • Economic buyer (acheteur économique) : qui est la personne qui a le pouvoir de décision finale d’achat ? Identifiez cette personne et faites-en votre première cible : si tout le monde est convaincu sauf elle, vous ne signerez pas votre vente. Au contraire, si elle est convaincue, vous avez de fortes chances de la convertir en cliente.
  • Decision criteria (critères de décision) : quels critères vont influencer l’achat pour votre prospect ? Vous devez identifier les critères sur lesquels votre prospect se basera pour choisir d’acheter votre produit – ou non.  Ces critères peuvent par exemple être techniques ou économiques.
  • Decision process (processus de décision) : quelles sont les étapes de la prise de décision pour le prospect ? Identifiez les étapes qui conduisent à la prise de décision chez votre prospect et calquez votre argumentaire sur ce processus.
  • Identify pain (problèmes et freins identifiés) : quels sont les problèmes et freins rencontrés par votre prospect ? En déterminant la problématique de votre prospect, vous pourrez construire un argumentaire qui lui apportera une solution pertinente et le motivera à acheter votre produit.
  • Champion (prescripteur): qui est la personne qui pourra croire en votre produit et la promouvoir dans sa société ? Ce prescripteur jouera le rôle d’ambassadeur de votre produit ou service au sein de sa société. Il est crucial de l’identifier pour réussir sa vente !

La réponse à ces questions vous permettra non seulement de mieux connaître votre prospect (ce qui est indispensable pour vendre un produit ou un service), mais aussi de commencer à construire un argumentaire de vente solide et efficace.


MEDDIC ou MEDDPICC


L’évolution de l’approche MEDDIC a donné lieu aux méthodes de vente MEDDICC et MEDDPICC. Cela donne donc dans l’ordre :

  • M de Metrics (Indicateurs)
  • E de Economic Buyer (Acheteur Économique)
  • D de Decision Criteria (Critères de décision)
  • D de Decision Process (Processus de décision)
  • P comme Paper Process (ou Processus de signature) qui est un élément très important pour le pilotage de votre processus de vente. En effet entre la validation de l’offre et la signature du contrat il peut parfois s’écouler beaucoup de temps, des relances et des complications éventuelles.
  • I de Identify Pain (Problèmes et freins identifiés)
  • C de Champion (Prescripteur)
  • C comme Competition (Concurrence). Il s’agit d’identifier les concurrents, ainsi que leurs avantages concurrentiels au travers un éventuel benchmarking. Et les éléments qui font qu’il s’agit d’une concurrence directe pour ce marché…

Quels sont les avantages de la méthode commerciale MEDDIC ?


La méthode MEDDIC a de nombreux avantages. Pour commencer, elle est très simple à utiliser : il ne s’agit pas d’un schéma incompréhensible ou d’une théorie difficile à mettre en pratique. Elle prend la forme d’une grille de questionnement que l’on pourra remplir à la manière d’une check-list.

En plus, l’acronyme permet de mémoriser les étapes de l’approche sans avoir à se référer à un document à chaque fois.

Cette méthode de vente offre de plus un gain de productivité considérable en vous aidant à mieux connaître vos leads et à les qualifier de manière très précise. C’est une méthode de qualification très complète bien qu’elle soit d’apparence très simple. Elle est même plus complète que la méthode BANT qui est aussi très connue des commerciaux.

Elle offre une compréhension personnalisée de chacun des leads. Ce qui permet d’ajuster sa stratégie de vente pour mieux l’adapter à ses prospects.


Exemple d’application de la méthode MEDDIC en vente complexe


Vous vous demandez certainement comment appliquer l’approche MEDDIC ? C’est très simple : il suffit de suivre les étapes de cette méthode commerciale dans l’ordre.


1. Les indicateurs (metrics) 


Commencez par lister toutes les fonctionnalités de vos produits, en vous concentrant sur les chiffres. L’objectif est de dégager des indicateurs clés, c’est-à-dire des chiffres vraiment parlants qui vont traduire les avantages de votre produit ou service par rapport aux concurrents – et ainsi montrer au prospect qu’il répond à ses besoins.

Quantifiez et mesurez les bénéfices apportés par votre produit. Voici quelques exemples :

  • Le nombre d’heures de travail économisées
  • Les visiteurs mensuels gagnés
  • Les produits supplémentaires vendus
  • Le chiffre d’affaires supplémentaire généré

2. L’acheteur (economic buyer)


Une fois le bénéfice quantifié, identifiez au sein de la société de votre prospect la (ou les) personne(s) qui va donner le feu vert pour l’achat de votre produit ou service.

Vous pouvez pour cela vous aider de LinkedIn, ou tout simplement demander à votre prospect une réunion par téléphone à laquelle participera le décisionnaire. Identifier l’acheteur économique vous permettra aussi de pouvoir vous adresser directement au décisionnaire (celui qui construit le budget).

C’est une des compétences commerciales décisives parmi les 21 compétences en vente des meilleurs vendeurs au monde >>


3. Les critères de décision (decision criteria)


Identifiez les critères décisifs pour votre prospect parmi les types de critères suivants :

  • Les critères techniques : la prise en main, l’installation et l’infrastructure requise s’il s’agit d’un logiciel, etc.
  • Les critères financiers : le coût de votre produit ou service, le budget de votre prospect, le ROI que lui apportera le produit…
  • Critères produits : les avantages de votre produit par rapport aux concurrents, les fonctionnalités de votre produit…
  • Critères conseils : la qualité de votre équipe et de l’accompagnement par exemple.

Les critères identifiés devront être inclus dans votre argumentaire de vente en étant rapidement adressés !


4. Le processus de décision (decision process)


Cette partie vous amènera à vous pencher sur le processus de décision de votre prospect :

  • les personnes et services impliqués dans le processus,
  • les délais et les étapes du processus de décision,
  • les documents juridiques ou techniques à remplir,
  • les démarches à effectuer,
  • etc.

Un argument de vente pourrait être votre accompagnement sur l’une des démarches du processus de décision par exemple !


5. Les problèmes et freins identifiés (identify pain)


A cette étape de l’approche MEDDIC, vous devrez identifier les problématiques et douleurs de votre prospect et comment vous pouvez l’aider à les résoudre. S’il y a plusieurs problématiques, listez-les toutes et trouvez une solution concrète pour chacune d’entre elles.

Votre argumentaire commercial doit être le plus concret possible, n’hésitez pas à utiliser des chiffres !

Par exemple : la perte de chiffre d’affaires engendré s’ils ne changent pas leurs processus (pour la vente d’un logiciel), ou les conséquences sur leur image de marque.


6. Le prescripteur (champion)


Dernière étape du MEDDIC : identifier votre allié au sein de la société de votre prospect, celui qui va promouvoir votre produit ou service au sein de son entreprise, son ambassadeur. Le prescripteur peut être celui qui est le plus affecté par le besoin auquel répond votre produit ou service : par exemple, pour la vente d’un logiciel de gestion des factures, il s’agirait du comptable. Cela peut aussi être quelqu’un qui s’investit dans l’entreprise et souhaite la voir évoluer. Attention, il ne s’agit pas toujours du chef d’entreprise !


Vidéo bonus sur la méthode commerciale de vente MEDDIC





le cycle de vente

Votre pipeline des ventes b to b est rempli d’opportunités commerciales ? Le chiffre d’affaires prévisionnel vous stimule au plus haut point ? Vos équipes commerciales sont à 200% et multiplient les appels, les présentations, les relances… et pourtant, cela ne suffit pas à raccourcir le cycle de vente ! Qu’est ce qui cloche docteur ?

Analysons ensemble comment prendre le taureau par les cornes et déclencher un gap de performance commerciale dans vos cycles de vente btob…


Le cycle de vente B to B dépend du ciblage des bons prospects


Dans 80% des cas, lorsqu’un pipeline des ventes b to b est engorgé mais que les affaires ne sortent pas, c’est que vous passez trop de temps à cibler les mauvais prospects :

  • ceux qui font jouer la concurrence
  • prospects hors cible
  • leads en phase de recherche d’informations
  • les clients encore engagés sur une longue période avec un concurrent
  • des prospects en difficulté financière
  • etc.

La première chose à faire lorsque vous souhaitez raccourcir le cycle de vente de vos commerciaux btob, c’est une chose contre intuitive…


Epurez le pipeline des ventes pour concentrer vos actions commerciales sur les 20/80


En concentrant vos efforts sur les 20% de leads b to b qui ont 80% de chance de signer à court terme, vous allez obtenir 3 bénéfices majeurs :

  1. Obtenir des résultats rapides en termes de chiffre d’affaires
  2. Motiver votre équipe commerciale et renouer avec la croissance
  3. Désengorger le pipeline des ventes btob pour traiter d’autres affaires plus stratégiques

Naturellement, vous allez me demander comment cibler les bons prospects ? Pas vrai ?

Il y a bon nombre de réponses possibles lorsque l’on agit sur le cycle de vente b to b ! Mais voici quelques pistes :

  • Définissez votre client btob idéal (et ses critères de sélection)
  • Pondérez les critères les plus importants pour votre business
  • Analysez vos clients btob actuels (et les points qu’ils ont en commun)
  • Cherchez des prospects b to b similaires par rapport aux critères identifiés
  • Scorez les prospects en additionnant le nombre de critères OK
  • Priorisez les leads ayant obtenu le maximum de points

On est d’accord, cela peut prendre un peu de temps…

Mais c’est autant de temps gagné par la suite, une fois que la machine est lancée !

Et puis, grâce à des outils de Sales Intelligence comme PREDICT de Sparklane, vous pouvez aujourd’hui vous contenter de récupérer une liste de leads btob tout chauds à prospecter chaque jour.

Le travail de sélection se fait automatiquement en fonction des paramètres prédéfinis… et vous avez immédiatement accès aux meilleurs leads b to b en vous basant sur plus d’une centaine de signaux d’affaires.

Et cerise sur le gâteau : vous recevez même des notifications quand un nouveau lead potentiel est identifié ! Vous êtes en veille automatique et vos commerciaux btob peuvent « dégainer » avant vos concurrents.

Que demander de plus ?


Raccourcir le cycle de vente en btob, c’est augmenter la pertinence des entretiens commerciaux


Cela ne sert à rien de brasser du lead et de multiplier les actions commerciales en pensant que les statistiques jouent en votre faveur ! Apprenez à vos commerciaux à mieux préparer leurs prospections / propositions / relances.

Vous vous demandez comment ?

Encore une fois, privilégiez la qualité à la quantité de vente b to b ! De la même manière que vous avez épuré votre pipeline des ventes pour cibler les prospects à plus forts potentiels, demandez à vos commerciaux btob de passer plus de temps à récolter de l’information stratégique.

Cela se fait avant, et pendant la prise de contact avec les prospects !

En vente b to b, on fait les recherches nécessaires sur le prospect en amont. Et si vous utilisez un outil de sales intelligence, contentez-vous de piocher ce qui vous intéresse dans toute la data qui est à votre service.

Puis apprenez à vos commerciaux à préparer un plan de découverte stratégique pour ne pas rester en surface. Cela aussi permet d’accélérer la vélocité dans le cycle de vente.


Être pertinent en entretien de vente b to b, c’est :


  • Identifier et s’adresser aux bons décideurs
  • Savoir dans quel contexte évolue son prospect (et si c’est toujours d’actualité)
  • Identifier l’ordre de priorité des besoins (au lieu de se contenter d’infos partielles)
  • Creuser et trouver les véritables déclencheurs décisionnels (au lieu de se contenter de rester en surface)
  • Être capable d’utiliser ces infos au bon moment pour faire vivre sa proposition commerciale dans l’univers de son prospect
  • Savoir appuyer où ça fait mal en cas d’hésitations / objections
  • S’appuyer sur les déclencheurs décisionnels pour prendre le leadership sur la conclusion de la vente.

Je vous garantis que si vos commerciaux btob savent se différencier et sortir du lot par la qualité de leurs entretiens de vente b to b, alors ils signeront plus d’affaires, plus vite et plus souvent !


Maitrisez votre processus de relance client (au lieu de le subir)


Le 3e et dernier levier pour raccourcir le cycle de vente en BtoB, c’est d’arrêter de courir après ses clients. Et d’apprendre à vos commerciaux à conserver le leadership commercial (durement acquis jusqu’ici) pour garder la main sur le processus de relance.

Un appel / une visite qui se termine par un « Je vous recontacte dès que nous aurons fait le point sur le dossier » ne sert à rien ! Mieux vaut engager réellement vos prospects et s’inscrire dans leur calendrier en prévoyant des suites à donner. Voici 6 techniques de relance commerciale pour continuer de raccourcir le cycle de vente…

Et si ce n’est pas possible ?

C’est qu’il ne s’agit pas des bons prospects b to b. Ce n’est pas le bon moment. Ce n’est pas prioritaire dans l’ordre des besoins, etc. Donc retour à l’étape n°1 : épurez votre pipeline des ventes et concentrez vos efforts sur les meilleurs prospects b to b ! C’est un cercle vertueux. 😉

NB : Cet article a été initialement rédigé pour le Blog de Sparklane for Sales : https://www.sparklane-group.com/fr/blog/3-leviers-raccourcir-cycle-de-vente-de-vos-commerciaux-btob/

développement des ventes B to B

Vous voulez vendre plus, plus vite, et être plus rentable dans votre action commerciale ? Alors, il faut absolument éviter ces 3 erreurs graves qui plombent le développement des ventes B to B de la majorité des commerciaux et des entreprises…

En identifiant les fuites potentielles dans votre pipeline des ventes vous pourrez enfin obtenir la croissance et les résultats commerciaux que vous méritez. Voyons donc les 3 erreurs commerciales à éviter…


1. Tenter de vendre à tout le monde pour développer ses ventes


Que l’on soit dirigeant ou simplement commercial, nous avons tous des objectifs commerciaux. L’un de ces objectifs, c’est bien évidemment le développement des ventes pour réaliser le chiffre d’affaires annuel, trimestriel ou mensuel. N’est-ce pas ?

Cette pression rejaillit parfois sur l’ensemble des équipes commerciales qui se doivent de trouver mille et une techniques, stratégies, et méthodes de vente efficaces.

C’est là que certains d’entre eux – stressés – commettent une grave erreur stratégique : tenter de vendre à tout le monde pour développer les ventes ! Même avec une excellente formation commerciale et des processus de vente bien rodés, vos commerciaux iront droit dans le mur en suivant cette voie.

Vous voulez savoir pourquoi ?

Voilà la pensée derrière cette erreur : si je prospecte 10 leads, je gagnerai un, deux, ou trois clients (suivant l’efficacité commerciale et le taux de transformation actuel dans mon activité).

Pour booster les ventes en b to b et atteindre les objectifs business mensuels, il me faut trouver des clients. Il me faut en trouver 10 en l’occurence. Donc, si j’en prospecte 100, je finirai par tomber sur 10, 20, 30… qui se transformeront en clients.

Logique, non ?

C’est ainsi que la plupart des commerciaux b to b retournent gonflés à bloc sur le terrain, tentant de vendre leur produit à tout le monde pour dynamiser les ventes ; et ils se mettent à prospecter tous azimuts en enchainant les rendez-vous commerciaux b to b.

Cette logique commerciale vous évoque quelque chose ?


C’est l’erreur commerciale n°1 en matière de développement des ventes B to B


Voici pourquoi :

  • À prospecter tous azimuts, on fait bien sûr quelques ventes. Mais on tombe surtout sur de nombreux prospects qui ne veulent pas du produit, à qui le produit ne correspond pas, ou qui ne connaissent pas suffisamment l’entreprise pour s’engager. Conséquences : on gaspille les ressources financières et matérielles consacrées à la prospection, mais également le temps (souvent serré) dont on dispose pour avoir des résultats et réellement développer ses ventes en b to b.
  • À prospecter tous azimuts, on encaisse beaucoup plus de « NON » et beaucoup de phrases désagréables. Quand on n’est pas assez solide mentalement et émotionnellement, cela se répercute sur le niveau de confiance et de motivation. Conclusion : moins d’énergie, moins d’opportunités d’affaires et moins de ventes BtoB
  • À prospecter tous azimuts, on force souvent la vente (au lieu d’accompagner le client à l’achat). De nombreux clients b to b se retrouvent alors avec un produit ou une solution dont ils n’ont pas assez besoin pour en tirer profit. Mécontents, ils dénigreront d’une manière ou d’une autre la réputation de l’entreprise. Ce qui nuit gravement au développement des ventes futures.

Il est vital de comprendre que « tenter de vendre à tout le monde en prospectant à l’aveugle » n’est pas la meilleure stratégie commerciale pour développer ses ventes en BtoB. Surtout lorsque l’on sait avec quelle facilité la Sales Intelligence nous permet d’adresser les meilleurs prospects b to b avec un ciblage de pointe !


Prenez le temps de définir votre client BtoB idéal pour mieux cibler


Vous réduirez les coûts de prospection, ainsi que la durée du cycle de vente. Et vous génèrerez plus de clients satisfaits, qui vous recommanderont et contribueront à asseoir la pérennité de vos affaires avec un développement des ventes stable dans la durée.

Que demander de mieux ?


2. Déballer tout ce que l’on sait du produit sans tenir compte des besoins client


Imaginez la scène suivante : vous êtes commercial btob pour un cabinet de formation. À cette période de l’année, vous organisez un séminaire de formation sur la gestion efficace des stocks. Vous décidez d’aller rencontrer des clients, histoire de conclure quelques ventes rapides.

Vous prenez alors votre téléphone, appelez M. X, un client à vous. Vous lui dites que vous avez une proposition commerciale alléchante à lui faire, puis prenez un rendez-vous avec lui. Facile !

Vous préparez un argumentaire commercial solide, et vous débarquez en rendez-vous. Votre client engage la conversation :

  • Le client : “Alors, qu’est-ce que vous avez pour moi ?
  • Vous : “Ce mois-ci, nous vous proposons une formation sur la gestion efficace des stocks. À la fin de cette formation, votre gestionnaire de stocks aura compris toutes les erreurs à ne pas faire. Il aura cerné les meilleures pratiques en la matière. Il saura également quel plan d’action mettre en œuvre. Grâce à un tel plan, il va vous dégager plus de trésorerie tout en maintenant un niveau de stock qui permet d’en éviter la rupture. Il va…
  • Lui, vous interrompant : “Ça a l’air très bien, mais je n’en ai pas besoin
  • Vous : “Ah ! Je pensais que…

Bien sûr, il y a des techniques de vente qui permettent de rebondir sur le refus de ce client…

Par exemple, si vous étiez dans le cas de ce commercial, vous pourriez rapidement rétorquer : « D’accord M. XYZ ! Et de quoi avez-vous besoin en ce moment ? ».

Mais si vous ne rebondissez pas en faisant preuve d’empathie, et en sortant le nez de votre argumentaire de vente, vous voilà coincé avec une vente perdue. Et une mauvaise impression laissée à un client qui vous a fait assez confiance pour vous donner un rendez-vous.

La solution ?


Pour booster les ventes : renseignez-vous en amont de l’entretien commercial, parlez moins et écoutez plus


Les outils de Sales Intelligence vous fourniront tout un tas d’informations clés, des signaux d’affaires, et des actualités clients à exploiter pour poser des questions pertinentes qui ouvrent la porte aux opportunités d’affaires !

Ensuite, avant de penser « argumentaire » cherchez toujours à comprendre les besoins de votre client afin d’adapter votre discours commercial en conséquence. Il ne faut pas tout dire…

Bien au contraire, moins vous en dites et plus ce que vous dites aura du poids et sera valorisé ! Tel est le secret des meilleurs vendeurs b to b pour développer les ventes rapidement et sereinement…


3. Ne pas apprendre de ses erreurs commerciales


Pressés par le temps et la nécessité d’avoir rapidement du résultat, bien souvent nous ne prenons pas sur nous d’analyser nos erreurs commerciales et d’en tirer des leçons pour booster les ventes futures.

Or c’est là que vous perdez le plus de ventes à long terme. Et c’est également là que réside votre potentiel de développement commercial en btob comme en b to c d’ailleurs…

Vous en doutez ?


Voici 2 exemples pour booster et développer ses ventes


  1. Demandez par exemple à vos prospects avec qui ils ont choisi de travailler et pourquoi ils n’ont pas retenu vos offres. Vous apprendrez à mieux cibler. Vous affinerez votre discours commercial et corrigerez certaines attitudes contre-productives qui vous portent préjudice dans le développement des ventes b to b !
  2. Demandez à vos clients pourquoi ils vous quittent / ne renouvellent pas les commandes. Et vous apprendrez quels sont vos points faibles et ce que vous devez améliorer pour fidéliser vos clients et assurer un développement des ventes organique !

Vous pouvez même brainstormer et systématiser l’auto-analyse au sein de vos équipes de vente btob en répondant aux questions suivantes :

  • Quelles sont les techniques, méthodes ou stratégies commerciales qui nous amènent des ventes actuellement ? Pourquoi ?
  • Quelles sont les techniques de vente b to b qui ne donnent pas de résultats ? Pourquoi ?

En répondant à ces questions, vous pourrez alors capitaliser sur ce qui marche en délaissant ce qui ne marche pas, ou en tentant d’engager des actions correctives. Voilà la clé pour améliorer la performance de votre processus commercial et assurer le développement des ventes btob !


Vidéo bonus : 3 erreurs à éviter en technique de vente commerciale





NB : Cet article a initialement été rédigé pour le Blog de Sparklane for Sales & Marketing : https://www.sparklane-group.com/fr/blog/3-erreurs-tuent-vos-ventes-btob/

Technique-de-Vente-PDF

Comment améliorer ses techniques de vente pour trouver des clients rapidement, vendre plus et mieuxTéléchargez gratuitement un extrait PDF du best seller Amazon « Technique de Vente : Les Stratégies Gagnantes étape par étape« .

Vendu à plusieurs milliers d’exemplaires, il s’agit d’une référence en matière d’efficacité commerciale pour de nombreux commerciaux, dirigeants et entrepreneurs…

Vous trouverez un lien direct de téléchargement PDF en bas de page, ainsi qu’un lien vers la version complète de ce livre sur les techniques de vente et ses bonus : livre (Papier et/ou numérique) + 15 modules VIDEO (formations commerciales de 5 à 10mn) + 8 Fiches PDF Synthèse !

 

*Sommaire du livre Technique de Vente*

 

Techniques de vente : les stratégies gagnantes étape par étape

Introduction : Qui suis-je et pourquoi m’écouter ?

Chapitre 1 – La technique de vente: définition

Comment sortir du lot en suivant un processus gagnant/gagnant ?

Chapitre 2 – Les 7 (+3!) étapes de la vente pour attirer les succès commerciaux

  1. La prise de contact : L’occasion de démontrer en quelques secondes votre intérêt pour votre prospect.
  2. La phase de découverte : Enquêtez subtilement sur les déclencheurs de décision.
  3. L’argumentation: Faites raisonner votre discours commercial.
  4. Le traitement des objections: Pourquoi s’y attaquer tout de suite.
  5. La négociation : Gardez une maîtrise stratégique.
  6. La conclusion / closing : Validez la ou les solutions apportées précédemment
  7. La prise de congé : Efficace et avec style!

Les 3 étapes de la vente souvent oubliées / négligées

  1. La prospection commerciale : La clé pour développer vos ventes.
  2. 2e étape de la vente laissée pour compte : La fidélisation!
  3. La préparation commerciale : Un scénario spécifique avant chaque rencontre client.

Chapitre3 – Détaillons ensemble chaque étape clé de la vente

  1. La préparation d’un plan de vente réussie
  2. Comment réussir vos campagnes de prospection commerciale ?
  3. Prospecter par téléphone : accédez directement à votre prospect
  4. Le rendez-vous client : L’occasion de transformer l’essai !
  5. Comment réaliser une phase de découverte efficace et décupler votre taux de réussite ?
  6. Comment vendre grâce une argumentation efficace ?
  7. Transformer les objections en opportunités business ?
  8. Savoir enfin quand et comment conclure une vente efficacement !
  9. Que faire si malgré tous vos efforts la vente n’est pas conclue, et comment éviter de perdre un futur client?
  10. La fidélisation client : Un enjeu stratégique pour récompenser vos efforts

Chapitre 4 – Techniques de vente additionnelles pour performer davantage!

  • Comment séduire un prospect indifférent ?
  • Savoir convaincre un interlocuteur de manière efficace?
  • Comment réduire les risques perçus et lever les freins à l’achat ?
  • Vaincre enfin l’objection prix !
  • 2 leviers de business puissants : Le témoignage et la recommandation client !

Chapitre 5 : Avoir la « psychologie de la vente », pour réussir à long terme !

  • Les 8 pièges & erreurs qui vous feront perdre des clients dans la vente
  • 19 principes pour réussir durablement dans la vente sans s’épuiser

Conclusion

3 mots : Relisez, Assimilez et – surtout – Pratiquez !

Comment recevoir vos bonus ?

 


Extrait du livre Technique de Vente PDF – Chapitre 1

 

Chapitre 1 : La technique de vente : Sortir du lot en suivant un processus gagnant/gagnant.

Savez-vous précisément ce que recouvre la technique de vente ? C’est avant tout une structure, une véritable méthodologie de vente. Il est vrai qu’il existe également des « ficelles » au cas par cas, des techniques commerciales pour convaincre, influencer et persuader ainsi que des accélérateurs de vente utilisables ponctuellement.

Mais en réalité, la plupart des vendeurs que je rencontre, qui me sollicitent, et que j’accompagne sur le terrain, n’ont pas de structure professionnelle. Ça part littéralement dans toutes les directions, on perd du temps car rien ne va sortir au niveau business et on en fait perdre au client qui ne décrochera probablement plus le téléphone après votre entretien de vente.

Laissez-moi vous parler de Julien. Un jour, j’accompagnais Julien, un jeune commercial durant toute une journée à la demande de son directeur des ventes. En général, Je n’interviens jamais durant les deux premiers rendez-vous afin de pouvoir analyser et observer le vendeur dans son élément (ses habitudes, ses réflexes, etc.) Même si le commercial a tendance à se montrer sous son meilleur angle lorsqu’il est accompagné, le naturel refait rapidement surface. J’en sais quelque chose pour avoir été longtemps de l’autre côté de la barrière ;)

Avec Julien, nous n’avons pas attendu très longtemps tellement c’était catastrophique. Sa stratégie consistait à se reposer sur la notoriété de la marque avec un discours du type « nous sommes les n°1, nous faisons telle et telle choses… et les autres sont mauvais. Combien vous en voulez?« 

En résumé, je vais caricaturer un tout petit peu mais il s’agissait d’un monologue nombriliste… sans aucune découverte client, aucune empathie… et par la même occasion aucune vente ce jour-là… Étonnant vous ne trouvez pas?

Quelques semaines plus tard, après avoir mis en place un plan d’action commercial, Julien a beaucoup évolué, il pose à présent des questions à ses prospects/clients, et les bonnes questions d’ailleurs ! Il est en capacité de rapidement comprendre les enjeux et les attentes du client. Ensuite il sait adapter son discours commercial et trouver les bons arguments de vente: il fait du sur mesure !

La conséquence de ce changement : il a multiplié son taux de transformation par 3 ! Le jeune vendeur est maintenant la locomotive de son équipe commerciale, et il rafle la plupart des concours commerciaux…

Voyons donc comment procéder pour améliorer votre technique de vente, sortir du lot et vendre plus facilement au quotidien

En technique de vente, il y a un ordre logique à respecter, c’est ce que l’on appelle les étapes de la vente : prospection, contact, découverte, argumentation… etc.

Donc si vous n’avez pas de structure, si vous ne procédez pas dans l’ordre, cela ne fonctionnera pas. Car le client a besoin de savoir où il va, s’il ne comprend pas précisément où vous souhaitez l’emmener, quelle est la valeur ajoutée que vous allez lui apporter et pourquoi vous plutôt qu’un autre, alors ce sera très compliqué de décrocher la vente !

 

La plupart des vendeurs ont deux gros défauts

 

Pour commencer, ils parlent trop et n’écoutent pas assez le client. Ils sont concentrés sur les objectifs, les primes, les argumentaires commerciaux appris par cœur… et ils passent littéralement à côté des informations clés livrées par le prospect. Au final, quel est le résultat ? Trop de bla-bla, et bien souvent de la sur argumentation commerciale. La communication commerciale est standardisée et la mayonnaise ne prend pas, car pas assez de sur mesure, pas assez de chirurgical !

Les clients sont habitués avec la multitude de vendeurs qu’ils rencontrent quotidiennement. Et malheureusement, ils ne signeront pas s’ils ne sont pas entièrement convaincus, et si vous ne vous différenciez pas de la masse de concurrents qui traînent sur le marché. Alors, s’il vous plaît, suivez le proverbe suivant dans vos prochains entretiens de vente : « L’homme a deux oreilles et une bouche, c’est pour écouter deux fois plus qu’il ne parle« .

Oubliez vos a priori, écoutez votre interlocuteur attentivement, concentrez-vous sur lui et sortez de votre bulle. Posez des questions intelligentes qui vous permettront de vous démarquer en démontrant votre professionnalisme. Prenez un maximum de notes pour ne pas laisser filer les informations clés, et reformulez pour être sûr d’avoir bien compris et d’être sur la même longueur d’onde que votre client.

Deuxième problème: il s’agit du manque de préparation. L’improvisation commerciale ne paye jamais. Ceux qui vous laissent penser n’ont pas de résultats réguliers et durables. Croyez-vous que Gad Elmaleh improvise sur scène lors de ses spectacles ? Bien sûr que non, tout est préparé et millimétré, vous le savez bien ! Idem pour les sportifs de haut niveau… croyez-vous qu’ils débarquent le jour de la compétition comme ça ? Encore une fois, il y a des heures et des heures d’entrainement et de perfectionnement derrière pour avoir le maximum de chances de réaliser une performance le jour J !

 

En technique de vente, rien ne doit être laissé au hasard !

 

Oubliez les mauvais pitchs commerciaux. Si vous hésitez et/ou que vous ne savez pas quoi dire dans les premières secondes, si vous n’avez rien d’intéressant et d’intelligent à dire, comment voulez-vous capter l’attention de votre interlocuteur ? 

Travaillez votre accroche commerciale, testez, mesurez et corrigez-la pour obtenir la version la plus percutante. Personnalisez ensuite cette accroche commerciale en ayant fait quelques recherches auparavant sur votre client potentiel. Renseignez-vous, cela devient un jeu d’enfant avec Internet et les réseaux sociaux.

Ensuite, évitez les banalités… ne parlez pas de la pluie et du beau temps.

Posez les bonnes questions !

Ce qui implique d’y avoir réfléchi avant encore une fois, et puis creusez pour découvrir ce dont vous avez besoin. Les questions doivent être orientées vers vos objectifs de ventes.

Adoptez le principe d’engagement, car une fois que le client prend conscience de ses problèmes ou des améliorations potentielles de sa situation, il sera enclin à écouter vos solutions commerciales

Je vous l’ai dit, et j’en sais quelque chose: un argumentaire de vente générique ne fonctionne pas. Un message de vente stérile est le meilleur moyen de lasser votre prospect et de rater la vente !

Alors soyez spécifique ! Comment faire ?

Voici une anecdote personnelle qui concerne mes débuts en circuit grande distribution. Il s’agissait d’un très gros client qui ne voulait pas entendre parler de moi. Appelons le Monsieur T. 

Je n’arrivais pas à obtenir de rendez-vous avec ce client et lorsque je me présentais à l’improviste, je le suivais littéralement dans les rayons du point de vente. Et il ne m’écoutait pas malgré tous les arguments que je pouvais avancer.

J’ai tenté énormément d’approches infructueuses avec ce client jusqu’au jour où j’ai compris ce qu’il fallait faire. 

Je me suis mis à demander à tous les autres fournisseurs que je croisais dans ce point de vente et dans d’autres, s’ils connaissaient ce client et ce qu’ils pouvaient me raconter à son sujet, ce qu’ils me conseillaient. 

Au bout d’une semaine, j’avais appris que Monsieur T n’aimait pas les nouveaux vendeurs. C’était un vieux de la vieille qui n’accordait sa confiance qu’après des années de collaboration commerciale assidue.

Il avait souvent été déçu par les nombreux commerciaux qui se succèdent chez les industriels. C’est quelqu’un qui fait le strict minimum pour que sa direction le laisse tranquille.

Ensuite, une fois le travail terminé, il n’y a que deux choses qui trouvent grâce à ses yeux : sa fille et le rugby ! En creusant un petit peu, j’ai également appris qu’il manquait pas mal de chiffre d’affaires à réaliser à ce client ce mois-ci pour être en phase avec les objectifs assignés par sa direction.

Lorsque je suis retourné voir Monsieur T, mon angle d’attaque était clair : Je lui ai proposé une opération clé en main chiffrée en allée centrale qui lui permettrait d’aller chercher le chiffre d’affaires manquant et de réaliser ses objectifs.

J’ai également mis dans la balance le fait que si nous reprenions le business ensemble, en tant que client partenaire sur cette opération temps fort, il aurait droit à 2 places pour la demi-finale du Top 14. Il pourrait y amener sa fille ou un ami. A lui de voir…

Ce jour-là, pour la première fois, j’ai vraiment capté l’attention de ce client, qui s’est arrêté net de faire ce qu’il était en train de faire, et qui m’a posé des questions. Preuve qu’il était enfin intéressé par ce que j’avais à dire, et prêt à envisager de travailler ensemble. Cette étape franchie, il m’aura ensuite fallu une demi-heure montre en main pour conclure cette première vente qui m’a ouverte bien des portes par la suite.

Mais en réalité, avec du recul, c’était une formalité. Il était déjà convaincu car je m’étais adressé à lui personnellement (en pénétrant dans son univers) avec une offre commerciale en lien avec son contexte, ses objectifs et ses motivations profondes !

Comme je le dis souvent à mes clients en coaching commercial : prenez un peu de temps pour vous renseigner sur votre interlocuteur en réfléchissant à ce qui serait en mesure de lui faire dresser l’oreille… Captez l’attention, argumentez spécifiquement, faites du chirurgical et vous observerez vos ventes grimper !

Vous constatez ainsi que les techniques et méthodes de vente sont les mêmes, mais que chaque vente est unique car chaque client est unique, chaque situation commerciale est unique.

Donc pourquoi voulez-vous qu’il en soit autrement pour votre argumentaire de vente ? 

Vos arguments doivent faire vibrer votre client. Vous devez les faire vivre dans son univers pour créer des émotions fortes en termes de gain ou d’économies. Il peut s’agir de temps, d’argent, de confort… à vous de voir.

Mais vous devez projeter votre client dans l’avenir à travers un décalage positif entre sa situation actuelle et sa situation future grâce à vous.

Et la bonne nouvelle, plus le client sera concentré sur le gain / l’économie réalisée, plus il sera conscient et aura admis la valeur de votre solution commerciale, moins le prix sera un élément bloquant. 

Pourquoi ? 

Tout simplement parce que vous aurez su créer de la valeur à SES yeux.

Simplement, pour créer de la valeur, il faut prendre le temps de bien écouter l’autre, de comprendre et de faire du sur mesure commercial !

 

*Fin de l’extrait PDF Technique de Vente*

 


Téléchargez l’extrait PDF du livre Technique de Vente

Maintenant, si vous souhaitez aller plus loin pour développer votre Intelligence commerciale et perfectionner vos techniques de vente pour vendre plus et mieux au quotidien, alors voici ce que je vous suggère…

Vous êtes libre d’accéder à la version complète du livre « Technique de Vente : Les Stratégies Gagnantes étape par étape » en version PDF / Kindle / Papier, et vous aurez également accès à 2 bonus exclusifs :

  1. 8 Fiches de synthèse sur les étapes clés de la vente en PDF (pour se focaliser sur l’essentiel à retenir)
  2. 15 Formations bonus en vidéo pour approfondir chaque technique commerciale présentée dans le livre

Procurez-vous le livre Technique de Vente en PDF / PAPIER

 

PDF Technique de Vente - Stratégies Gagnantes étape par étape

 

Extraits des commentaires clients sur le livre Technique de Vente

 

« Ce livre m’a apporté une vision claire et un plan d’action à mettre en oeuvre de suite pour passer à la vitesse supérieure. J’en ai retiré de grands principes actionnables, ce qui a beaucoup plus de valeur pour moi que de la théorie pure et simple. Je ne suis pas pourtant un vrai débutant dans le domaine car j’ai déjà parcouru plusieurs livres sur le sujet mais ils ne sont pas aussi pratiques…« 

Romuald Lesage

« Je pense que j’ai pas vu mieux depuis longtemps,on vois aussi un professionnel hors pair qui donne avec beaucoup d’humanité des principes de ventes ultimes. Je conseille donc ce livre à 100% il répondra aux attentes des meilleurs et à tout ceux qui veulent débuter en vente.« 

Ruddy Euphrosine

« Ce livre est un vrai guide pratique sur la manière de mener à bien une vente de manière efficace ! Chaque étape est bien expliquée (les enjeux, les questions à se poser, les pièges à éviter, etc.) en allant à l’essentiel. Les stratégies proposées sont facilement transposables à toute situation de vente. En bref, un ouvrage très utile pour tout vendeur débutant ou non.« 

Rosario

« À acheter sans hésiter. Ce livre est un guide 100% pratique de l’action commerciale. Toutes les étapes de la vente sont expliquées de façon claire et détaillée. À lire et à relire et à s’approprier, la mise en œuvre des techniques présentées vous permettra d’avoir une approche structurée et professionnelle de la vente. »

Pierre Stéphane

« Non seulement destine aux vendeurs et commerciaux mais aussi-bien pour notre vie personnelle ! Pour tous les secteurs commerciaux face a face ou téléphonique! Très bien écrit et efficace ! Bravo ! »

Pascale

« Ouvrage didactique et complet. Très riche et très détaillé ce livre se lit facilement. Compréhensible pour les novices, c’est également un bon support pour les vendeurs confirmés. Il permet de se remémorer les bases pour effectuer de bonnes ventes et rester au top. A avoir toujours sur soi pour piqure de rappel. »

Client d’Amazon

« Je mets 5 étoiles car le sujet est traiter en profondeur. J’ai appris à chaque pages de nouvelles techniques commerciales pour améliorer mes performances en vente.« 

Laurent

« J’ai commencé par parcourir le sommaire devant ma tasse de café, j’ai plongé dans le chapitre 1, j’ai attrapé un calepin pour prendre des notes et j’ai fini 2h plus tard… devant mon café froid, mon calepin plein de notes mais super contente d’avoir trouvé des outils simples et pratiques.« 

Séverine

« Issus des pratiques de l’auteur, la méthodologie proposée et les détails fournis pour chaque étape de la vente sont précieux.
En bref, un contenu opérationnel, structurant et sécurisant pour s’entraîner et se perfectionner.« 

Gilles Caillet

« Cet ouvrage présente très bien les différentes étapes de la ventes, avec une forme d’écriture facile à lire, donnant envie d’apprendre. Je recommande ce livre pour tous les vendeurs et acteurs de la fonction commerciale. »

Jérôme Braun

« Un must-have. J’ai pris la version Kindle et je n’ai pas bougé de mon lit jusqu’à la dernière page. Très facile à lire et bien structuré. Bravo Et merci pour ce livre. »

Ba Bakate

« Victor Cabrera a fait un excellent ouvrage de synthèse des meilleures techniques de vente. Le livre complète de manière efficace les vidéos de son site. » 

Pierre-alexandre Assie

« Je me lance depuis peu dans l’entreprenariat et il me fallait un ouvrage simple et complet à la fois. Ce livre, pour une personne comme moi qui n’a jamais eu d’expérience en matière de vente et de prospection correspond tout à fait à mes besoins. Je le recommande pour sa forme très pédagogique et son contenu qui va à l’essentiel. »

Client d’amazon

Voir tous les commentaires par vous même directement sur Amazon ici >>

 

 

technique de vente soncas

Comment utiliser la Méthode SONCAS pour vendre plus et mieux ? Apprenez enfin à décoder les motivations d’achat clients avec une grille de lecture simple et efficace…

 

 

Dans cette courte vidéo, vous allez découvrir comment vendre plus et mieux en utilisant la méthode SONCAS en technique de vente, avec des exemples concrets d’utilisation que vous pourrez reprendre à votre compte !

 

Le SONCAS, une technique de vente controversée

Bonjour et bienvenue sur Technique de Vente ! J’ai le plaisir de vous retrouver pour notre « Chronique de l’expert » mensuelle. Nous allons aujourd’hui aborder un sujet ô combien important : le S.O.N.C.A.S. Car si beaucoup d’entre vous pensent le connaître, combien le pratiquent (occasionnellement / au quotidien) ? Et combien le maîtrisent ?

Il est capital de maîtriser les basiques en techniques de vente pour être efficace et efficient au quotidien, car comme le disait Bruce Lee : « Je n’ai pas peur de celui qui connait 1000 coups et qui les a pratiqué 1 seule fois. Je me méfie par contre de celui qui connait 1 seul coup et qui l’a pratiqué 1000 fois. »

Pour nous éclairer sur le sujet, j’ai donc le plaisir de recevoir Christian KOTTMANN consultant, formateur, et conférencier en vente et négociation !

 

La méthode SONCAS par Christian Kottmann

 

Bonjour Christian ! Je suis heureux de te retrouver pour cette capsule concrète sur le soncas dans la vente, j’espère que tu vas bien ?

Bonjour Victor ! Je vais très bien et bonjour à tous !

 

Il existe aujourd’hui de nombreuses techniques de vente axées sur les motivations d’achats : SACOL, SABONE, BESOIN, etc.

Pourquoi devrions-nous revenir sur la méthode SONCAS ?

Tout d’abord, revenons à l’origine de la technique de vente SONCAS

S.O.N.C.A.S  a été créée au siècle dernier dans les années 7O par Bernard Julhiet qui correspondait à l’époque aux besoins fondamentaux des consommateurs sur le plan psychologique.

Nous pouvons répertorier différentes approches similaires comme par exemple :

  1. L’approche BESOIN

Bien-être-Estime-Sécurité-Orgueil-Intérêt-Nouveauté

  1. L’approche PICASSO

Pratique-Innovation-Considération-Avidité-Sécurité-Sentiment-Orgeuil

  1. L’approche SABONE

Sécurité-Affection-Bien-être-Orgueil-Nouveauté-Economie

  1. L’approche SIC-SIC

Sécurité-Intérêt-Confort-Sentiment-Innovation-Considération

  1. L’approche SACOL

Sécurité-Argent-Confort-Orgueil-Loisir

Il faut savoir que ces outils traitent de l’approche psychologique et non de l’approche comportementale !

 

Pour celui qui ne maîtrise pas cette technique de vente, quelles sont les conséquences ?

Tout simplement que le client constate qu’il n’est pas écouté, et donc pas compris… en conséquence, il n’achètera pas !

 

CONSEILS D’UTILISATION DU S.O.N.C.A.S

 

Dans ce cas, quels conseils pourrais-tu donner à nos amis vendeurs & commerciaux pour améliorer leurs performances commerciales à travers l’utilisation de cette méthode de vente ?

Nous parlons là des basiques de la vente. Pour connaître le soncas, tout d’abord posez des questions relatives à /au :

  • Ce qu’il a ou n’a pas actuellement et pourquoi accepterait-il d’en changer
  • La / Les motivation(s) qui le pousserai(en)t à en changer
  • L’utilité du produit ou service dans sa vie quotidienne

 

Pour cela, il y a plusieurs types de questions. Posez des questions de découverte comme par exemple :

  • Puis-je demander ce que vous entendez par……. ?
  • Que mettez-vous derrière le mot… ?
  • Comment est née l’idée de ce produit ?

 

Ou bien, posez des questions de motivations comme par exemple :

  • La voiture de vos rêves vous l’imaginez comment ?
  • Dans l’idéal, à quoi aimeriez-vous que ressemble votre entreprise ?
  • Quelles seraient les motivations qui vous pousseraient à travailler avec nous ?

 

Ensuite, laissez votre client s’exprimer… Notez et reformulez pour bien signifier à votre client que vous l’avez bien compris !

 

EXEMPLES SONCAS

 

Christian, peux-tu illustrer par des exemples vraiment clairs de chaque typologie SONCAS ?

Bien sûr. Prenons des exemples vendeur / client pour illustrer cela simplement :

 

Vendeur : Que mettez-vous derrière le mot tranquillité ?

Client : L’assurance que votre SAV interviendra dans les 24 h et que les pièces soient garanties !

Là, vous avez un client en mode SÉCURITÉ

 

Vendeur : La voiture de vos rêves vous l’imaginez comment ?

Client : différente, quelle ait de l’allure ! Qu’elle ne ressemble pas à la voiture de tout le monde ! Et aussi la performance alliée à la puissance de… chevaux sous le capot !

Là, vous avez un client en mode ORGEUIL

 

Vendeur : Comment est née l’idée de ce produit ?

Client : La révolution et la transformation que cela allait apporter dans la vie des gens !

Là, vous avez un client en mode NOUVEAUTÉ

 

Vendeur : Puis-je demander ce que vous entendez par souplesse ?

Client : J’entends par souplesse la facilité d’utilisation. Je ne veux pas avoir plein de boutons je ne veux pas me compliquer la vie !

Là, vous avez un client en mode CONFORT.

 

Vendeur : Quelles sont les motivations qui vous pousseraient à travailler avec nous ?

Client : Une réelle performance économique. C’est-à-dire : rentabiliser l’investissement sur 18 mois et non sur 24.

Là, vous avez un client en mode ARGENT.

 

Vendeur : Quels sont pour vous, les valeurs essentielles dans une relation commerciale ?

Client : À produit égal, c’est tout d’abord l’affinité que j’ai avec le produit. C’est le sentiment d’avoir fait le bon achat avec la bonne entreprise.

Là, vous avez un client en mode SYMPATHIE.

 

Bien sûr, là nous voyons les grosses ficelles de la technique de vente soncas. Bien souvent, les gens se dévoilent de façon plus subtile !

 

Quels bénéfices le vendeur va-il retirer en pratiquant cette technique de vente ?

Tout naturellement, il sera plus en adéquation avec le client… et donc, cela veut dire moins d’objections clients et plus de ventes !

 

Très bien. Merci Christian ! Je te souhaite une excellente continuation et à bientôt.

A très bientôt Victor.

 

 

Pour aller plus loin, voici quelques articles complémentaires :

 

Jean Pascal Mollet

Vous souhaitez améliorer vos techniques de vente ? Sachez qu’il est toujours judicieux de s’inspirer des bonnes pratiques commerciales ! Et cela tombe bien, car j’ai aujourd’hui fait appel à un expert du sujet…

Les techniques de vente de Jean-Pascal Mollet

Bonjour Jean-Pascal.

Bonjour Victor.

Jean-Pascal, tu as 45 ans, et 20 ans d’expérience commerciale et managériale. Tu es un expert reconnu dans les domaines de la vente et de la négociation. Tu es coach, conférencier, consultant et formateur, et également auteur du « Achetez-moi ! Comment tout vendre et se vendre ».

Tout à fait ;)

Est-ce que tu souhaites compléter cette présentation, et nous parler de tes domaines d’expertise ?

Oui, la présentation est juste. Il  y a 8 ans j’ai créé un cabinet de formation qui s’appelle « coach de vente conseil »  vraiment orienter sur le métier de commercial et de négociateur, mais également sur la relation client et le management des forces commerciales.

Avant de faire ce métier-là, j’ai commencé chez Darty où j’étais vendeur, chef des ventes. Ensuite, j ai travaillé chez L’Oréal où je me suis occupé d’un secteur, et ensuite de grands comptes (Cora et Auchan). Puis chez Kenwood, j avais la moitié de la France et 4 commerciaux, et enfin dans le groupe Vivarte (l’ancien groupe André) sur la marque Liberto, ainsi que le développement des grands comptes, et l’encadrement d’une vingtaine de boutiques.

Donc voilà, c’est un parcours assez varié, et puis j’ai eu envie de transmettre ce que j’avais pu apprendre durant toutes ces années.

 

C’est un parcours assez complet effectivement ! Est-ce que tu as des actualités en cours ?

Alors les actualités en cours, j’essaye de travailler sur un deuxième livre après « mémento de la vente » j’aimerais faire le « mémento du management », mais orienté management commercial, donc je suis en train de travailler dessus, et ensuite sur le développement du métier de conférencier sur la vente et la négociation. Aujourd’hui, c’est une activité qui n’est pas très développée en France.

Le marché en tout cas n’est pas très développé en France, comme cela peut l’être aux États-Unis ou au Canada. Donc il y a un marché, une petite niche qui se développe, en espérant que cela se développe encore plus.

 

D’accord, à l’heure actuelle j’ai vu que tu avais deux conférences : une axée sur la vente l’autre axée sur la communication ?

C’est cela effectivement, sur les comportements, basés sur l’approche des couleurs de la méthode DISC.

 

Alors si tu es ok, j aimerais que tu nous parles des facteurs clés de succès pour réussir dans la vente aujourd’hui selon toi ?

Alors les facteurs clés de succès ils sont nombreux, je les résume à 7 étapes, avec un acronyme qui est « les 7 C » c’est un petit truc pour les retenir !

Le premier  C, c’est la partie Concevoir, il faut déjà être bien préparé au niveau du plan de vente. Car mieux on est préparé, mieux on fonctionne face à son client. De plus, on prévoit les objections, les bénéfices client, et puis la stratégie à mettre en place. C’est un peu comme lorsque l’on va à un examen. Plus on est prêt, plus on y va en connaissant par cœur et plus on a de chances de succès. Alors que si on a appris une chose sur deux forcément c’est plus compliqué. En résumé, être bien préparé, c’est très important!

Ensuite, bien prendre Contact, c’est le deuxième C. La prise de contact, même si ce n’est pas une phase qui est très technique en soi, elle conditionne beaucoup de choses. On n’a pas deux chances de faire une bonne première impression.

Après, c’est souvent la phase que je travaille avec les gens que j’accompagne, c’est la phase découverte du client, c’est la phase Connaître. On a tendance à arriver en rendez-vous et à vouloir parler de soi, à vouloir se présenter, présenter son entreprise, ses produits, et ne pas être suffisamment centré sur le client. Ou alors on va poser une question, il va nous répondre et du coup je vais argumenter sur mes produits…

Donc il faut vraiment travailler sur cette phase de découverte, en insistant plutôt sur le questionnement ouvert qui permet d’ouvrir le dialogue. Le fameux CQQCOQP (Comment ? Quoi ? Qui ? Combien ? Où ? Quand ? Pourquoi ?). C’est un moyen mnémotechnique pour poser à coup sûr une question ouverte !

C’est vrai que l’on a tous naturellement tendance a démarrer avec des questions fermées, ce qui est assez délicat pour une phase dite de découverte, donc je te rejoins totalement sur ce point.

C’est vrai. Donc la on est toujours à la troisième phase qui est la phase connaitre, mais cela rejoins aussi la phase Concevoir puisque moi ce que je conseille, c’est de préparer des questions ouvertes, de les formaliser, de les écrire vraiment comme on va les poser, et non pas juste noter les idées. Car si on laisse faire notre cerveau, ce sont très rapidement des questions fermées qui arrivent.

Donc cette phase, elle est importante, une fois qu’on a posé toutes ces questions, on passe à la quatrième phase qui est la phase Comprendre, qui est la phase de reformulation de tout ce que l’on a pu comprendre et intégrer en termes d’informations. Cette phase a plein d’intérêts, le premier étant déjà de montrer au client que l’on a écouté, et que l’on a compris.

Ça fait une check list pour le commercial et pour le client, car la aussi le client peut dire « ah, mais j’ai oublié de vous dire cela …. Ah, mais non, je ne voulais pas dire cela… je veux rajouter telle et telle chose… ». Souvent, cette phase est oubliée, mais elle est très importante.

Elle permet notamment d’obtenir le premier « oui » dans la vente qui engage le client. Ça veut dire qu’on s’est compris et qu’on s’engage à aller plus loin. Moi j’appelle ça « le péage »,  une fois que le péage est passé, on peut rouler plus tranquillement dans tous les cas.

En effet, c’est une belle image !

Après la phase « comprendre », on peut enfin essayer de Convaincre son client, c’est la cinquième phase. Donc c’est la phase d’argumentation, on peut parler de bénéfices clients : qu’est ce que ma proposition fait gagner à mon client?

Là aussi, souvent, en accompagnement avec les commerciaux on se rend compte qu’on peut avoir tendance à rester sur les caractéristiques de son produit ou de son service, et pas suffisamment sur ce que cela apporte au client « ceci vous permet cela…… Ceci vous garantit cela… », pour vraiment être centré sur lui et essayer se s’oublier un petit peu.

C’est aussi la partie où il faut souvent répondre aux objections clients. Mais les objections, c’est aussi un signe d’intérêt du client, c’est 100% positif. Si un client fait une objection, on peut  « sauter au plafond » et se dire que c’est génial, ça montre qu’il s’intéresse au produit ou service. Maintenant, il n’est pas totalement convaincu, donc allons-y.

Moi je propose une petite technique, alors il y en a plusieurs, mais c’est déjà d’accepter l’objection, de se mettre a la place du client, d’essayer de changer le rapport : ne plus être en confrontation, mais être partenaire « A votre place, je pourrais penser comme vous » après il faut le questionner, toujours sous forme de questions ouvertes : « Qu’est-ce qui fait que vous pensez cela ? Vous dites que c’est trop cher, mais à quoi me comparez-vous ? Que voulez-vous que j’enlève dans la proposition ? », Etc. Il faut le faire s’exprimer, et puis après bien évidemment lui apporter une réponse, pour passer au sixième C  qui est la Conclusion.

Donc la on est à la fin de l’entonnoir, on va lui poser des questions fermées: « vous êtes d’accord ? On part là-dessus ? Tout est OK ? »

Et plus la préparation a bien été faite avant, plus le client va dire « OK on y va ! » et plus aussi ça va être naturel pour moi. C’est-à-dire que ça sera évident pour moi que mon client veuille acheter, et cela va se ressentir aussi dans mon comportement. On arrive enfin à la septième phase qui est la Conservation ! Un client satisfait c’est un client qui revient, c’est trois nouveaux clients. Alors qu’un client qui ne serait pas satisfait, c’est dix clients de perdus puisque l’on parle beaucoup plus de ses mauvaises expériences que des bonnes !

Donc voilà, c’est un schéma assez rapide, mais qui est efficace ;)

 

C’est un acronyme qui permet de couvrir toutes les phases de la vente en effet. Et cela fait le lien avec ma seconde question. Quels sont, selon toi, les erreurs classiques et les pièges à éviter dans la vente ?

Alors les erreurs classiques, effectivement il y en a. J’ai un ami qui avait des commerciaux qui vendaient du parquet et qui m’a demandé de les accompagner. Il m’a dit : « Je ne comprends pas ils n’arrivent pas à conclure la vente avec les clients. », « Ils n’arrivent pas à faire signer le bon de commande. »

J’en ai accompagné trois, et le problème ce n’était pas la conclusion de la vente, mais la phase de découverte du prospect. C’est-à-dire qu’il y avait un gros décalage entre ce qu’ils pouvaient proposer et ce que le client recherchait vraiment. Donc forcément, le client n’est pas fou, il ne va pas signer.

Donc vraiment, le gros point c’est cette fameuse question ouverte. Et le deuxième point qui semble important aussi c’est l’importance de se synchroniser sur la personne que l’on a en face de soi, en termes de comportement. C’est ce que j’aborde sur l’approche des couleurs, que je transmets aussi aux gens que j’accompagne. Si on a quelqu’un qui est super speed, qui est rapide qui va à l’essentiel, et que moi je prends tout mon temps, que je veux tout lui expliquer, forcément ça ne marchera pas !

A l’inverse, si moi je suis quelqu’un qui aime être super speed, qui aime bien raconter un petit peu ma vie, et si en face de moi j’ai quelqu’un qui est très pragmatique, qui a besoin qu’on lui explique tout, si je reste dans mon comportement habituel, ça ne marchera pas non plus ! Donc ça, je crois que c’est vraiment les deux choses sur lesquelles il faut prêter attention : c’est son comportement et son questionnement !

 

Parfait, on va s’engouffrer dans la brèche ;) Peux-tu nous en dire un petit peu plus sur cette méthode des couleurs ?

En terme de comportement, il existe plein d’approches aujourd’hui sur le marché. Il y a un petit côté marketing. J’ai eu l’occasion d’en aborder plusieurs : il y a la Process’com, il y a la fameuse méthode DISC, la PNL (Programation Neuro Linguistique), etc.

Ce qui m’a semblé aujourd’hui être l’outil le plus pragmatique à utiliser au quotidien, c’est cette méthode des couleurs où on est juste sur 4 grands profils, qui nous vient de Marston et de la méthode DISC.

  • Le rouge qui est plutôt dominant, qui a tendance à aller à l’essentiel, et qui est plutôt directif.
  • Le jaune qui est dans l’influence (c’est le I du DISC), qui a tendance à vouloir influencer les autres, être dans le contact et parler beaucoup.
  • Le vert qui est plutôt dans la stabilité, qui a besoin d’habitudes, d’une certaine routine, de prendre le temps. Il est également sur la relation comme le jaune.
  • Pour finir, on a le bleu qui est dans la conformité et dans les preuves, le côté mathématique.

Donc l’idée c’est de se dire tiens, très rapidement, en 30s – 1min, qui j’ai en face de moi, pour pouvoir m’adapter en termes de communication et de messages à passer.

 

D’accord, donc l’idée, c’est d’arriver à l’identifier rapidement et à se synchroniser sur son interlocuteur ?

Tout à fait !

 

Ok, alors justement vu que tu as l’une de tes conférences qui est axée sur la communication. Quels seraient tes conseils pour être plus impactant en tant que communiquant ?

Alors le premier message que je passe dans cette conférence, c’est de dire qu’ il y a une étude du professeur Mehrabian qui nous dit que le visuel représente 55% de notre communication, le vocal 38%, et les mots ne représentent  QUE  7%.

Donc il est vraiment important d’incarner ce que l’on dit, d’avoir le bon ton et la bonne attitude, et c’est déjà ça qui va impacter la personne en face de soi. Après ce qui est important aussi c’est de se connaitre soi, justement par rapport à ces couleurs, ses forces et ses axes d’améliorations.

Si on fait un parallèle avec les phases de la vente,

  • Le rouge sera plus dans le côté conclusion. Il a la qualité de savoir se fixer des objectifs, de savoir aller à l’essentiel et de conclure.
  • Le jaune a une qualité de contact facile avec ses interlocuteurs.
  • Le vert aura cette qualité dans le questionnement et dans la phase « connaitre » c’est la couleur qui est la plus à l’écoute.
  • Et le bleu aura une qualité plutôt dans la phase d’argumentation puisque c’est quelqu’un qui est très mathématique, très cartésien, et qui saura faire cette démonstration aux clients.

Donc ce qui est important, c’est déjà de se connaitre soi, ses forces et ses points d’amélioration, et après pouvoir se synchroniser avec la personne en face de soi.

 

D’accord, donc c’est pour toi l’essentiel afin d’être plus impactant en matière de communication ?

Oui, il y a d’ailleurs un dicton qui dit « qui se ressemble s’assemble ». Donc plus je peux être en cohérence avec la personne en face de moi et mieux ça marchera. Alors après ça ne fait pas tout, mais ça fait déjà beaucoup ;)

 

Ça fait déjà beaucoup on est d’accord ! Tu parlais tout à l’heure d’axes d’amélioration, c’est intéressant. Selon toi quels seraient les axes d’améliorations à travailler en premier, par rapport à ton expérience avec les vendeurs que tu rencontres en formation ?

La première phase, je crois qu’il faut y aller chronologiquement, donc c’est CONCEVOIR : être bien préparé ! Être bien préparé c’est bien connaitre ses produits et services, qu’est ce que j’ai envie de savoir ? Qui est mon prospect ? Sur quels points je vais pouvoir l’aborder ?

Si c’est une séance de prospection téléphonique, c’est pareil il faut que je me prépare, il faut que je planifie ça sur mon agenda. Donc il faut y aller étape par étape, il ne faut pas dire d’abord tiens je vais travailler la conclusion de vente. Je démarre d’abord par la phase concevoir, je vois comment je peux bien me préparer, et après je peux bien avancer dans toutes ces phases de la vente.

 

D’accord, donc on est sur la partie concevoir ! Et si je reprends ce que tu nous disais tout à l’heure, est-ce qu’on ne peut pas y voir un second axe d’amélioration avec toute la partie phase de découverte et le questionnement qui en découle ? Qu’en penses-tu ?

Oui c’est sur. Mais je vais déjà le préparer dans la phase où je ne suis pas en face de mon client et me dire voila : quelles questions j’ai envie de poser et qu’est ce que j’ai envie de savoir ? C’est ça le plus gros travail.

 

Alors ma dernière question concerne l’apprentissage permanent. Est-ce que tu considères qu’en matière de vente on a toujours besoin de se former ?

Alors oui, on peut toujours chercher et trouver des techniques de vente pour s’améliorer. C’est ce qui est génial dans ce métier-là, comme dans beaucoup de métiers, c’est qu’on apprend toute sa vie ! Moi ça fait 8 ans que j’anime des formations, que j’accompagne des commerciaux, que je fais des conférences, et j’apprends encore des choses. Et tant mieux !

Je crois que justement il ne faut pas rester sur ses lauriers. On voit que la vente c’est très technique, et comme toutes techniques si on les oublie, si on ne les pratique pas et qu’on n’en recherche pas de nouvelles on est vite dépassé…

Aujourd’hui, si on fait une analogie avec le sport, il existe des techniques, et c’est la maîtrise de ces techniques qui va faire que je serais bon, très bon ou très très bon.

Même si je suis très bon, si je joue au tennis, le matériel d’il y a 20 ans ou 30 ans ce n’est pas le même. Donc les gens cherchent aussi à se perfectionner, à avoir le meilleur matériel. Le nouveau matériel, c’est aussi ce que l’on est en train de faire aujourd’hui, il y a de la vidéo, de l’internet, des sites, et on peut difficilement faire abstraction de ça aujourd’hui.

Il faut se remettre en question dans tous les cas !

 

Je te rejoins tout à fait, je pense que l’apprentissage permanent est la clé du succès dans des métiers aussi challengés que la vente ! Je te remercie d’avoir répondu à mes questions, et de m’avoir contacté. C’est toujours un plaisir d’accueillir des experts sur le blog Technique de Vente.

 

 

Si vous avez apprécié les conseils de Jean-Pascal Mollet, alors n’hésitez pas à le retrouver sur :

  1. Sa chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/jeanpascalmollet
  2. Sur ses sites : http://www.jeanpascalmollet.biz/ et http://www.coachdeventeconseil.com/

 

 

déclencher l'achat du client

Comment vendre plus facilement et déclencher l’achat du client ? Voila une question qui préoccupe bon nombre d’entreprises et de commerciaux lors de l’entretien de vente… Le principal frein à l’acte d’achat, c’est le risque que votre client perçoit dans votre offre commerciale. Qu’il l’exprime sous forme d’objection à la vente, ou qu’il le taise, cela ne change rien. Pourquoi ?

Parce que si vous n’éliminez pas le ou les risques perçus, vous n’arriverez pas à conclure la vente ! Voyons donc comment faire acheter vos clients (et non pas vendre)…

Méthode de vente pour déclencher l’achat du client

Je vais partager avec vous une méthode de vente redoutablement simple et efficace. Mettez-vous dans la peau du client et répondez aux questions suivantes en fonction de vos produits et services :

  • Quels sont les risques (conséquences négatives) si j’achète ce produit ?
  • Quelles en sont les causes ?
  • Quel est le degré de nuisance pour chacun risque identifié sur une échelle de 1 à 10 ?
  • Quelles sont les réponses qui pourraient atténuer ou éliminer les risques que je perçois?

Il peu s’agir de risques réels ou imaginaires, alors faites réellement preuve d’empathie, et notez tout ce qui vous passe par la tête. Car en règle générale, il est plus difficile de définir le risque commercial ou le frein à l’achat, que de l’éradiquer !

Ce qui constitue un élément sans importance pour le vendeur peut s’avérer un redoutable frein à l’achat pour certains prospects.

Si vous avez besoin d’aide pour cet exercice, prenez une poignée de personnes dans votre entourage, et faites le test précédent. Vous verrez qu’une multitude de freins à l’achat non anticipés vont surgir. La clé pour les traiter, vous l’aurez compris, réside dans l’empathie et l’anticipation…

Définition des freins à l’achat

Le frein à l’achat est réellement un point bloquant qui empêche le client de passer à l’action. Il existe beaucoup d’exemples de freins à la réalisation d’une vente. Voici des exemples de « risques perçus » pour vos clients :

  • Difficulté à apprécier la valeur : votre prix semble trop élevé pour le client ! (le fameux C’est Trop Cher !)
  • Utilité : le client en a-t-il vraiment besoin ?
  • Manque de confiance : votre client n’est pas convaincu, il vous prend peut-être pour un menteur ?
  • Concurrence : le client peut trouver la même chose ailleurs et moins cher.
  • Jugement par anticipation : le produit /service ne correspond pas à l’idée qu’il s’en était fait.
  • A priori négatif : le client a déjà jugé votre produit avant même de le posséder.
  • Obsolescence : le client se demande si ça ne vaut pas le coup d’attendre le dernier modèle.
  • Peur : Votre client pense qu’il pourrait se faire avoir ou que votre produit ne fonctionne pas.

 

6 catégories de freins à l’achat

Si l’on prend le temps d’analyser, on peut définir 6 catégories de freins à l’achat, dans lesquels le risque potentiel dépasse le bénéfice apporté par l’utilisation / la possession de votre produit ou service :

  1. Le manque de moyens
  2. La peur
  3. Une conviction intime négative
  4. La crainte de l’inconnu
  5. Insuffisance de l’information
  6. Manque de confiance dans le produit, le vendeur ou l’entreprise.

Maintenant, comme nous l’avons évoqué dés l’introduction de cet article, si vous supprimez le risque, vous n’aurez plus besoin de vendre, vos clients achèteront tout seuls !

 

Comment lever les freins à la vente ?

Concrètement, vous devez apporter une réponse en face de chaque risque identifié dans le but de rassurer votre client durant l’entretien de vente. En parallèle, je vous invite à dresser la liste des avantages et bénéfices de votre offre. Utilisez la méthode CAP SONCAS par exemple >>

Cela pourra vous aider à réaliser la balance avec votre client, en l’incitant à prendre en compte tous les éléments, et non pas seulement les risques perçus sur lesquels il focalise toute son attention…

Il existe deux catégories dont je vous ai déjà parlé dans cet article sur le traitement des objections : le doute et l’objection réelle. !

En suivant cette méthode de vente pas à pas, si vous avez bien travaillé, pour chaque doute, vous avez maintenant un élément de preuve ou une réponse pour rassurer votre client. Concernant l’objection réelle, pour déclencher la vente : l’ensemble des bénéfices qu’apportent votre produit ou service doit largement compenser les risques que vous n’êtes pas en mesure de supprimer.

 

Une technique de vente redoutable

Je vais maintenant partager une technique de vente redoutable pour situer le risque et conclure la vente. Cette technique de vente n’est pas un secret miracle, une formule passe-partout, ou quelque chose de magique reproductible sans effort. Elle nécessite un travail de préparation du plan de vente (c’est la clé du succès) et une parfaite exécution durant l’entretien de vente !

Lorsque votre prospect hésite lors d’un entretien commercial, demandez-lui de vous énoncer la liste des risques perçus et notez-les sur une feuille devant lui. Invitez-le ensuite à vous communiquer la liste des bénéfices, des gratifications qu’il attend de son achat, et notez-les également dans une deuxième colonne en les mettant en valeur.

Maintenant, à vous de jouer :

1)      Rassurez le client => prenez les risques évoqués un à un et répondez y par les éléments de preuve préparés.

2)      Faites la balance => Insistez maintenant sur les avantages exclusifs de votre offre et sur les bénéfices que votre client va en retirer.

3)      C’est le moment de conclure => utilisez une formule du type : voyez-vous d’autres raisons de ne pas travailler ensemble ?

 

Cette technique de vente a fait ses preuves… Si votre prospect est qualifié, si le besoin et la motivation d’achat existent, et que le risque a disparu, alors il n’y a plus aucun obstacle à l’achat !

Entraînez-vous avec vos futurs prospects et clients… listez les objections et les freins à la vente, traitez-les avec la méthode de vente évoquée. Notez les résultats obtenus, affinez vos réponses (arguments, éléments de preuve, balance…) et recommencez jusqu’à maîtriser parfaitement ce processus.

 

Vous souhaitez aller plus loin ? Voici quelques articles complémentaires :

 

Michaël Aguilar interview

Vous souhaitez devenir un vendeur d’élite, vendre plus et mieux ? Découvrez les conseils de Michaël Aguilar, expert en techniques de vente et persuasion !

 

Michaël Aguilar nous livre ses techniques de vente

 

Bonjour Michaël, est-ce que tu peux te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?

En quelques mots, j’ai plusieurs activités qui tournent toutes autour de la vente. J’enseigne à HEC, je suis formateur en technique de vente et persuasion. Et surtout, l’activité qui me prend le plus de temps, c’est que je suis conférencier international.

J’interviens un peu partout dans le monde sur les secrets des vendeurs d’élite, comment vendre quand les temps sont durs, les secrets de la persuasion, et d’autres sujets qui ont tous traits à la vente. Je suis également auteur de 9 livres et le 10e est en cours.

 

Les livres de Michaël Aguilar


Justement, parle-nous de ton actualité ?

Je vais sortir un livre le mois prochain qui s’appelle « 300 citations pour réussir ». Concernant mon 10e livre, il me reste une dizaine de pages à écrire. Ça fait 4 ans que je suis dessus. Pour l’instant, c’est secret, mais ça va être un très beau livre, très original et très fort dans le domaine de la vente, qui va faire un tabac. Sinon je fais une dizaine de conférences par mois.

 

Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus au sujet de ce livre ?

Pour l’instant, je garde le secret, je ne peux pas en parler. Mais quelques jours avant sa sortie je te contacterais ainsi que d’autres blogueurs avant que la presse n’en parle, pour vous donner le scoop !

Ça va nous emmener en mars 2014, je pense. (>> Le livre a été publié depuis cette interview: Conclure la vente)

 

On attend cet événement avec impatience alors ! Profitons maintenant de ton expertise si tu le veux bien. J’ai quelques questions pour toi…

Tu attribues en grande partie la réussite commerciale aux qualités mentales des vendeurs. Au-delà de la connaissance produit/métier, des techniques de vente et des qualités relationnelles, c’est pour toi un des aspects majeurs. Peux-tu nous en dire plus sur ces clés mentales ?

C’est pour moi le sujet le plus important de la réussite commerciale. C’est un sujet qui est sans fin, parce que c’est un sujet qui est très fragile. On peut être très fort pendant un moment puis connaitre un passage à vide. Et c’est justement pendant cette période de passage à vide que l’on démontre cette force mentale.

C’est facile de se sentir très fort quand tout va bien, quand l’on décroche du business, mais la véritable force mentale, elle se révèle à travers les épreuves. Comme on dit : « c’est dans l’épreuve qu’on fait ses preuves » et c’est surtout quand on traverse un échec, ou des échecs.

La plupart des gens, quand ils traversent des échecs consécutifs, ils commencent à véritablement douter et à se poser des questions du type :

  • Est-ce que je suis toujours dans le coup ?
  • Peut-être, devrais-je  faire autre chose ?
  • Ce produit n’est pas bon, je devrais m’orienter vers un autre business ?

Puis ils abandonnent ce qu’ils font !

Les vendeurs d’élite, quand ils traversent une difficulté, ils considèrent que ce n’est pas permanent, que ça n’est pas dû à eux. Ils arrivent à externaliser l’échec et à se dire que si ça ne marche pas en ce moment c’est provisoire, c’est une affaire de conjoncture, ça va repartir.

Alors que la plupart des vendeurs classiques, qui sont plus fragiles, vont se dire je suis fini, je ne suis plus dans le coup, ils vont se remettre en question eux personnellement. Pour eux, c’est quelque chose d’intérieur et de définitif.

C’est quelque chose de clé, auquel il faut absolument s’atteler en permanence parce qu’on est tous très fragile. Il n’y a pas un vendeur qui n’a pas de moments durant lesquels il ne se remet pas en question et ne commence pas à s’inquiéter pour l’avenir. Le vendeur d’élite ça va lui durer 15mn alors que le vendeur moins bon ce sera 15 jours.

Et la différence elle est là ! Moi il m’arrive sincèrement de mettre un genou à terre quand j’ai travaillé sur un business et que je ne le décroche pas, et j’ai un moment de déprime. Ça va me durer une heure et pas 3 jours.

 

Justement, face à ce constat que conseilles-tu ?

Alors il y a plein de choses pour garder le moral et la tête hors de l’eau quand ça ne va pas. Il y a un petit truc qui est tout simple. On est tous capables de faire ça. Ça s’appelle : sa liste de pouvoirs. Moi j’en ai une que j’ai commencé à me faire il y a longtemps. C’est une liste de tous les souvenirs que j’ai d’expériences positives, de feedbacks merveilleux qu’ont pu me faire des clients, des participants.

Quand il m’arrive quelque chose de fortement positif, je le note !

 

Est-ce que tu as un exemple concret à nous donner ?

Dernièrement, j’ai fait une conférence et à la fin tout le monde s’est levé et m’a applaudi, une véritable standing ovation. J’étais sur scène, j’ai pris la photo et je me la suis mise dans ma liste de pouvoirs pour me rappeler que j’étais capable de susciter ça.

Pour l’instant, j’ai une vingtaine d’items sur cette liste : des clients qui m’ont dit que grâce à moi le chiffre d’affaires de leurs boites avait augmenté de prés de 20%, un autre client qui a suivi des centaines de stages dans sa vie, qui m’a dit que celui qu’il avait fait avec moi était le meilleur de sa carrière.

Je me le note, je me suis fait une liste sur mon iPhone qui me rappelle tout ce que j’ai pu faire de bien, tous mes résultats, toutes mes performances, mes diplômes, etc.

 

Et cette technique est efficace ?

Oui, parce que le cerveau a tendance à se focaliser et à ne voir que les aspects négatifs. Notre cerveau c’est comme une machine à survivre. Depuis que nous étions des hommes des cavernes, notre cerveau doit repérer les dangers, les problèmes, les soucis pour essayer de les éviter. Donc on a une habitude extraordinaire à se focaliser sur les soucis, les problèmes, les dangers de manière à les éviter.

Notre nature profonde c’est de voir ce qui ne va pas, de critiquer, d’être négatif comme les Français qui sont le peuple le plus pessimiste au monde. Et donc cette tendance, cette propension à repérer le négatif fait que, lorsqu’on traverse un moment négatif, notre machine psychologique s’emballe très très vite à aller chercher tous les souvenirs négatifs, tout ce qu’on a loupé, pour nous enfoncer et nous tirer vers le bas.

Quand on est livré à soi même, très rapidement on se laisse aspirer par le bas, comme siphonner. On se retrouve très rapidement dans ce métier de commercial, qui confronte très souvent à l’échec, à mettre le 2e genou à terre et à renoncer. Alors que si on a cette liste c’est différent !

 

Comment faire pour ceux qui pensent n’avoir rien d’assez extraordinaire à écrire dans cette liste ?

J’ai eu le cas avec un de mes clients récemment. Je lui ai dit : essaye de réfléchir à tout ce qui fait ta valeur, tout ce que tu as pu entendre ou vivre et qui fait de toi une personne exceptionnelle ? Pourquoi tes clients ont de la chance que ce soit toi qui t’occupes d’eux ?

Après 1/2h d’exercice, sa liste était constituée. Récemment, je l’ai eu au téléphone et il m’a confié : « je la relie régulièrement et ça me gonfle de confiance en moi. Ça me permet d’affronter les échecs, ça ne me fait plus peur parce que je sais que je suis un mec bien ! »

Voilà, donc des ficelles comme ça il y en a plein et ça permet d’affronter les échecs. Parce que le métier de vendeur est celui qui confronte le plus à l’échec. Il n’y a aucun autre métier sur terre où l’on vit autant d’échecs que dans la vente. Donc il faut avoir un moral blindé et il faut être extrêmement sensible et attentif à conserver son moral au beau fixe.

 

Aurais-tu un deuxième conseil pour nos amis vendeurs et vendeuses qui vont lire cet article ?

Éteindre la télé, la radio, les infos et lire des BD rigolotes, c’est débile, mais c’est essentiel. Aux informations, il y a en moyenne 16 mauvaises nouvelles pour 1 bonne nouvelle. On va te parler des impôts, de la crise de la dette, d’un drame, etc.

Les Américains ont un mot qui n’existe pas en français. Ils parlent « d’empowerment » et de « disempowerment ». Est-ce que les choses te donnent du pouvoir ou est-ce qu’elle t’enlève du pouvoir ?

Typiquement, les informations sont de nature à t’enlever du pouvoir. Quand tu passes 1/2h à regarder les infos et que tu éteins la télé, tu te sens moins puissant, plus inquiet et angoissé par rapport à l’avenir.

Voilà donc 2 clés mentales, simples à mettre en application !

 

Tu en as fait l’expérience, je suppose ?

Je raconte dans une de mes conférences qui s’appelle « vendre quand les temps sont durs » une expérience que j’ai faite avec mon entourage en avril 2011. J’ai envoyé à l’ensemble de mes amis, de ma famille et de mes collaborateurs une lettre, en leur disant : pendant un mois, je voudrais vivre une expérience. Je voudrais que personne ne m’appelle pour me parler de problèmes, de difficultés, de soucis, ou pour dire du mal des uns et des autres.

Vous n’avez le droit de m’appeler ou de m’écrire uniquement pour m’annoncer des bonnes nouvelles, me faire rire, pour être dans une énergie positive et ça s’arrête la. À la fin du mois, j’étais dans une euphorie positive qui était extraordinaire ! Ce qui fait que j’allais en clientèle et je rayonnais. Les clients sentaient qu’ils avaient à faire à quelqu’un qui est heureux et bien dans ses baskets, et les ventes se déroulaient merveilleusement.

Au bout d’un moment, mes amis mon dit: « c’est gentil ton histoire, mais on a quand même des problèmes à partager avec toi et tu ne peux pas vivre dans une bulle ». Et ils ont raison ! Mais cette expérience m’ a convaincu qu’il nous appartient de créer un environnement favorable, qui nous donne un état d’esprit positif.

 

D’accord, donc la 2e clé si je résume, c’est une diète de pessimisme ?

Oui, c’est tout mettre en œuvre pour conserver son moral au beau fixe. Ça relève de la volonté, d’un effort. Tout est fait pour nous tirer vers le bas et il faut qu’on se batte pour créer et favoriser un environnement qui soit positif.

C’est-à-dire virer les gens dans notre entourage qui sont toujours à pleurer et pleurnicher, alors que l’on vit dans le plus beau pays du monde, et que l’on n’est pas si malheureux que ça. Il faut tout simplement créer un environnement favorable. Donc, c’est plutôt s’entourer de gens positifs, regarder les émissions de réussites, aller écouter des conférenciers qui parlent de succès, etc.

Il faut faire en sorte de chausser des lunettes roses et ne pas se laisser entraîner vers le fond.

 

Ça me parait assez clair ! Maintenant, j’aimerais que tu nous parles de l’anticipation sur le plan commercial ? Selon toi, le vendeur doit avoir un coup d’avance pour ne pas « laisser sa chemise » face à des acheteurs de mieux en mieux formés. Ça me rappelle également une citation d’Anthony Robbins : « Quand vous n’anticipez pas, vous êtes condamnés à réagir ! ».

Par quoi passe cette anticipation selon toi ?

Ce n’est pas si simple, personne ne peut prédire l’avenir. Il y a plein de spécialistes qui vont dépenser une énergie folle à t’expliquer pourquoi ils se sont trompés et en quoi leurs erreurs étaient prévisibles. Personne n’a imaginé le printemps arabe, la crise financière. Peut-être que les États-Unis vont s’écrouler s’ils ne relèvent pas le plafond de la dette. Ça va créer un cataclysme que personne ne voit venir.

Bref, ce n’est pas toujours facile d’anticiper les choses. En revanche, il faut se tenir au courant de l’actualité, et ce n’est pas ce qui manque. Avoir un coup d’avance, ça veut dire connaitre autant que faire se peut l’actualité du client ! Aujourd’hui, il y a pas mal d’informations disponibles pour savoir quelle est la réalité du client.

Il y a dix ans, quand un vendeur allait en clientèle, il demandait : « parlez-moi de votre actualité? ». Ça, c’est une faute professionnelle aujourd’hui ! L’actualité de toutes les entreprises est sur internet. Avec une petite recherche, on peut être capable de montrer à l’autre qu’on en sait un minimum. Aujourd’hui, en tapant le nom de son interlocuteur sur twitter, viadeo, linkedin on connait sa vie, son histoire, son œuvre, son parcours professionnel, les feedbacks de ses clients en interne, en externe…

Anticiper, c’est être capable de lui dire des choses originales qui montrent que tu as préparé l’entretien de vente, que tu connais sa réalité et à quels problèmes il est confronté. Le client se dit : c’est un apporteur de solution, et non plus un simple vendeur ! Ça, c’est l’alpha et l’oméga de la vente aujourd’hui.

 

Tu fais également souvent allusion à l’autoformation permanente ?

Aujourd’hui, on n’a pas d’autres choix que de se former en permanence, tout va tellement vite. Qui aurait pu croire que BlackBerry serait à l’agonie, que Nokia aurait été racheté. C’était des entreprises il y a 3 ans qui étaient au firmament, et aujourd’hui elles sont moribondes. Donc on est obligé de se former en permanence. On est en constante évolution, il n’y a pas d’autres possibilités.

Il y a dix ans, il n’y avait pas de smartphone, pas de tablettes, pas de drive pour faire ses courses en ligne. Le monde a changé avec une vitesse sidérante. Aujourd’hui, on peut tout apprendre sur internet que ce soit avec le MOOC (Massive Open Online Course) sur Twitter, avec les vidéos sur YouTube, tout est gratuit et facilement accessible. Donc on peut se former très facilement !

 

C’est un peu comme sur le marché américain, le marché français suit la même tendance, avec tout un tas d’infoproduits disponibles en ligne. Que penses-tu de tout ça ?

Exactement, mais Dieu merci on a encore besoin des hommes. Un bon coach, un bon formateur, un bon conseiller, c’est irremplaçable !

Pour tout ce qui est comportemental, on aura toujours besoin de l’humain.

 

Merci Michaël pour ta disponibilité, ainsi que le partage de ton expertise commerciale !

J’ai une dernière chose à te demander. En fonction des réactions sur le blog, des questions de nos lecteurs, liées à leurs problématiques et à leurs besoins de développement, peut-on prévoir une suite à cette interview ?

Avec plaisir Victor, il y a encore beaucoup de sujets spécifiques aux techniques de vente et plus pointus, que nous pourrions aborder…

 

Vous voulez d’autres techniques de vente ?

Chers lecteurs et lectrices, c’est maintenant à vous de jouer ;)

  1. Si cette interview vous a plu, partagez-la !
  2. Si vous avez des questions, des remarques, à vos commentaires dans la section ci-dessous…